Le monoxyde de carbone provoque une asphyxie des cellules du sang. Il existe deux types d'intoxication : l'intoxication faible dite « chronique » qui se manifeste par des maux de tête, des nausées, une confusion mentale.
Ce phénomène entraîne une diminution de la capacité sanguine à transporter l'oxygène, une plus grande difficulté à relarguer l'oxygène au niveau tissulaire et une asphyxie parfois mortelle. La gravité de l'intoxication est fonction de la quantité de monoxyde de carbone (CO) fixée par l'hémoglobine.
Les premiers symptômes et les plus fréquents sont des céphalées, des asthénies, des nausées et vomissements. Ces signes peuvent parfois orienter le diagnostic à tort vers d'autres pathologies (intoxication alimentaire récente ou récidivante sans diarrhée, syndrome grippal sans fièvre).
C'est la concentration de CO dans les tissus qui va entraîner les lésions ou la mort des cellules et déterminer la gravité de l'intoxication.
Cette mesure de CO est obligatoire pour toutes les chaudières (à l'exception des chaudières étanches pour lesquelles cette mesure peut être réalisée). Si ce taux est inférieur à 20 ppm, la situation est normale. S'il est compris entre 20 et 50 ppm, il y a une anomalie dans le fonctionnement de votre appareil.
Le détecteur de monoxyde de carbone est un petit boitier qui se fixe dans le logement pour analyser l'air ambiant. Dès qu'il détecte une trop forte concentration de monoxyde de carbone dans l'air de la maison, il émet aussitôt une sonnerie afin d'alerter les occupants .
Le CO ne prend pas seulement la place de l'oxygène sur l'hémoglobine, il augmente également l'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène et diminue la délivrance d'oxygène au niveau des tissus.
Parmi les symptômes récurrents qui alertent sur une possible intoxication au monoxyde de carbone, on retrouve notamment les maux de tête et de ventre, les troubles de la vision et de la respiration, les vertiges et même l'évanouissement, qui peut conduire à la mort dans l'heure.
Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres. Arrêter si possible les appareils à combustion. Faire évacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants.
Installez un avertisseur de monoxyde de carbone. dans les endroits où il y a des sources de ce gaz. N'utilisez pas les appareils ou véhicules pouvant dégager du monoxyde de carbone à l'intérieur d'une pièce, d'un abri ou d'un véhicule. Respectez les règles d'entretien et de sécurité de l'appareil.
La meilleure et la plus simple façon de savoir s'il y a du monoxyde de carbone à l'intérieur de votre maison est d'utiliser un détecteur. En fait, la plupart des codes du bâtiment exigent une alarme de monoxyde de carbone.
Intoxication chronique
Ce type d'intoxication se caractérise par des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements et une fatigue persistante. Après un certain temps, l'intrication des symptômes avec les répercussions psychiques d'un malaise chronique complique le diagnostic.
Des appareils de chauffage mal entretenus et une mauvaise aération des locaux peuvent provoquer ce type d'intoxication. La présence de ce gaz résulte en effet d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, charbon, gaz, fioul...
Il s'agit habituellement d'une intoxication collective ou familiale. Elle est provoquée par la combustion incomplète de charbon, de bois, de gaz naturel, de gaz de pétrole liquéfié ou d'un autre hydrocarbure, dégageant une grande quantité de CO.
Le monoxyde de carbone modifie la dissociation oxygène-hémoglobine de telle manière qu'il diminue la libération d'oxygène dans les tissus. Les organes et tissus à forte consommation en oxygène sont donc les plus sensibles à cette hypoxie : cœur, cerveau, les muscles squelettiques ainsi que le fœtus [11].
Le monoxyde de carbone est plus léger que l'air et peut se déplacer dans votre domicile ou votre chalet à n'importe quelle période de l'année. Le risque est toutefois le plus élevé durant les mois d'hiver car la plupart des maisons au Canada sont habituellement chauffées par : des fournaises.
Les symptômes d'une intoxication alimentaire se manifestent généralement dans les premières heures qui suivent la consommation d'aliments contaminés. Ils apparaissent parfois dans les 24 heures et peuvent durer jusqu'à plusieurs jours. Les symptômes peuvent inclure : Nausées ou vomissements.
Les symptômes de l'intoxication alimentaire sont essentiellement les vomissements et la diarrhée. On peut aussi souffrir de crampes abdominales.
des anti-vomitifs pour calmer les vomissements de l'intoxication ; le Smecta (pansement digestif) est conseillé dans le traitement des diarrhées de l'intoxication alimentaire ; un antispasmodique (type Spasfon) contre les crampes d'estomac ; kit de réhydratation orale contenant des sels minéraux pour se réhydrater.
Le monoxyde de carbone provient de la combustion incomplète de matières carbonées (gaz naturel, bois, charbon, butane, essence, fioul, pétrole, propane). Ce phénomène est dû à : une quantité insuffisante d'oxygène dans l'air (pièce calfeutrée, aération insuffisante, entrée d'air bouchée…)
Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de carbone (CO2) sont tous deux des composés du carbone. Le CO entrave le transport de l'oxygène dans le corps. Un niveau élevé de CO dans l'air est mortel. Le CO2 est présent en quantité limitée dans notre atmosphère et est moins nocif.
Au-delà, en cas de forte exposition, au delà de 1000 PPM, le risque devient rapidement mortel.