Un saignement alarmant, qu'il faut distinguer d'une simple plaie, se reconnaît par sa rapidité à imbiber un mouchoir (en quelques secondes) et il ne s'arrête pas spontanément. Tout le monde peut être témoin ou victime d'une hémorragie accidentelle : plaie par arme blanche, coupure avec du verre...
hémorragie n.f. Saignement entraînant parfois une perte importante de sang. On distingue les hémorragies artérielles où le sang coule à flot par saccades, les hémorragies dites capillaires où le sang coule «en nappe» et les hémorragies veineuses où l'écoulement, qui peut être très important, n'est pas pulsé.
Une hémorragie est dite externe si le sang s'écoule directement à l'extérieur, interne si elle se produit dans une cavité (thorax, abdomen) ou dans un viscère (estomac, intestin) ; quand le sang sort par les voies naturelles (bouche, anus, urètre), l'hémorragie est dite secondairement extériorisée (→ circulation ...
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.
L'hémorragie artérielle, la plus grave, elle résulte de la rupture d'une artère, provoquant un saignement intense et potentiellement mortel. Une hémorragie externe se produit quand il y a un écoulement de sang qui s'effectue en dehors de l'organisme.
Un saignement est considéré comme excessif si l'une des situations suivantes se produit : Les femmes perdent plus d'une tasse de sang. Saturation de plus d'un tampon ou serviette par heure pendant quelques heures. Le sang contient de gros caillots sanguins.
La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
N'oubliez pas de consommer des aliments avec de la vitamine C pour aider votre corps à absorber le fer. Vous pouvez ajouter des tomates ou des fraises dans votre salade d'épinards, et manger des agrumes pour le dessert. Évitez de manger des produits laitiers (lait, yaourt, fromage) avec des aliments riches en fer.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Arrêtez le saignement par une compression directe avec la paume de la main ou les doigts. Si vous êtes seul ou ne pouvez pas maintenir la compression, fabriquez un tampon de tissu ou de papier épais et maintenez-le en place avec un lien large, non élastique et bien serré (faire un moins deux tours).
allonger la victime, surélever légèrement, si possible, la zone blessée, comprimer manuellement l'hémorragie, à l'aide de compresses ou de linge sec et non souillé : drap, torchon propre, serviette de toilette. Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement.
Regardez quand vous vous coupez la peau : c'est du sang rouge qui sort de la plaie ouverte. Si vous mettez un pansement dessus et que vous l'examinez le lendemain, vous verrez que le sang qui était rouge la veille est devenu brun. La couleur du sang apparaît plus foncée parce qu'il a réagi au contact de l'oxygène.
Le garrot : la pose d'un garrot pour stopper une hémorragie est une technique de secourisme qui nécessite d'être formé pour être utilisée. Il s'agit de comprimer l'artère du membre victime d'hémorragie externe. Il s'agit de compresser l'os contre l'artère afin de stopper toute circulation sanguine.
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
On appelle détresse circulatoire une atteinte de la fonction circulatoire dont l'évolution peut affecter, à court terme, les autres fonctions vitales de l'organisme (fonction respiratoire, fonction neurologique) et conduire au décès de la victime.
De nombreux facteurs peuvent entraîner une hémorragie interne. Parmi les causes les plus observées par le médecin urgentiste, il y a : "Un traumatisme, un choc d'une violence suffisamment importante pour abîmer un vaisseau ou un organe qui pourrait saigner.
Les saignements peuvent être artériels, veineux ou capillaires, avec des conséquences graves, rapides et difficiles à contrôler. Plusieurs facteurs peuvent causer une hémorragie interne, notamment les traumatismes violents, les maladies, les médicaments et les conditions telles que les hémorroïdes et l'endométriose.
Les saignements durent normalement entre 3 et 8 jours. Pour la plupart des femmes, les règles surviennent selon un cycle relativement régulier et prévisible. La durée des règles, du premier jour d'une menstruation au premier jour de la menstruation suivante, est habituellement de 21 à 35 jours.
A partir du deuxième trimestre de grossesse, les métrorragies peuvent être à l'origine d'une insertion anormalement basse du placenta dans l'utérus, ou encore d'un hématome rétro-placentaire – situé à l'arrière du placenta – qui réclament une consultation médicale en urgence.
Les trois principaux facteurs favorisant une épistaxis sont : l'irritation nasale, un air sec, ou encore une maladie sous-jacente comme l'hypertension artérielle.