On distingue plusieurs types de douleur. Schématiquement, on distingue la douleur aiguë limitée dans le temps et qui disparaît avec le traitement de sa cause et la douleur chronique qui s'installe dans la durée et qui ne disparaît pas forcément, une fois traité le problème à l'origine du symptôme.
La douleur nociceptive est un signal envoyé au cerveau suite à une lésion ou une inflammation des tissus ou un traumatisme (muscles, articulations). Cette douleur est généralement provoquée par une coupure, une brûlure, un traumatisme…
Les symptômes
Elles sont ressenties comme des sensations d'écrasement, de broiement ou de torsion. Les douleurs neuropathiques sont plutôt ressenties comme des picotements, des fourmillements, des engourdissements, des démangeaisons, des brûlures ou des décharges électriques.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Ce sont les douleurs qui surviennent en cas d'altération du système nerveux, soit au niveau périphérique (section d'un nerf, zona) soit au niveau du système nerveux central qui véhiculent les signaux de la douleur (colonne vertébrale ou cerveau ).
En langage médical, l'hypoesthésie désigne donc une perte de sensibilité : celle-ci peut survenir au niveau de n'importe quelle partie du corps (visage, bras, jambes...) et même atteindre des zones assez inhabituelles (l'urètre, le sphincter anal, la langue...).
Il existe trois façons de classer la douleur : Temporelle : aiguë ou chronique. Étiologique : d'origine cancéreuse ou non. Physiologique : nociceptive, neuropathique, mixte.
Plusieurs types de douleurs
les douleurs inflammatoires (douleurs articulaires ou celles qui apparaissent lors d'une infection) ; les douleurs neuropathiques (associées à une lésion du système nerveux)
La douleur est habituellement divisée en deux catégories en fonction de sa durée : la douleur aiguë, intense mais souvent brève, Elle est ici considérée comme un symptôme. la douleur dite chronique ou pathologique, lorsque la sensation douloureuse excède trois mois et devient récurrente.
Le système le plus simple et le plus couramment utilisé est l'échelle numérique (EN) qui consiste à demander au patient de noter sa douleur de 0 à 10, 0 étant l'absence de douleur et 10 la douleur maximale imaginable.
La douleur aiguë joue un rôle d'alarme qui va permettre à l'organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique, chimique ou thermique : elle est liée à des stimulations intenses qui déclenchent immédiatement un mécanisme de transmission d'informations depuis les terminaisons nerveuses – les récepteurs ...
La douleur peut provenir d'une lésion tissulaire visible (piqûre, coupure), d'une lésion tissulaire invisible (blessure d'un organe intérieur) ou d'une lésion d'un nerf ou du système nerveux (zona). Elle peut aussi provenir de troubles psychiques.
L'anosognosie est un trouble neuropsychologique assez méconnu dans lequel le patient n'a pas conscience de la maladie, des difficultés et de ses répercussions sur sa vie quotidienne.
parésie n.f. Paralysie partielle entraînant une simple diminution de la force musculaire.
L'allodynie est une douleur provoquée par un stimulus qui ne cause habituellement pas de douleur.
Symptômes de la douleur neuropathique
La douleur neuropathique peut être perçue comme une sensation de brûlure ou de picotements, ou, parfois, comme une hypersensibilité au toucher ou au froid. L'hypersensibilité au toucher est appelée allodynie. Même un contact léger peut être douloureux.
La forme aigue de l'atteinte inflammatoire des nerfs est dénommée syndrome de Guillain-Barré. La forme chronique est appelée polyradiculoneuropathie inflammatoire chronique (PIDC). L'inflammation peut aussi viser les vaisseaux sanguins et être à l'origine de déficits multiples dénommés mononévrite multiple.
Le bout des doigts de la main arrive largement en tête ! C'est un médecin allemand nommé Ernst Weber qui l'a montré dès 1834, en mesurant la plus petite distance perçue entre deux points de stimulation sur différentes parties du corps à l'aide d'une sorte de compas.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
La pire douleur au monde : le SDRC
On l'appelle le syndrome douloureux régional complexe et c'est une maladie encore peu connue que l'on considère comme la pire douleur au monde. Il s'agit d'un trouble neurologique qui peut apparaître après un traumatisme physique, même bénin (une entorse par exemple).