Selon Bernard Dupriez, il existe deux types de comparaisons. La première, la comparaison simple introduit un actant grammatical supplémentaire ; elle ne constitue pas une image littéraire. La seconde, la comparaison figurative introduit quant à elle un qualifiant et constitue une figure d'analogie.
Le comparatif est le premier degré de comparaison. On le construit avec les formules aussi … que (comparatif d'égalité), plus … que (comparatif de supériorité) ou moins … que (comparatif d'infériorité). L'adjectif s'accorde normalement en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Une comparaison est une figure de style qui rapproche deux éléments, le comparant et le comparé, au moyen d'un outil de comparaison. Cette bougie brille comme une étoile. Dans l'exemple précédent, "bougie" est le comparé, "étoile" le comparant et "comme" l'outil de comparaison.
La métaphore à l'aide de l'apposition est une comparaison abrégée : suppression de l'outil -les mots- de comparaison.
La comparaison est, en grammaire, un « acte intellectuel consistant à rapprocher deux ou plusieurs animés, inanimés concrets ou abstraits de même nature pour mettre en évidence leurs ressemblances et leurs différences » et utilisant un comparatif, comme dans « Il est grand comme son père ».
La méthode de comparaison est une méthode qui permet de résoudre algébriquement un système où les deux équations sont sous la forme y=ax+b y = a x + b .
La comparaison rapproche deux éléments : le comparé (qui est la réalité) et le comparant (qui est l'image) au moyen d'un mot comparatif. Exemple : Le cheval blanc était rapide comme l'éclair. -> le cheval blanc est comparé à l'éclair (le comparant) par l'intermédiaire du comparatif "comme".
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
La métaphore est une comparaison implicite, sans mot comparatif. [La mer] (comparé) est [un miroir] (comparant). Dans cet exemple, le rapprochement entre le comparé et le comparant est opéré à l'aide d'un verbe attributif (est).
Le comparatif d'égalité a pour équivalent la structure française « aussi ... que », « autant ... que ». I am as tall as my sister, as intelligent as my brother. (Je suis aussi grand que ma sœur, aussi intelligent que mon frère.)
Le comparatif de supériorité se forme avec plus … que pour les adjectifs et adverbes et plus de … que pour les noms. La comparaison peut qualifier deux personnes ou deux choses : Pierre est plus grand que Justine. La table sert plus souvent que la chaise.
En français, il y a deux types d'adjectifs qualificatifs : les adjectifs épithètes et les adjectifs attributs. Comment les reconnaître ? L'adjectif épithète se rapporte directement à un nom, il est placé la plupart du temps après le nom qu'il qualifie (parfois avant celui-ci) et n'en est pas séparé par un autre mot.
anaphore
1. Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Certaines hyperboles forment des expressions figées utilisées dans le langage courant. ce n'est pas la mer à boire, avoir les yeux plus grands que le ventre, être fort comme un bœuf, mourir de faim, mourir de soif, n'avoir que la peau sur les os, aimer à mourir…
L'anaphore est une figure de style d'insistance. C'est une répétition qui consiste à répéter un mot, une expression ou un groupe de mots en début de phrase, de paragraphe, de vers ou de strophe.
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face… (Tatiana de Rosnay Rose 2011 – page 43, traduction de l'anglais).
L'oxymore est une figure d'opposition qui crée un effet de contraste qui provoque l'étonnement. Il peut aussi mettre en évidence une idée contradictoire, incohérente ou confuse.
La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
Une comparaison comporte quatre éléments : un comparé, un comparant, un outil de comparaison et un point de comparaison. La comparaison établit une relation de similitude entre un premier objet, le comparé, et un second objet, le comparant.
L'hyperbole est la principale figure de l'exagération. Elle exagère l'expression d'une idée ou d'une réalité -le plus souvent une exagération qui tend vers l'impossible- pour la mettre en relief. Elle fait appel aux superlatifs, accumulations de mots, comparaisons… Son pouvoir évocateur frappe l'imagination du lecteur.
Pour repérer une allégorie, il faut porter une attention particulière à un élément abstrait (le temps, l'amour, la mort, la tristesse, la justice, etc.) qui est imagé par des symboles (un objet, une plante, un animal, un humain, etc.) pour le rendre concret.