Présentes dans les contrats qui précèdent la vente d'un logement, les conditions suspensives suspendre les effets de l'avant-contrat jusqu'à l'arrivée d'un terme futur et incertain. Si ce dernier ne se réalise pas dans le délai convenu, la promesse devient nulle et les parties sont libérées de leurs obligations.
La condition suspensive dans un compromis de vente permet de conditionner la vente à la survenance d'un évènement futur et incertain. Si le compromis de vente comporte une condition suspensive d'obtention d'un prêt immobilier, l'acquéreur pourra renoncer à la vente s'il n'obtient pas celui-ci.
Si, par exemple, l'acquéreur n'a pas pu obtenir son financement et qu'il en justifie, il pourra dès lors renoncer à la vente en informant dans les délais requis le vendeur. Ce dernier devra alors lui restituer son indemnité d'immobilisation et chacune des parties reprendra sa liberté. L'avant-contrat sera réputé caduc.
Pour faire valoir la non-réalisation d'une clause suspensive et faire annuler l'avant-contrat, l'acquéreur doit informer le vendeur par lettre recommandée avec accusé de réception. Il doit produire tous les documents nécessaires pour prouver la non-réalisation de la clause.
Condition suspensive de prêt
En effet, la loi dite SCRIVENER fixe les conditions légales d'application de cette dernière.
La loi fixe la durée minimale d'une condition suspensive à un mois, dès la signature du compromis de vente. Le plus souvent, le délai fixé par la clause suspensive du contrat varie de 45 jours à 2 mois. Ce délai est prévu pour permettre l'obtention d'une réponse des organismes de prêt.
Pour renoncer formellement à la condition suspensive d'obtention de prêt, vous devez apporter la preuve que vous avez bien compris que vous ne bénéficierez pas de la protection qu'elle apporte.
Comment l'acheteur fait-il pour se rétracter ? Il lui suffit pour cela d'adresser un courrier à son vendeur en recommandé avec accusé de réception l'informant de son souhait de renoncer à la vente. En revanche, si l'acheteur ne le fait pas dans les dix jours, il est définitivement engagé.
L'obtention du prêt : une condition suspensive obligatoire
Si l'acquéreur n'obtient pas son accord de prêt immobilier dans les délais convenus (minimum 1 mois, mais généralement 60 jours), il peut renoncer à la vente sans qu'aucune pénalité ne lui soit appliquée.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Selon la loi, l'emprunteur a 10 jours pour se rétracter dans le cadre d'un crédit immobilier et 14 jours pour un crédit à la consommation. Si vous acceptez l'offre, les organismes de financement ne peuvent aucunement revenir sur leur décision.
Lorsque le prêt est refusé, la vente n'a pas lieu et l'acheteur n'a rien à payer au vendeur. Si l'acheteur avait versé des sommes au vendeur, le vendeur doit les lui rembourser, sans retenue ni indemnité.
La vente en cascade consiste en un enchaînement de transactions immobilières permettant l'achat futur d'un nouveau logement, financé par la vente d'un bien immobilier.
pose la règle de la rétroactivité de la condition : “La condition accomplie a un effet rétroactif au jour auquel l'engagement a été contracté.” Tout se passe comme si l'obligation était née pure et simple au jour de la conclusion du contrat; elle est censée n'avoir jamais été éventuelle. » (Notre gras.)
Les frais d'acquisition sont toujours à charge de l'acquéreur si la vente aboutit. On dit qu'il paie les « frais de notaire ».
Généralement, le montant de l'indemnisation est prévu par une clause de dédit ou une clause pénale dans le compromis de vente et son montant varie souvent entre 5 % et 10 % du montant de la transaction. Le dépôt de garantie versé par l'acquéreur pourra dans ce cas servir à régler le montant dû.
Les indemnités pour annulation d'un compromis
Le vendeur peut obliger l'acquéreur à lui régler 5 à 10 % du prix de vente en guise d'indemnités d'annulation. En cas de refus, le Tribunal de grande instance demeure compétent et peut être saisi pour faire valoir ce droit.
Généralement, la durée maximale de validité du compromis de vente est comprise entre 3 et 4 mois. A la date prévue, si toutes les conditions sont réunies, le notaire convoque les 2 parties pour la signature de l'acte de vente définitif.
le vendeur peut se rétracter avant la signature du compromis, en l'absence d'offre d'achat écrite ou d'un autre document écrit matérialisant l'accord des deux parties sur le prix de vente ; le vendeur, en revanche, ne peut pas se rétracter si un tel document a déjà été établi.
L'acheteur peut demander la prorogation de la condition suspensive liée à l'obtention du prêt si sa demande de prêt est en cours. Si le vendeur est d'accord, il faut faire rédiger par le notaire un avenant au compromis de vente pour modifier sa durée de validité.
Une condition suspensive est une condition inscrite dans le compromis ou la promesse de vente. Elles sont également inscrites dans l'acte de vente. Elles ont le pouvoir d'annuler un contrat si elles ne sont pas réalisées.
Ainsi, par exemple, si l'acquéreur achète à condition d'obtenir un prêt d'un montant de 150.000 €, sur 15 ans, au taux maximal de 0,95 %, il ne peut prétexter un refus de prêt sur 20 ans. En revanche, si on lui propose un prêt sur 15 ans à 1,05 %, il peut refuser.
Il s'écoule en moyenne 45 jours entre l'accord de principe et l'offre de prêt. Ce délai est purement indicatif et peut varier selon les établissements prêteurs.