Les déchets radioactifs sont des matières (gravats, outils, gants, combustibles usés, pièces usagées...) qui contiennent de la radioactivité pour lesquelles aucune utilisation ultérieure n'est envisagée.
Les déchets HAVL sont les déchets ultimes les plus dangereux de l'énergie nucléaire.
Si 62 % des déchets radioactifs produits en France sont issus de l'industrie nucléaire (exploitation de centrale nucléaire, de laboratoire de recherche, etc.), 38 % sont produis par d'autres secteurs comme la médecine (sources radioactives utilisées pour des examens type scintigraphie ou des traitements) ou encore la ...
Une partie des déchets radioactifs de faible activité (peu radioactifs) sont traités puis stockés sur les deux sites de stockage de l'ANDRA dans l'Aube. Il s'agit de plusieurs grands entrepôts situés en surface, où sont entreposés les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité.
Les déchets HA et MA-VL restant encore actifs pendant plusieurs centaines de milliers d'années, ce site d'enfouissement doit permettre un stockage longue durée sans qu'une intervention humaine ne soit nécessaire.
Au contraire, produire de l'électricité avec la fission nucléaire n'émet presque pas de CO2 ou de pollution aux particules fines. On dit que l'électricité nucléaire est « bas carbone ». Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie.
La particularité de ces déchets est que la majorité des substances radioactives qu'ils contiennent ont une durée de vie courte. Compte tenu de leur niveau de radioactivité initial, faible à moyen, elles ne présenteront plus de risque au bout de 300 ans environ, du fait de la décroissance naturelle de la radioactivité.
Néanmoins, même si le soleil est certainement assez chaud pour fondre et ioniser toute matière terrestre, il est extrêmement difficile d'envoyer quoi que ce soit, comme nos ordures, au soleil. Le principal problème est le poids.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air. Les centrales nucléaires françaises produisent environ 200 tonnes de déchets de haute activité par an, c'est-à-dire à peu près le volume de 4 ou 5 voitures.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
La radioactivité du produit diminue naturellement, rapidement et s'élimine principalement par les urines. Elle disparaît complètement environ 24 heures après l'injection. Pour accélérer ce processus, buvez au moins deux litres d'eau dans les heures qui suivent l'examen.
Suite aux opérations de recyclage, 96% du combustible nucléaire usé (95% d'uranium + 1% de plutonium) peut être réutilisé pour fabriquer de nouveaux combustibles qui fourniront à leur tour de l'électricité.
Les impacts
Les centrales thermiques à flamme, qui représentent aujourd'hui une part très importante des installations dans le monde, émettent généralement du dioxyde de soufre (SO2), des oxydes d'azote (NOx), du dioxyde de carbone (CO2) et des poussières. Les centrales nucléaires rejettent des gaz radioactifs.
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Ces déchets peuvent être solides, liquides ou gazeux; on les classe généralement en différentes catégories selon leur degré de concentration et de radioactivité : déchets de faible, moyenne ou forte activité. L'élimination peut se faire dans le sol, dans l'eau o.u dans l'atmosphère.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Soit les débris seraient brûlés et dégageraient des émanations toxiques directement dans l'atmosphère. Soit ils s'accumuleraient sur la croûte de lave solidifiée. Le volcan finirait éventuellement par entrer en éruption, expulsant toutes ces saloperies dans l'air, l'eau et les sols sur des kilomètres aux alentours…
Pour terminer, le verre est le plus long à se décomposer en nécessitant en moyenne 4000 ans pour le faire.
La radioactivité, une donnée naturelle
de la terre, des roches qui renferment naturellement des atomes radioactifs comme l'uranium 238, le potassium 40 ou le thorium 232. Ainsi, sous nos pieds, de nombreuses roches, comme le granite, contiennent par exemple du radium produisant un gaz radioactif naturel : le radon.
Le volume des déchets radioactifs
Au total, il existait ~ 1 700 000 m3 de déchets radioactifs fin 2020, dans l'hexagone. 90 % d'entre eux sont des déchets de très faible activité (TFA) ou de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC).
Classement des pays les plus pollueurs
La Chine avec 9,9 milliards de tonnes de CO2 émises en grande partie dues à l'exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon ; Les États-Unis avec 4,5 milliards de tonnes de CO2 émises ; L'Inde avec 2,3 milliards de tonnes de CO2 émises.
Mais le nucléaire n'est pas propre ! Tous les jours, les centrales rejettent des déchets dans les rivières, polluent notre environnement. Pour fabriquer le combustible, on produit des bouts radioactifs qu'on appelle les « yellowcake ».
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années. Et ce n'est pas tout !
"Il existe deux types de centrales. Si toutes les centrales puisent de l'eau dans la mer ou dans un fleuve pour refroidir leurs réacteurs, certaines rejettent ensuite cette eau chaude directement dans le fleuve", explique Arthur Neveu, chef de division de l'Autorité de sûreté nucléaire à Orléans.
Le plus grand risque pour l'environnement est dû aux résidus miniers laissés par le broyage et le traitement du minerai d'uranium. Ces résidus conservent 85 pour cent de la radioactivité du minerai d'origine sous forme de produits de désintégration qui se regénèrent sans cesse.