Le THS (oestrogène avec ou sans progestatif) est efficace pour atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale, mais que l'utilisation du THS , même à court terme, est liée à l'accroissement des risques de caillots de sang, d'accidents cérébrovasculaires et des maladies coronariennes.
Cela peut être des bouffées de chaleur, des suées nocturnes, des maux de tête, une sensation de fatigue, des troubles du sommeil, une irritabilité ou des douleurs articulaires.
graines de lin, de tournesol, etc.
Essentielle, cette dernière est à la base du développement des organes sexuels tels que les seins et les parties génitales. Son rôle est aussi primordial quant à la régulation du cycle menstruel, au désir sexuel, au métabolisme de régénérescence des os et à l'hydratation de la peau.
Les oestrogènes agissent sur le système uro-génital, la glande mammaire, le squelette, la peau et les muqueuses, le système cardiovasculaire, le cerveau, le système digestif. Après la ménopause, les taux d'oestrogènes diminuent de manière importante puisque les ovaires cessent d'en produire.
L'œstradiol appartient à la classe des médicaments appelés estrogénothérapie substitutive. Ce médicament s'utilise pour prendre en charge les symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur, l'irritation du vagin et les troubles du sommeil.
L'estradiol est l'estrogène le plus utilisé en France actuellement. Il est le plus souvent prescrit en association avec la progestérone ou un de ses dérivés (voir ci-dessous). L'estriol (PHYSIOGINE) est un estrogène également prescrit dans le traitement de la ménopause. Ses effets à long terme ne sont pas connus.
Avec la progestérone, les œstrogènes régulent le cycle menstruel de la femme ; Ils modifient la glaire cervicale, sont liés à la libido et à la lubrification vaginale. A la ménopause, les ovaires deviennent inactifs et ne produisent donc plus d'œstrogènes.
Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires et par le placenta. Certains œstrogènes sont également produits en petites quantités par d'autres tissus tels le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux.
Les carottes. Leur consommation régulière permettrait de réduire le taux d'œstrogène circulant dans le sang. Ce sont les fibres présentes dans les carottes qui se lient aux hormones non utilisés pour qu'ils soient évacués de l'organisme.
Les phytoestrogènes stimulent la synthèse des hormones sexuelles des femmes : les estrogènes (estradiol, estrone et estriol) et la progestérone. En stimulant ces hormones sexuelles, il fait grossir la poitrine, et accessoirement, le fenugrec stimule la libido féminine.
Non. Un traitement hormonal bien équilibré n'entraine pas de prise de poids comme l'ont confirmé plusieurs études scientifiques.
DHEA : l'hormone de jeunesse pour une belle peau.
Ce qui aide à la ménopause
Œstrogène végétal: le soja, les graines de lin et le trèfle rouge contiennent des substances analogues aux œstrogènes, qui atténuent les bouffées de chaleur. Le millepertuis: des études établissent l'effet antidépresseur du millepertuis, surtout sous forme d'extrait concentré.
La leptine est une hormone digestive peptidique qui permet à la fois de réguler les réserves lipidiques de l'organisme et de stimuler la satiété. C'est d'ailleurs pourquoi elle est aussi nommée "hormone de la satiété".
La prise d'un traitement hormonal substitutif à la ménopause accroît légèrement les risques de thrombose veineuse. Il s'agit de la formation d'un caillot dans une veine, provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire. Une thrombose artérielle (formation d'un caillot dans une artère) est également possible.
Les effets secondaires recensés du traitement hormonal sont : saignements vaginaux, ballonnements, hypersensibilité des seins, maux de tête, nausées, vaginites et démangeaisons vaginales, crampes dans les jambes, sautes d'humeur et perte d'appétit sexuel.
Modalités de l'arrêt du traitement
Diminuer le dosage oestro-progestatif de 50% sur un mois. Si apparition de symptômes gênants : reprendre le dosage initial. En l'absence d'apparition de symptômes gênants : arrêter le traitement le mois suivant.
Si on a des troubles type bouffées de chaleur, insomnies, sécheresse vaginale rebelles aux traitements non hormonaux : c'est le traitement hormonal qui est le plus efficace.
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).