Quels sont les différents types d'amortissement possibles ? Lorsqu'on amorti un bien, on a généralement le choix entre deux modes d'amortissement : l'amortissement linéaire ou l'amortissement dégressif. L'amortissement linéaire concerne les biens utilisés de manière constante sur plusieurs années.
Les différents types d'amortissement sont : l'amortissement linéaire. l'amortissement dégressif. l'amortissement variable.
D'une part, l'amortissement linéaire consiste à répartir de manière égale la perte de valeur des immobilisations de façon constante sur la durée de vie de celui-ci. D'autre part, l'amortissement dégressif permet aux entreprises d'appliquer un coefficient fiscal au taux linéaire.
L'amortissement comptable désigne la comptabilisation des charges d'immobilisation. Ces charges représentent la dépréciation des éléments d'actif amortissables sur leur durée de vie utile. Les principaux éléments d'actif amortissables sont les immobilisations corporelles (machines, équipements, bâtiments, etc.)
L'amortissement, en comptabilité, permet de constater la dépréciation d'un bien immobilisé (c'est-à-dire inscrit au plan comptable), due à son utilisation. L'amortissement constitue alors une charge calculée, qui entraîne une baisse de résultat.
On regroupe les immobilisations en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières. Ces dépenses ne sont pas déduites immédiatement du résultat de l'entreprise et font l'objet d'un amortissement en fonction de leur durée d'utilisation.
L'amortissement dégressif ne peut s'appliquer qu'à des biens ayant la nature de « biens d'équipement » appartenant à des entreprises industrielles, commerciales, artisanales, agricoles ou libérales. Il est ouvert aux biens non-usagés ayant une durée d'amortissement d'au moins 3 ans.
L'amortissement dégressif est la seconde méthode d'amortissement contraire à l'amortissement linéaire permettant à une entreprise de pouvoir étaler l'acquisition d'un bien sur une période de son utilisation. L'annuité est constante à chaque exercice et les premières années, la dépréciation est ainsi plus rapide.
Premier inconvénient d'un prêt à amortissement constant : il peut être difficile de bien maîtriser son budget avec des échéances d'un montant variable. Cela peut être un frein pour les investisseurs locatifs, qui cherchent à faire coïncider le montant des mensualités avec celui des loyers.
Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
Pour le fisc, seulement trois modes d'amortissement sont autorisés : linéaire, dégressif et exceptionnel. En comptabilité, l'amortissement économique peut être le mode linéaire ou l'amortissement en fonction des avantages économiques consommés.
La durée d'amortissement correspond à la durée réelle d'utilisation. En comptabilité, les entreprises doivent amortir leurs immobilisations sur leurs durées réelles d'utilisation.
Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%. Le montant à amortir sera donc égal à : 5 000 x 20% = 1 000€.
L'amortissement linéaire : définition
L'amortissement linéaire consiste à amortir le matériel d'une manière constante sur toute sa durée d'utilisation. C'est donc une constatation comptable de la dépréciation d'un bien, basée sur une méthode de calcul dont le montant des annuités est constante.
L'actif amortissable est un bien dont la valeur se déprécie avec le temps et dont la dépréciation est estimable comptablement et fiscalement. Un actif est dit amortissable en raison de son usure physique ou de l'évolution technique.
Lorsque vous avez des achats de matériels supérieurs à 500 €, vous devez immobiliser et amortir.
La valeur résiduelle d'un actif correspond à sa valeur à la fin de la durée d'utilité. Elle peut être nulle ou positive si l'actif a été utilisé sur une courte durée à l'issue de laquelle il sera cédé.
L'amortissement dérogatoire – également appelé “accéléré” – permet à l'entreprise d'optimiser son résultat en comptabilisant, au cours des premières années de vie d'un bien, une charge d'amortissement plus importante (“exceptionnelle”) que la constatation de la dépréciation “comptable”.
L'amortissement linéaire est utilisé pour l'amortissement de biens ayant une durée d'utilisation relativement longue. Celui-ci va permettre d'améliorer le résultat de l'entreprise les premières années d'amortissement. L'amortissement dégressif a tendance à favoriser les investissements.
Les provisions pour dépréciation à l'actif, encore appelées le plus souvent « Dépréciations», constatent une perte de valeur accidentelle et non définitive d'un élément de l'actif. Elles se distinguent ainsi des dotations aux amortissements qui constatent, elles, une dépréciation inéluctable et irréversible.
La comptabilisation d'amortissement s'avère obligatoire à la clôture de chaque exercice comptable, même si le résultat comptable d'un exercice se traduit par une perte.
Les immobilisations non amortissables sont des actifs destinés à être détenus de manière durable et qui ne perdent pas de valeur du fait de leur usage ou du temps qui passe (terrain, marque, fonds de commerce, immobilisation financière, etc.).
Une immobilisation est un élément non circulant de l'actif d'une entreprise, destiné à y rester dans la mesure où il participe à son processus de production, et ce sur plusieurs exercices comptables. Alors qu'une charge, est consommée à court terme lors de la production de ces mêmes biens ou services.
Afin d'identifier si un bien est une immobilisation, il faut que celui-ci soit identifiable, procure un avantage économique à l'entreprise et possède une valeur économique positive. Il existe trois grands types d'immobilisations : les immobilisations corporelles, incorporelles et financières.