Retirer seule de l'argent à la banque, porter un pantalon, choisir sa profession, se remarier librement, avoir l'autorité parentale... Ces droits, les femmes en étaient privées il y a encore peu de temps. Petit rappel historique en cette journée internationale des droits des femmes.
Nulle part les droits des femmes ne sont définitivement acquis : en Europe, les femmes voient le droit à la maîtrise de leur corps remis en cause par des forces conservatrices.
Avant la Révolution, les femmes étaient considérées comme des citoyennes passives. Elles n'avaient donc pas le droit de participer aux votes et d'exprimer leurs choix politiques.
1907 : La loi accorde aux femmes mariées la libre disposition de leur salaire. 1909 : Institution d'un congé de maternité de 8 semaines sans rupture de contrat mais sans traitement. 1924 : Les programmes de l'enseignement secondaire ainsi que le baccalauréat deviennent identiques pour les filles et les garçons.
Les femmes étaient strictement astreintes à la monogamie, l'adultère sévèrement réprouvé. Seul le rôle de mère était valorisé, et l'exercice de toute profession constituait une forme de déchéance sociale, à l'exception de fonctions religieuses ou honorifiques.
En 1975 est instauré le divorce par consentement mutuel. C'est également dans les années 1970 que les femmes peuvent enfin accéder à la libre maîtrise de leur maternité. La loi Neuwirth de 1967 autorise la contraception et celle de 1974 permet sa prise en charge par la Sécurité sociale.
Quels sont les difficultés que rencontrent les femmes ? Egalité salariale, conciliation famille-travail, fertilité, rivalité homme-femme, chômage et temps partiel, pauvreté, solitude : que la tâche de la femme est complexe et que ces chemins sont semés d'embûche !
Ceux-ci abordent les principaux états de la femme : épouse, mère, veuve [26] cit., Article I, de l'occupation, Art. II, du…, ainsi que les principaux devoirs d'une femme mariée : la pratique de la religion, l'éducation des enfants, les relations avec son mari, et plus généralement les mœurs.
Les droits des femmes sont des droits humains !
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
La République Centrafricaine, le Niger, l'Afghanistan, le Tchad, le Mali et la Guinée suivent dans le bas du classement. Le travail, source de revenu, est un premier pas vers l'indépendance des femmes que de nombreux pays ne veulent pas franchir.
1944 : Droit de vote des femmes
Celles qui le souhaitent pourront voter pour la première fois lors des élections municipales d'avril 1945. Ce droit de vote est obtenu pratiquement un siècle après l'instauration du suffrage universel masculin de 1848.
Dans la vie privée, les femmes et les hommes ont les mêmes droits face au mariage et à l'éducation des enfants. Ils ont les mêmes chances d'être élu et d'exercer des fonctions importantes, comme maire ou président de la République.
Niveau de diplôme, accès à l'emploi et aux postes de cadres, salaires et pensions de retraites, présence dans la vie politique, partage des temps domestique et parental : dans tous ces domaines, les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent lentement sur les décennies passées, ce dont on peut se réjouir.
Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d'éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l'égalité est loin d'être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment.
La pauvreté des femmes, leur manque d'autonomie et le fait qu'elles ne sont pas prises en compte dans les politiques sociales et éco- nomiques peuvent les exposer à un risque accru de violence, laquelle entrave le développement social et économique ainsi que la réalisation des objectifs du Millénaire.
Aujourd'hui, partout dans le monde, les femmes sont victimes de violences : mariages forcés, utilisation du viol comme arme de guerre, mutilations sexuelles (une partie du sexe est coupée), interdiction d'aller à l'école… Et en France ? Le combat des femmes a permis des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire !
Aujourd'hui, celui-ci est largement déterminé par les hommes. Les femmes sont encore fortement sous-représentées dans les postes de direction et de gestion, ce qui ne leur donne qu'une influence limitée sur les politiques. En outre, les femmes courent les plus grands risques de pauvreté et de violence.
Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l'oppression. Article 3. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Visant à parachever l'émancipation économique des femmes, la loi du 24 décembre 2021 visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle, dite « loi Rixain » impose des quotas dans les postes de direction des grandes entreprises à horizon 2030 : 40 % de femmes cadres dirigeantes, sous peine de pénalités ...
Malgré Olympe de Gouges qui publie, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : "La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits" (art. 1er), la Révolution française ne modifie pas la condition des femmes et ne leur ouvre pas le chemin de la citoyenneté.
Une femme moderne est une femme libre de ses choix. Certes, la liberté absolue n'existe pas, cependant, une femme moderne doit pouvoir, à l'instar de l'homme et à contraintes égales, prendre les décisions qu'elle estime lui convenir à elle et aux personnes qu'elle souhaite intégrer dans sa réflexion.
Les femmes en France ont joué un rôle important dans l'histoire et la société françaises. Les femmes françaises ont obtenu le droit de vote en 1944, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors, les femmes ont progressivement acquis une influence et un pouvoir politique en France.
Elles étaient brasseuses, forgeronnes, poètes à la cour, enseignantes, marchandes, maîtresses artisanes, et elles étaient également propriétaires de terres. Leur dot était souvent accompagnée d'instructions imposant qu'elles conservent leurs terres, peu importe la volonté du mari.