La mondialisation représente ainsi un frein au développement de certains pays. De ce fait, le principal enjeu de la mondialisation est de savoir s'il faut ou non laisser se creuser un tel fossé et laisser le marché seul maître de la répartition des flux commerciaux.
La croissance économique mondiale et la productivité industrielle qui sont à la fois le moteur et les conséquences principales de la mondialisation ont aussi des conséquences environnementales majeures : déplétion des ressources naturelles, déforestation, destruction des écosystèmes.
Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers. Ce terme évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d'œuvre ou de connaissances (migrations de travail ou technologiques).
Les principaux avantages de la mondialisation pour les consommateurs sont une baisse des prix et une augmentation des choix. Les principaux inconvénients de la mondialisation pour les consommateurs sont la suppression des emplois liés à la mondialisation et les inégalités de salaire.
Elle a des effets négatifs sur les dépenses publiques de santé et d'éducation alors que les pays en développement et les femmes en particulier ont encore largement besoin des programmes sociaux. Au plan individuel, la mondialisation suppose la libre circulation des ressources financières, des biens et des services.
La mondialisation telle qu'elle existe aujourd'hui a des effets écologiques et sociaux très négatifs. Les changements climatiques en sont une manifestation, mais aussi l'accroissement de la pauvreté et l'accroissement des distances économiques et sociales entre groupes humains.
La globalisation repose sur trois facteurs qui ont contribué à son développement : la désintermédiation, la déréglementation et le décloisonnement des activités financières.
Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
Pour un état des techniques donné, l'augmentation de la production s'accompagne d'un accroissement des émissions de polluants et des prélèvements sur le milieu naturel, ce qui est défavorable à l'environnement.
La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information.
La mondialisation influence l'éducation et pousse les acteurs du milieu éducatif et les gouvernements à projeter l'éducation au-delà des frontières. Outre la libéralisation accrue des marchés et des biens, les technologies favorisent la «nouvelle éducation».
Il s'est généralisé dans les années 1990, à partir de thèses du philosophe Marshall McLuhan sur l'émergence d'un "village global", mais surtout par le fait des mouvements anti-mondialistes et altermondialistes qui ont voulu attirer l'attention du public sur l'ampleur du phénomène. >>> Forum : La mondialisation.
La mondialisation change radicalement les règles du jeu, balayant la majorité des avantages qui revenaient aux entreprises en place. Celles-ci ne bénéficient plus d'un accès privilégié aux clients, à la technologie, à la main-d'œuvre et au capital puisque ces ressources sont à présent accessibles à tous.
La mondialisation a encouragé la diffusion des nouvelles technologies, rendant les économies plus productive et plus « vertes ». La mondialisation a contribué à réduire la discrimination salariale hommes-femmes et à offrir de nouvelles opportunités aux femmes.
Néanmoins, on s'accorde largement à reconnaître dans la libéralisation du commerce international, l'expansion des investissements directs étrangers et l'émergence de mouvements financiers transfrontières massifs les principales caractéristiques de la mondialisation.
David Ricardo, économiste anglais du 18e siècle, est considéré comme le “père du libéralisme”, comme celui qui a théorisé la mondialisation. L'économiste anglais, connu surtout pour sa théorie des avantages comparatifs, a posé avec Adam Smith les bases de la science économique moderne.
La mondialisation est une transformation structurelle profonde résultant de la combinaison des logiques privées du marché et des firmes avec les politiques publiques d'ouverture aux échanges commerciaux et financiers.
Synonyme : globalisation, planétarisation, universalisation.
Les politiques économiques conjoncturelles ont quatre grands objectifs : la croissance, l'emploi, la stabilité des prix et l'équilibre externe.
Le commerce mondial se replie fortement en cas de crise, sa décélération est même plus rapide que celle du PIB mondial. De 2012 à la pandémie de covid-19 qui a débuté en 2020, les taux de croissance du commerce mondial et du PIB mondial sont quasiment identiques ; la mondialisation semble avoir atteint un palier.
S'y sont ajoutés la hausse des coûts du transport et les problèmes de délais de livraison et de qualité ou de sécurité des produits délocalisés. Les ruptures d'approvisionnement liées au choc du Covid-19 n'ont fait que révéler au grand jour ces risques ».
Pollution et obésité De plus, l'accès à de nouvelles technologies via le processus de mondialisation permet un accès plus facile aux services de santé, alors que l'ouverture au commerce international, elle, permet d'avoir un accès privilégié aux équipements médicaux et aux médicaments.
La mondialisation tend à augmenter la classe sociale des marginalisés et donc à faire surgir de nouveaux conflits. En parallèle avec l'accroissement des inégalités sociales se diffuse dans les sociétés occidentales contemporaines un sentiment d'insécurité.