Un échange est un flux qui circule entre deux acteurs économiques à l'occasion d'une opération économique. On distingue les flux réels, ou physiques, des flux monétaires, ou financiers. Les flux sont souvent la contrepartie d'un autre flux.
La structure régionale des échanges
On appelle communément ces trois zones : la Triade. L'Europe occidentale réalise 40 % des échanges, l'Asie 25% et l'Amérique du Nord 14%. Les pays d'Europe centrale et orientale qui représentaient 10% du commerce mondial à la fin des années 1980 n'en représentent plus que 3%.
On distingue deux types d'échanges commerciaux : le commerce extérieur ou le commerce intérieur. Le commerce extérieur est formé des échanges de produits entre les pays. Les produits qui "entrent" sur le territoire sont des importations, tandis que les biens et services qui "sortent" sont des exportations.
échange n.m. Action, fait d'échanger quelque chose, quelqu'un contre quelque chose, quelqu'un d'autre ; troc.
Les échanges internationaux désignent l'ensemble des transactions transfrontières qui peuvent se produire, tous les ans, entre les agents résidents d'une nation étudiée et ceux du reste du monde. Ils regroupent donc les flux de marchandises, de services, de travailleurs, de moyens de paiement, et de capitaux.
On distingue généralement quatre structures de marché (la concurrence, le monopole, l'oligopole et la concurrence monopolistique).
le marché des actions ; le marché des taux d'intérêt (marché obligataire, marché monétaire) ; le marché des changes (« forex »), où s'échangent des devises ; la bourse de commerce, où s'échangent matières premières, et produits de base.
I/ La nature et la mesure des échanges
Echanges de biens variés. Il peut s'agir de produits manufacturés (textile, électronique, électroménager), alimentaires (riz, fraises…), produits des industries extractives (pétrole, charbon, gaz, acier, fer, zinc…). On parle de flux réels.
– Le CtoC (ou C2C), abréviation du terme anglais consumer to consumer (échanges entre consommateurs) désigne l'ensemble des échanges de biens ou de services entre plusieurs consommateurs sans passer par un intermédiaire. Il s'agit essentiellement de la vente de produits d'occasion.
Les échanges se réalisent sur le marché où se confrontent l'offre et la demande. Néanmoins, pour que ce marché fonctionne, il est nécessaire que les différents agents économiques qui produisent ou consomment interagissent et que des règles viennent encadrer les flux d'échanges.
Les termes de l'échange sont le rapport, pour un produit donné, entre l'indice du prix des exportations et celui des importations, indices exprimés selon une même année de base.
Elles concernent une gamme de marchandises portant à la fois sur les produits agricoles locaux, les produits agricoles de réexportation, les produits manufacturés importés du marché international.
L'échange interentreprises, autre appellation du troc (ou « barter » en anglais), est l'opération économique par laquelle une entreprise cède la propriété d'un bien, d'un groupe de biens ou délivre un service à une autre entreprise et reçoit en retour un autre bien ou un service.
La concurrence directe, constituée de l'ensemble des entreprises proposant un produit ou service similaire à votre entreprise. La concurrence indirecte, constituée des entreprises proposant un produit ou service différent, mais répondant au même besoin que celui auquel votre entreprise cherche à répondre.
Les marchés peuvent être classés selon cinq critères : selon la nature des produits proposés (biens ou services), selon la taille (marché de masse ou niche), selon leur dimension géographique (local, régional, national ou international), selon la structure (marché générique, support ou principal) et selon la filière ( ...
Un marché se distingue grâce à trois éléments majeurs : l'offre, la demande et l'environnement. Ces éléments déterminent le dynamisme d'un marché.
La concurrence pure et parfaite est une structure hypothétique de marché définir au XIXème siècle ; Ses hypothèses sont l'atomicité, l'homogénéité, la fluidité, la transparence et la libre circulation des facteurs de production ; Sa théorie est le fondement de celle de l'équilibre général des marchés.
Il existe diverses formes de monopole : monopole institutionnel, monopole d'innovation et monopole naturel. Le prix y est en général supérieur et les quantités offertes y sont inférieures à celle d'une situation de concurrence pure et parfaite.
L'échange international se justifie par l'intérêt qu'y trouvent les coéchangistes : il s'agit de s'approvisionner en biens non disponibles sur le territoire national ou dont la qualité et le coût sont différents de ceux des biens que l'on trouve sur le territoire national.
Croissance du commerce
Le volume du commerce mondial est aujourd'hui environ 43 fois supérieur à celui enregistré aux premiers jours du GATT (soit une augmentation de 4 300% entre 1950 et 2021). La valeur du commerce mondial s'est envolée et est aujourd'hui près de 347 fois plus élevée qu'en 1950.
La «mondialisation» est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers.