Annoncé en 2018, le Plan Biodiversité est orienté autour de cinq enjeux principaux pour préserver les milieux, protéger les écosystèmes et espèces menacées, permettre la transition des modèles de production et de consommation, prendre en compte le lien entre santé et environnement et préserver la mer et le littoral.
La biodiversité limite l'insécurité alimentaire et constitue un formidable réservoir de gènes pour les biotechnologies, notamment dans les domaines agricole et médical. Pour la conserver de façon durable, il faut entretenir un réseau mondial de réserves naturelles en associant les populations locales à leur gestion.
État actuel de la planète et de la biodiversité
Gilles Boeuf fait état de l'érosion de la biodiversité et présente les quatre grands facteurs qui peuvent être associés à cette dynamique : destruction et pollution, surexploitation des ressources, dissémination d'espèces, changement climatique.
Des écosystèmes sains sont essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable et espérer limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C. Cette COP doit permettre de parvenir à un accord historique pour contribuer à stopper voire inverser la perte de biodiversité d'ici la fin de la décennie.
La biodiversité nous aide à lutter contre le changement climatique et à nous y adapter, et réduit l'impact des risques naturels. Étant donné que les organismes vivants interagissent dans des écosystèmes dynamiques, la disparition d'une seule espèce peut avoir un impact considérable sur la chaîne alimentaire.
Les principales causes d'érosion de la biodiversité
La surexploitation d'espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage… Les pollutions de l'eau, des sols et de l'air. L'introduction d'espèces exotiques envahissantes, comme le frelon asiatique, l'ambroisie, la grenouille taureau...
L'objectif général de la COP 21 reprend celui annoncé lors de la Conférence de Copenhague : limiter à 2°C le réchauffement planétaire par rapport à 1850 ; il va même un peu plus loin en ajoutant que les efforts des Etats doivent s'intensifier pour espérer limiter l'augmentation généralisée des températures à 1,5°C.
Zoom sur les enjeux de la COP 27
L'engagement des pays développés à mobiliser annuellement 100 milliards de dollars pour accompagner les pays en développement dans le cadre du changement climatique. La mise en place d'un marché du carbone animé par des crédits carbones pour compenser des émissions importantes.
Les COP, c'est quoi ? Ce sont les conférences des Parties (États signataires) à la CCNUCC : Conferences of the Parties (COP). Elles se tiennent chaque année depuis 1995. La seule exception concerne la COP26 reportée d'un an en raison de la pandémie de Covid-19.
Les causes de l'érosion de la biodiversité
la surexploitation d'espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage, etc. ; les pollutions de l'eau, des sols et de l'air ; le changement climatique qui peut s'ajouter aux autres causes et les aggraver.
L'Homme dégrade donc la biodiversité en chassant excessivement (ex:la baleine de Minke), en introduisant des espèces envahissantes, de part la déforestation mais également de part l'augmentation de l'agriculture intensive.
Fragilisation de notre écosystème
Une biodiversité suffisante conduit à l'équilibre de l'écosystème. La disparition de certaines espèces végétales et animales engendrerait des conséquences désastreuses sur notre environnement, favorisant par exemple les glissements de terrain ou les incendies.
La biodiversité assure notre qualité de vie en nous rendant bien des services. Les enjeux de sa préservation sont majeurs car il en va de l'avenir de l'Humanité. Les végétaux terrestres, mais aussi des microalgues marines, produisent l'oxygène que nous respirons. Ils purifient l'air en captant certains polluants.
Les activités humaines entraînent des pollutions de l'eau, de l'air et des sols, ce qui perturbe les. es et peut entraîner des extinctions d'espèces.
Déception concernant la réduction des gaz à effet de serre
Un texte a donc été adopté sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre mais a minima. Beaucoup craignaient un recul par rapport aux ambitions des Cop précédentes.
Objectif : discuter des moyens à déployer pour lutter contre le réchauffement climatique et vérifier leur mise en œuvre. L'événement s'ouvre dans un contexte géopolitique tendu. À cause de la guerre en Ukraine, les réseaux d'approvisionnement en énergie se redessinent et la sécurité alimentaire est menacée.
Malgré les espoirs suscités, il est probable que rien de solide ne résulte des actuelles négociations de Paris sur le climat. C'est vers une révolution des conceptions économiques, causes premières de la pollution de la planète, que les efforts devraient plutôt se concentrer.
Les engagements de l'Accord de Paris paraissent désormais urgents : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% d'ici 2030 (pour limiter le réchauffement à +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'Accord), et poursuivre pour atteindre la neutralité carbone autour de 2050.
La COP désigne la "conférence des parties" à la convention des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). La COP26 désigne la 26e réunion des parties à cette convention et elle était organisée par le Royaume-Uni, en partenariat avec l'Italie.
À cet égard, la COP26, tenue à Glasgow en novembre 2021, a déjoué les scénarios les plus sombres. Elle a affiché un record de participation avec l'accueil de 40 000 délégués nationaux et plus de 120 chefs d'État et de gouvernement.
Consommer local permet d'encourager l'économie locale, de réduire les émissions dues au transport et de manger des produits de saison. Consommer des produits issus de l'agriculture biologique (dans la mesure du possible…). Manger moins de viande. Acheter du poisson issu de pêcheries gérées.
Développer l'écotourisme : création d'un centre de biodiversité, actions de sensibilisation à l'environnement pour les touristes, modernisation et extension de la ligne téléphérique ; Accompagner les habitants dans la mise en place de l'agriculture biologique.