l'augmentation de la radiation ultraviolette (4 % par 300 mètres) qui peut causer des coups de soleil, un cancer de la peau, une kératoconjonctivite (cécité des neiges) et des cataractes; la déshydratation « pernicieuse » due à l'effort physique et à une diminution de l'humidité.
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
Quand l'altitude augmente, le taux d'oxygène dans l'air reste constant, mais la pression atmosphérique diminue, ce qui entraîne une raréfaction de l'air et une moindre disponibilité de l'oxygène.
Pendant les premiers jours, on observe une augmentation de la fréquence cardiaque. Celle-ci s'abaisse par la suite, mais demeure cependant plus élevée que sa valeur usuelle au niveau de la mer.
Plusieurs études ont montré que grâce à l'altitude (hypoxie), on pouvait obtenir les mêmes bénéfices (cardio-respiratoires, condition physique, composition corporelle) qu'un programme d'entraînement en normoxie (en plaine), mais avec une intensité plus faible, par exemple en marchant plus lentement.
Pour bénéficier des effets protecteurs de l'altitude sur notre cœur et nos vaisseaux et, plus généralement, sur notre organisme, Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, recommande de monter entre 1000 et 1500 m et d'y faire « de l'exercice à intensité modérée, ...
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène.
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma.
L'altitude et le fait que la pression atmosphérique y soit plus faible provoquent une expansion du gaz présent dans votre tube digestif. De nombreuses personnes souffrent ainsi de flatulences, de ballonnements et de nombreux autres problèmes intestinaux.
un des premiers signes de l'altitude c'est l'augmentation du nombre de réveils nocturnes. cela donne parfois l'impression de ne pas avoir dormi. le remède c'est l'acclimatation et donc le temps.
Cela peut se traduire par des troubles de la mémoire, de l'attention et de la concentration. Cyanose : La cyanose est un signe visible d'un manque d'oxygène. Elle se caractérise par une coloration bleuâtre de la peau, en particulier au niveau des lèvres, des ongles et des extrémités.
Le mal aigu des montagnes (MAM) est un trouble causé par une montée trop rapide en haute altitude, qui entraîne une baisse de la pression et de l'oxygène dans l'air. Il se manifeste par des maux de tête, nausées, vomissements, de la fatigue ou des vertiges.
Les maladies d'altitude sont provoquées par la baisse de la disponibilité en oxygène à haute altitude. Le mal aigu des montagnes, la forme la plus modérée, est caractérisée par des céphalées plus une ou plusieurs manifestations systémiques (p. ex., fatigue, symptômes gastro-intestinaux, vertiges persistants).
La montagne a cet avantage d'offrir des journées douces (voire chaudes) et des soirées fraîches. On sait également qu'on dort généralement mieux dans une pièce moins chauffée que le reste de l'habitation.
Inévitables apnées du sommeil
Ce qui induit d'abord un mauvais sommeil en montagne est un phénomène indépendant de notre volonté. À partir de 2 300 m d'altitude en moyenne, nous sommes tous soumis à l'hypoxie, c'est-à-dire la moindre disponibilité de l'oxygène dans l'air.
L'ensemble des études portant sur l'évolution du comportement alimentaire des sportifs lors de stages en altitude ou d'ascensions en haute montagne révèle qu'il est profondément perturbé. On constate en effet qu'en situation d'altitude, les sportifs réduisent leurs apports alimentaires.
Adaptation physiologique au manque d'oxygène
Plus on s'élève en altitude, plus le contenu en oxygène et en gaz carbonique dans le sang diminue.
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.
Notre organisme s'adapte, en général, au manque d'oxygène dans l'air respiré en augmentant son travail cardio-respiratoire. La fréquence cardiaque et la respiration augmentent sensiblement.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois.
La meilleure mesure de prévention pour éviter le mal des montagnes est de laisser le temps à l'organisme de s'accoutumer à une altitude plus élevée.
En haute montagne, l'altitude, le froid, la versatilité du terrain, l'isolement et l'immensité sont autant de facteurs qui attirent, mais génèrent parfois une angoisse diffuse.
Une autre manœuvre, dite "d'habituation", peut-être réalisée chez soi : assis sur votre lit, vous devez tourner la tête à 45 ° vers la droite et vous coucher sur le côté gauche, puis vous asseoir à nouveau et tourner la tête à gauche en vous couchant vers sur le côté droit.