Vous accompagner dans vos démarches et vous assister lors de vos rendez-vous médicaux. Être consultée par les médecins pour rendre compte de vos volontés si vous n'êtes pas en mesure d'être vous-même consulté.
Le patient peut s'opposer à ce que certaines informations soient communiquées à la personne de confiance ou à des membres de sa famille. Ces informations demeureront confidentielles, quelles que soient les circonstances.
Parmi ses missions, elle pourra vous accompagner dans vos démarches liées à votre santé et, si un jour vous êtes hors d'état d'exprimer votre volonté, elle sera consultée en priorité pour l'exprimer : elle pourra recevoir l'information médicale à votre place et sera votre porte-parole.
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance (parent, proche, médecin traitant..) qui pourra l'accompagner et l'assister dans ses démarches concernant sa santé ou témoigner de sa volonté auprès de l'équipe médicale dans l'hypothèse où elle serait hors d'état de s'exprimer.
La possibilité pour un usager pris en charge dans le système de santé de désigner une personne de confiance a été instaurée par la loi du 4 mars 2002.
La personne de confiance ne peut être qu'une personne ma- jeure, non protégée par une mesure de tutelle. Il n'est pas possible de désigner une personne de confiance suppléante. La mission de la personne de confiance est exercée à titre gratuit.
La personne de confiance peut être toute personne que vous connaissez suffisamment pour placer votre confiance en elle : parent, ami, médecin traitant ou médecin extérieur au CHR. La personne à prévenir a un rôle différent: elle est surtout la personne qui sera informée de votre présence au CHR.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
« Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. » (article L.
Observer le comportement de la personne. Regardez la personne dans les yeux. La plupart des gens pensent qu'il est possible d'affirmer qu'une personne ment en observant le sens dans lequel vont ses yeux. Si elle ment, elle regardera en haut et à gauche et si elle dit la vérité, elle regardera en haut et à droite.
D'où l'intérêt pour chacun de désigner une personne de confiance. C'est le meilleur moyen d'avoir la certitude que ses souhaits seront respectés et cela permet d'éviter des conflits familiaux. A noter : La mission de la personne de confiance ne concerne que la santé de la personne qui l'a désignée.
Ainsi la relation de confiance, c'est le lien qui unit deux personnes et qui leur permet de croire que l'autre ne le trompera jamais sur le plan moral, affectif, professionnel… Il faut savoir que la relation confiance peut être spontanée, c'est-à-dire qu'elle s'établie facilement et rapidement.
Faire confiance permet de se montrer soi-même, de diminuer la présence de son masque social. La confiance permettra (si les autres éléments de contexte s'y prêtent) le développement de l'intimité et d'un sentiment de sérénité et de bien-être. Sans confiance, pas de relations humaines.
2. Les principaux types de confiance. Les typologies sur la confiance s'inscrivent, pour la plupart, dans le cadre définit par Zucker (1986). Celui-ci distingue 3 formes de confiance : la confiance interpersonnelle, la confiance interorganisationnelle et la confiance institutionnelle.
Qui doit respecter le secret médical ? Chaque professionnel qui connaît ou suit votre état de santé doit respecter le secret médical. Exemples : médecin, infirmier, kinésithérapeute, psychologue, assistant social. Ainsi, un professionnel qui a des informations sur vous ne doit pas les communiquer à d'autres personnes.
Loi du 22 avril 2005 sur les droits des malades et à la fin de vie : elle renforce le droit de refus du patient d'être soigné et organise les situations particulières des personnes en fin de vie et des personnes hors d'état d'exprimer leur volonté.
C- Principe : Le refus de soins par le patient :
1111-4 du Code de la Santé Publique : «Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment».
La personne de confiance est désignée par un patient pour l'accompagner dans son parcours médical et le représenter pour ses décisions médicales au moment où le patient n'est plus en mesure de s'exprimer.
Ainsi, toute personne a le droit de refuser les soins qui lui sont proposés, et il en découle qu'un patient peut refuser d'être hospitalisé alors que son état de santé le nécessite, ou encore qu'il peut quitter à tout moment l'hôpital où il se trouve hospitalisé (point VI de la charte de la personne hospitalisée).
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Cependant, comme il est écrit précédemment, le sens de l'ouïe étant le dernier à quitter le corps, la personne mourante peut encore entendre ce que l'on dit mais ne peut répondre en raison de sa faiblesse. On doit continuer de lui parler et de la rassurer même si elle ne donne pas de signes qu'elle nous entend.
Sentiment de quelqu'un qui se fie entièrement à quelqu'un d'autre, à quelque chose : Notre amitié est fondée sur une confiance réciproque. 3. Sentiment d'assurance, de sécurité qu'inspire au public la stabilité des affaires, de la situation politique : La confiance des épargnants envers l'État.
Je soussigné(e) [prénom et nom], né(e) le [date de naissance] à [lieu de naissance], demeurant au [adresse], déclare désigner en tant que personne de confiance [Monsieur/Madame/le docteur] [prénom et nom], né le [date], demeurant au [adresse] et joignable par téléphone au [n° de téléphone] pour exprimer ma volonté si ...
Par proche, il faut entendre les concubins (personnes de même sexe ou de sexes différents vivant en union libre mais stable), les partenaires unis par un PACS, mais aussi les ami(e)s.