le droit d'être soigné, protégé des maladies, d'avoir une alimentation suffisante et équilibrée. le droit d'aller à l'école. le droit d'être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d'abus et d'exploitation. le droit d'être protégé contre toutes les formes de discrimination.
« Jusqu'à sa majorité (18 ans), ce sont les parents qui décident du lieu de vie de l'enfant, ou le juge aux affaires familiales s'ils ne parviennent pas à trouver un accord. Un enfant mineur ne peut donc pas décider de son lieu de résidence, mais il peut donner son avis.
C'est vers 7 ans, le fameux âge de raison, qu'un enfant peut rester seul. Mais, quel que soit son comportement habituel, mieux vaut procéder par étapes.
Tu as le droit aussi d'avoir des relations personnelles avec tes grands-parents. la loi t'autorise aussi : A pratiquer un sport, avec accord de tes parents; A ouvrir un compte "jeune" dans une banque à partir de 12 ans, et un livret de caisse d'épargne, avec l'autorisation de tes parents.
Ainsi, si tu as moins de 18 ans, tu n'as pas le droit de sortir sans l'autorisation de tes parents – même si ça te contrarie. Quand Juliette, 17 ans, veut sortir le soir pour faire la fête, elle doit demander l'accord de ses parents tout en leur donnant le lieu où se déroule la soirée et les horaires prévus.
Aller chercher le pain à la boulangerie du quartier, les trajets vers l'école, rester une heure tout seul ou toute seule en attendant que les parents rentrent du travail, partir en colo ou camp de vacances l'été… L'autonomie s'acquiert au fur et à mesure et par étapes.
A partir de 7 ans, on parle de l'âge de raison, âge auquel il devrait en principe connaître les règles de sécurité. On peut donc imaginer qu'il est en mesure de garder un moment son cadet.
Les experts s'accordent toutefois pour déconseiller aux parents de laisser les enfants de 7 ans ou moins sans surveillance. Pour les autres, c'est une question de jugement. En général, un enfant de 12 ans peut rester seul plus de 3 heures en journée et, à partir de 16 ans, il peut rester seul pendant la nuit.
Le Conseil canadien de la sécurité recommande de ne pas laisser un enfant de moins de 10 ans seul ni un enfant de moins de 12 ans en surveiller un autre. Au début, un enfant devrait être laissé seul seulement pour de courtes périodes allant de 10 à 30 minutes.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
L'autorité parentale peut être retirée au parent qui représente un danger pour son enfant ou lorsqu'il se désintéresse de lui. Le retrait peut être total ou partiel et pour l'obtenir, il faut saisir le juge civil, avec l'assistance d'un avocat.
La mère devra rapporter la preuve qu'elle n'a pas accouché de l'enfant dont elle conteste la filiation. Le père devra prouver qu'il n'est pas le père biologique de l'enfant. Toute autre personne qui agit en contestation de la filiation devra pour sa part rapporter la preuve de son lien biologique avec l'enfant.
Vous avez le droit à la vie, à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté. Par exemple, vous avez le droit d'être protégé contre les menaces d'agression ainsi que contre les agressions physiques et psychologiques. Vous avez le droit à la liberté de conscience et de religion.
Devoir de protection et d'entretien
Les parents doivent veiller sur sa sécurité et contribuer à son entretien matériel et moral, c'est-à-dire le nourrir, l'héberger, prendre des décisions médicales, surveiller ses relations et ses déplacements...
- Depuis le 22 décembre dernier et l'adoption du projet de loi "égalité et citoyenneté", "tout recours aux violences corporelles" est interdit dans l'exercice de l'autorité parentale. En clair : les parents n'ont plus le droit de donner une fessée ou une gifle à leurs enfants.
Les négligences sont le fait, pour la personne responsable de l'enfant (parents, grands-parents, etc.), de le priver des éléments indispensables à son bon développement et à son bien-être. Il peut s'agir par exemple de privations de nourriture, de sommeil, de soins, d'attention…
Cette inquiétude peut devenir paralysante quand l'estime de soi du jeune est trop basse, et provoquer des comportements d'évitement. L'adolescent se met lui-même en échec en ne travaillant pas. Ainsi, il pourra dire que son échec est la faute de son manque de travail, pas de son manque de talent.
Vers 10 ans, il devient capable d'aller seul à pied à l'école ou de faire une petite course de proximité… Mais attention ! Cela dépend de la maturité de chaque enfant, de la distance qui vous sépare de l'école ou du commerçant et de la dangerosité du parcours.
Il aime l'école, car il y développe des relations sociales, y vit des défis et y approfondit des connaissances. Il est maintenant capable de comprendre des phénomènes plus complexes et abstraits, nécessitant des connaissances de base, un raisonnement et une logique.
À 5 ans, un enfant est en mesure de participer aux tâches ménagères à la maison. En plus de rendre service aux autres, confier des responsabilités à un enfant est bénéfique pour son développement. Si votre enfant a moins de 5 ans, consultez notre fiche Faire participer les enfants aux tâches ménagères.
Trajets en France : Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés d'une personne majeure. Les enfants âgés de 12 à 16 ans peuvent voyager seuls s'ils sont munis d'une autorisation de voyager seul dûment complétée et signée par leur représentant légal ou leur tuteur (exemple d'autorisation à remplir).
Vers 3 ½ ans, l'enfant commence à dessiner des bonshommes « têtards » : un cercle représente la tête, à laquelle il ajoute des yeux. Les bras, représentés par des traits horizontaux, sortent de chaque côté de cette tête. Les jambes, représentées par des lignes verticales, sont accrochées au bas de la tête.