C'est au XIXème siècle, et notamment durant la révolution industrielle, qu'est apparu le prolétariat, appelé la classe ouvrière, et que la bourgeoisie s'est imposée en Europe.
On distingue en fait deux révolutions industrielles, suivant la source d'énergie utilisée : la première (1770-1850) autour du charbon et marquée par le chemin de fer, la seconde (1850-1914) autour du pétrole, de l'électricité et de l'automobile.
A côté des paysans et des bourgeois se constitue une nouvelle classe sociale : la classe ouvrière. Les paysans ne possèdent pas tous leurs terres, certains sont métayers ou fermiers.
Cette deuxième révolution industrielle est marquée par la concentration des entreprises et par l'accroissement du rôle joué par la recherche et les capitaux. Elle coïncide également avec l'impérialisme colonial.
la première se situe entre 1770 et 1850. Elle est symbolisée par l'apparition de la machine à vapeur, le chemin de fer, l'industrie textile et sidérurgique ; la seconde, de 1850 à 1914, est celle de l'électricité, des bateaux à vapeur, du pétrole, de l'industrie chimique et de l'automobile.
Selon lui, il existe, principalement, deux classes sociales dans le mode de production capitaliste. La première est la « bourgeoisie » (ou les « capitalistes ») ; elle est composée d'individus qui sont propriétaires des moyens de production. La seconde classe, la plus nombreuse, est le « prolétariat ».
La notion de classe ouvrière, qui est d'abord une notion politique, se détermine par l'appartenance de fait à la catégorie sociale des prolétaires, ceux qui ne disposent pas de la propriété des moyens de production et doivent vendre leur force de travail pour vivre.
La classe sociale est une notion sociologique qui permet de déterminer un ensemble vaste d'individus partageant certains critères liés à la position sociale, comme les revenus et la profession, et hiérarchisés. Exemple : La noblesse est une classe sociale.
Pour le sociologue, O. Schwartz, il s'agit de toutes les personnes qui ont « une positon matériellement et culturellement dominée dans notre société et dont les chances de vie et les conditions de vie sont marquées par un espace des possibles relativement restreint ».
Au Moyen Âge, elles se sont séparées en trois rangs sociaux qu'étaient la noblesse, le rang qui protégeait, le clergé, qui comprenait les ecclésiastiques et le tiers-état, le rang le plus bas dans lequel étaient regroupés les travailleurs agricoles.
"On appartient aux classes moyennes quand on se situe au-dessus des 30% de Français les plus pauvres, mais en dessous des 20% les plus riches.
La première révolution industrielle, associée à la machine à vapeur, au charbon, au fer, à l'industrie légère (textile, alimentation…), est suivie d'une deuxième, qui débute vers 1880 et concerne de nouvelles sources d'énergie comme l'électricité et le pétrole ainsi que l'industrie lourde (mines, métallurgie, ...
Les classes moyennes sont ainsi de plus en plus nombreuses et diverses (professions libérales, fonctionnaires, commerçants, employés de banque,…). Avec la révolution industrielle, une nouvelle classe sociale apparaît : les ouvriers d'usines ou de mines, appelés aussi prolétaires.
La révolution industrielle comporte deux phases : la première est associée au charbon, au fer (qui sert notamment à la construction du chemin de fer), à l'industrie légère (alimentation, vêtement, textile, etc.) ainsi qu'à la machine à vapeur.
En tant que classe socio-économique, la classe supérieure appartient à une société spécifique et les personnes qui en font partie ont une source de revenus stable et élevée, ce qui leur donne un grand pouvoir d'achat. Il est généralement composé d'hommes d'affaires , de politiciens et de personnes influentes.
Le prolétariat est la classe sociale qui, pour avoir de quoi vivre, est obligée de vendre sa force de travail à la classe antagoniste, qui dispose du capital et des moyens matériels de production.
Les prolétaires sont ceux qui, ne disposant d'aucun moyen de production, doivent vendre leur force de travail pour vivre. Ces ouvriers modernes ne sont qu'une simple marchandise qui devra assurer un travail inintéressant et peu gratifiant. Ainsi, il est de moins en moins bien payé.
Enfin, si pour Marx les classes sont l'unique dimension qui permet de saisir la structure sociale, pour Weber, celles-ci se déploient dans trois dimensions, outre l'ordre économique et les classes, il faut aussi y adjoindre l'ordre social et les groupes de statut et l'ordre politique et les partis.
Pour lui, il existe trois types de hiérarchies qui ne se recoupent pas. l'ordre économique : il est à l'origine de classes ; l'ordre politique : où les partis s'affrontent pour la conquête du pouvoir ; l'ordre social : où le prestige des positions occupées hiérarchise des groupes de statut.
3. Les principales théories des classes sociales s'opposent sur l'interprétation de la stratification sociale. Marx élabore la théorie de base des classes sociales alors que Max Weber élabore un théorie de la stratification sociale plus large que celle des classes sociales.
la période moderne, qui commence en 1492 et qui se poursuit jusqu'en 1789, année de la Révolution française ; la période contemporaine qui commence à la fin de l'époque moderne et qui se poursuit jusqu'à nos jours.
Économistes et historiens s'accordent pour situer la première révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle au Royaume-Uni, précisément entre 1780 et 1810, avec l'extraction massive du charbon et l'exploitation de la machine à vapeur.
La révolution est, au départ, technique. Avec les perfectionnements de la machine à vapeur, la mécanisation se développe et les usines remplacent les manufactures. Les progrès de la métallurgie permettent, par ailleurs, de construire des machines plus performantes. Les gains de productivité sont colossaux.