Comme tout traitement, l'immunothérapie peut entrainer des effets secondaires. La fatigue est l'un d'eux (1). En effet, l'immunothérapie stimule l'immunité. Ce surcroit de travail immunitaire entraîne des réactions inflammatoires qui sont fatigantes pour l'organisme.
L'immunothérapie peut guérir ou prolonger de plusieurs mois l'espérance de vie, initialement très courte, de patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé. Malheureusement, moins de la moitié des patients répondent à ce traitement.
« Pour la majorité des patients, si réponse il y a, elle est constatée après 2 ou 3 mois d'immunothérapie. Chez certains, c'est (beaucoup) plus rapide : on peut voir une différence après la première infusion.
Pour le mélanome, il semble bien établi qu'il n'y a pas de risque à arrêter une immunothérapie chez les patients en réponse complète après au moins six mois de traitement.
Immunotherapie. L'utilisation d'interféron alpha et d'interleukine-2 peut provoquer une forme légère de perte des cheveux. La chevelure s'éclaircit mais ne tombe pas entièrement. Les cheveux repoussent ensuite rapidement.
Une des principaux avantages de l'immunothérapie tient à son efficacité potentielle sur un grand nombre de patients atteints d'une tumeur bronchopulmonaire. Jusqu'à présent, les grandes avancées thérapeutiques étaient réservées à une petite proportion de malades, comme celles des non-fumeurs pour les thérapies ciblées.
L'immunothérapie est une nouvelle forme de chimiothérapie utilisée dans de nombreux cancers, dont le cancer du poumon.
Ils font s'accroître le tissu adipeux tout en entraînant une baisse de la masse musculaire. Ainsi, « environ une femme sur deux prend entre 3 et 5 kg au cours de ses traitements, voire jusqu'à six mois après leur interruption. Et pour certaines, la surcharge peut atteindre 12 kg », selon Rose Magazine.
Actuellement, l'immunothérapie fait déjà partie du traitement standard d'une série de cancers, notamment le mélanome, le carcinome pulmonaire non à petites cellules, le cancer du rein, le cancer de la vessie, certains cancers de la tête et du cou, le lymphome hodgkinien et certaines formes de leucémie.
Qui peut bénéficier de l'immunothérapie ? "Tous les patients peuvent avoir accès à l'immunothérapie, il n'y a que peu de contre-indications et pas de condition d'âge" note le médecin oncologue.
Les immunothérapies ne sont efficaces que chez 30 % des patients. La première priorité des chercheurs est donc de mieux comprendre les mécanismes de l'immunité anticancer, pour améliorer l'efficacité des approches d'immunothérapie et en développer de nouvelles.
L'Institut Curie inaugure le premier Centre d'Immunothérapie des cancers en France | Institut Curie.
Votre cancer est en rémission lorsque, suite au traitement, votre état de santé s'améliore et que vous ne présentez plus aucun signe de la maladie.
Contrairement à la chimiothérapie, qui cherche à détruire la tumeur, l'immunothérapie aide le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses et à s'en débarrasser.
"Oui aujourd'hui on peut guérir d'un cancer du poumon", répond le Pr Jacques Cadranel, Chef du Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique à l'hôpital Tenon (Paris).
Ainsi, si l'immunothérapie ne parvient pas à fonctionner chez certaines personnes, c'est parce que les lymphocytes tueurs, une des composantes majeures de notre système immunitaire, sont inopérant face aux cellules cancéreuses qu'elles ne savent pas désigner.
La chirurgie
Elle est utilisée dans environ 80 % des cas et reste donc le principal traitement du cancer. Sa visée est curative (lorsqu'elle permet de retirer 100 % des cellules tumorales).
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.
On dit d'un cancer qu'il est avancé lorsque la guérison est peu probable. Dans un tel cas, les soins seront axés différemment, non seulement au niveau physique mais aussi sur le plan affectif ou pratique.
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Les micro nodules pulmonaires sont le plus souvent bénins. Ils apparaissent au cours d'une infection (bronchiolite par exemple) et disparaissent spontanément en même temps que la maladie.
L'immunothérapie est une approche thérapeutique qui agit sur le système immunitaire d'un patient pour lutter contre sa maladie. Dans le cas du cancer, elle ne s'attaque pas directement à la tumeur, mais stimule les cellules immunitaires impliquées dans sa reconnaissance et sa destruction.