Le trafic illicite de migrants et les activités connexes coûtent la vie à de nombreuses personnes et rapportent aux criminels des milliards de dollars. Il alimente la corruption de fonctionnaires et favorise le crime organisé dans les pays de départ, de transit ou de destination.
Dans l'illégalité et la clandestinité, ces personnes ne sont pas protégées par la loi, elles peuvent donc prendre des risques importants, pouvant mettre leur propre vie en péril, dans le but de rejoindre des pays présentant des conditions de vie qu'ils espèrent meilleures.
Une étude de 2017 montre qu'un plus grand contrôle des immigrés clandestins augmente la probabilité que leurs enfants, nés sur le sol américain, vivent en situation de pauvreté. En 2021, une étude estime que les immigrés clandestins ont un effet positif sur l'emploi et le salaire des autochtones.
L'immigration pose des problèmes complexes d'intégration, d'assimilation, de comparabilité des diplômes et de « transférabilité » des compétences acquises dans les pays d'origine.
Quels sont les effets négatifs de la migration pour les pays d'origine? Les pays d'origine sont parfois confrontés à une pénurie de main-d'œuvre due à la migration, ce qui peut entraîner un «exode des cerveaux», privant ainsi les pays d'une main-d'œuvre qualifiée nécessaire pour faire vivre l'économie.
Les raisons des migrations peuvent être liées à des besoins et envies de voyage de court ou long terme, pour éventuellement rejoindre de la famille vivant à l'étranger, pour des vacances, etc. Ces déplacements peuvent être limités par la politique de visas des pays d'arrivée.
Les immigrés sont deux fois plus souvent touchés par la pauvreté Conséquence directe : les immigrés sont deux fois plus fréquemment en situation de pauvreté monétaire que l'ensemble de la population. Le taux de pauvreté monétaire des immigrés est de 32%, soit deux fois plus élevé que pour l'ensemble de la population.
Les migrations internationales peuvent conduire au dépeuplement de régions entières, avec une perte manifeste de bien-être pour les facteurs fixes. Tout aussi crucial, l'exode de la main-d'œuvre pourrait également priver les régions d'émigration de leurs membres les plus qualifiés et les plus dynamiques.
Les flux migratoires augmentent la population d'âge actif dans le pays d'accueil – autrement dit l'offre potentielle de travail – et sont susceptibles d'influencer le capital productif. Ils ont ainsi des effets sur la production nationale, et éventuellement sur le niveau de production par habitant.
Les raisons de leurs migrations peuvent être multiples : la guerre ; la persécution pour raisons politiques, religieuses ou encore d'orientation sexuelle ; une catastrophe naturelle, un risque écologique ; on parle alors de « réfugiés climatiques » ou d'« écoréfugiés ».
Ce sont des réfugiés. La migration familiale, lorsque des personnes décident d'accompagner ou de rejoindre un membre de leur famille qui réside dans un autre pays. La migration à caractère économique concerne des personnes qui vont exercer une activité professionnelle dans un autre pays.
La migration intracontinentale, extracontinentale et l`exode rurale s`accentuent dans ce 21ème siècle. Les causes sont multiples et multiformes : Ces causes sont économiques, politiques, naturelles, éducationnelles, psychologiques, institutionnelles, volontaires, diplomatiques, d`affaire ou de réunion.
Les immigrés viennent grossir la population active et occupent dans l'ensemble des emplois complémentaires à ceux des résidents anciens. Ils constituent un apport pour les activités de recherche et développement, la création d'entreprises innovantes et la prise de brevets.
L'immigration peut entraîner certaines distorsions économiques, en diminuant les coûts salariaux des entreprises qui emploient des immigrés (augmentant donc leur compétitivité). En effet, la main-d'œuvre immigrée bon marché apparaît comme un atout comparable à un prêt à faible taux d'intérêt.
Le terme “clandestin”, empreint d'un caractère péjoratif et criminalisant, est communément mais abusivement utilisé pour désigner des étrangers en situation irrégulière, et laisse penser que ces personnes ont volontairement franchi irrégulièrement la frontière du pays où elles se trouvent, pour y rester dans l' ...
Depuis toujours, l'humanité a été en mouvement. Certaines personnes se déplacent pour trouver un travail ou d'autres opportunités économiques, pour rejoindre leur famille ou pour étudier.
Les titres et les motifs de séjours
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
En 2019, il y a en France 8,4 millions d'immigrants selon la définition de l'ONU (personnes nées hors de France, sans restriction de nationalité), dont : 1,7 million sont nés français (enfants d'expatriés, rapatriés…) ; 6,7 millions sont immigrés selon la définition française, dont 4,2 millions d'étrangers.
Ce graphique représente la répartition des immigrés en France en 2020, par région. On observe ainsi que l'Île-de-France comptait près de 2,4 millions d'immigrés, contre près de 131.000 en Bretagne, région de France continentale avec la population d'immigrés la plus faible.
Certains migrant·e·s quittent leur pays pour travailler, faire des études ou rejoindre des membres de leur famille, par exemple. D'autres y sont incités par la pauvreté, les troubles politiques, la violence de bandes criminelles, les catastrophes naturelles ou d'autres problèmes graves.
Selon une nouvelle enquête menée auprès de plus de 4 500 jeunes Africains âgés de 18 à 24 ans, 52 % d'entre eux envisageraient d'émigrer au cours des prochaines années, les principales raisons invoquées étant les difficultés économiques et les possibilités d'éducation.
L'Allemagne, l'Espagne et la France en tête
Ainsi, l'Allemagne est le pays qui a reçu le plus de dossiers, avec 30 % du total au premier semestre 2023. L'Agence de l'Union européenne pour l'asile rapporte que c'est deux fois plus que l'Espagne (avec 17 %) et la France (avec 16 %).
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
L'un des deux objectifs de la politique de lutte contre l'immigration irrégulière est de faire partir les étrangers en situation irrégulière. Ce retour dans le pays d'origine peut être volontaire (la personne y retourne d'elle-même), aidé (la personne perçoit une aide financière au retour) ou forcé.