Durant sa mission, le salarié intérimaire bénéficie des mêmes droits que les autres salariés. Le salarié intérimaire perçoit une prime de précarité et une indemnité de congés payés à la fin de sa mission. Le contrat de mission peut être rompu, sous conditions.
Pendant sa mission, le salarié intérimaire : dispose des mêmes droits que les salariés de l'entreprise utilisatrice et bénéficie des mêmes équipements collectifs (transport, restauration, tickets restaurant, douches, vestiaires…) ; est placé sous l'autorité et le contrôle du chef de l'entreprise utilisatrice.
L'entreprise de travail temporaire dispose du pouvoir disciplinaire et peut mettre fin au contrat de mission du salarié en cas de faute grave de celui-ci, sans avoir alors à lui proposer de nouveau contrat ni à devoir lui verser les rémunérations dues jusqu'au terme de la mission.
L'inconvénient du travail temporaire est la précarité. L'intérimaire ne sait jamais quand il retrouvera une mission. Il doit s'adapter à chaque nouvel environnement et chaque nouvel employeur et ses revenus sont irréguliers. Enfin, un autre inconvénient du travail en intérim est le relationnel avec les banques.
Vos périodes de travail intérimaire sont prises en compte pour votre retraite. Si votre salaire annuel permet de valider 4 trimestres, votre durée d'assurance sera la même que si vous aviez travaillé en continu.
Les congés payés (CP) correspondent à 10 % de votre salaire brut + le montant de l'IFM. Ils seront payés à la fin de votre mission.
Les missions en intérim peuvent avoir un terme précis ou non mais celles-ci doivent avoir une durée maximale de 18 mois, renouvellement inclus. Si un salarié en CDI souhaite mettre fin à son contrat de travail, il lui suffit de donner sa démission.
La durée du contrat d'intérim dépend du motif invoqué sur le contrat. Pour un cycle de formation effectué en apprentissage, la durée maximale est de 36 mois, tandis qu'elle est de 9 mois pour une mission d'intérim dans l'attente de l'arrivée d'un salarié en CDI.
En tant qu'intérimaire, vous avez le droit de bénéficier des allocations chômage, après une mission ou pendant la durée de votre contrat de travail temporaire.
La prime de précarité, aussi appelée “indemnité de fin de mission”, est due aux intérimaires et aux salariés en CDD dont leur contrat de travail a pris fin à la date prévue. Elle représente 10% de la rémunération brute totale versée pour la mission effectuée et est destinée à compenser sa situation de précarité.
L'entreprise de travail temporaire et l'entreprise utilisatrice sont tenues, à l'égard des salariés mis à disposition, d'une obligation de sécurité de résultat dont elles doivent assurer l'effectivité, chacune au regard des obligations que les textes mettent à leur charge en matière de prévention des risques ...
Le CDI intérimaire parait une notion paradoxale puisque le CDI est à durée indéterminé et assure la stabilité de l'emploi alors que l'intérim est par définition un contrat à durée déterminé, incertain.
L'indemnité de fin de mission est égale à 10 % de la rémunération brute totale versée, renouvellement(s) du contrat inclus. Elle est payée par l'entreprise de travail temporaire (ETT) qui est l'employeur de l'intérimaire. L'indemnité doit être payée en même temps que la dernière rémunération issue du contrat.
La souplesse donne la possibilité à l'entreprise utilisatrice de réduire ou de prolonger la durée de la mission sans avoir à faire d'avenant au contrat de travail. La durée de souplesse varie selon la durée du contrat. Seul le client peut utiliser la souplesse.
Le contrat d'intérim est plus souple que le contrat de travail en CDD. L'entreprise peut par exemple avancer le terme de la mission de travail temporaire (à raison d'un jour pour 5 jours travaillés ou de 2 jours pour les contrats d'intérim inférieurs à 10 jours).
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Fautes pouvant entraîner une sanction
Non-respect des règles de discipline fixées par le règlement intérieur ou par note de service. Refus de se conformer à un ordre de l'employeur. Non-respect de l'obligation de discrétion et de loyauté Critiques, injures, menaces, violences.
Le salarié a-t-il droit à une indemnité de fin de mission ? Oui, cette indemnité destinée à compenser la précarité de l'emploi est au moins égale à 10 % de la rémunération totale brute perçue pendant le contrat.
L'intérimaire est rémunéré dans les mêmes conditions que les salariés permanents. Un jour férié et chômé, doit être indemnisé, sur la base horaire qu'il aurait dû effectuer habituellement, s'il avait travaillé ce jour-là, sans majoration. Il en va de même pour un jour férié travaillé.
Qui paie le salaire en intérim ? Pour travailler en intérim, la personne souhaitant devenir intérimaire doit s'inscrire dans une ou plusieurs agences d'intérim. C'est donc l'agence d'intérim qui rémunère l'intérimaire, car c'est son employeur.