Ce mode de production respectueux de l'environnement contribue à la préservation de la qualité de l'eau, au maintien de la fertilité des sols, au développement de la biodiversité, autant d'enjeux majeurs pour l'agriculture d'aujourd'hui.
Changement climatique, épuisement des ressources fossiles mais aussi enjeux environnementaux (protection de la biodiversité, lutte contre les pollutions…) et sanitaires imposent un changement de modèle pour tendre vers plus de durabilité.
L'agriculture biologique offre plusieurs options pour documenter les transitions technologiques vers de nouveaux modèles de production, même si elle présente des aspects controversés : faiblesse des rendements, accessibilité aux normes, valeurs des écobilans ou accroissement du travail.
L'agriculture biologique constitue un mode de production qui trouve son originalité dans le recours à des pratiques culturales et d'élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l'usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l'emploi d'intrants.
La première limite est qu'il est tout simplement utopique de vouloir supprimer à 100% les résidus chimiques des aliments bio. L'environnement peut facilement être un contaminant (une route même éloignée, la pollution de l'air et de la pluie, les intoxications de sols voisins sont quelques exemples).
L'agriculture biologique, de par ses pratiques culturales, permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique d'une part en limitant les rejets polluants et d'autre part en stockant davantage de CO2 dans le sol.
L'agriculture biologique, pour se définir comme une agriculture durable, doit donc interroger ses modes de fonctionnement politique (entre agriculteurs suivant les niveaux de responsabilités, entre pro- fessionnels et administratifs, entre techniciens et producteurs, entre pro- ducteurs et consommateurs…).
L'agriculture biologique est un mode de production agricole excluant l'emploi de substances de synthèse, tels que les pesticides, les médicaments ou les engrais de synthèse, et d'organismes génétiquement modifiés.
Chaque aliment certifié biologique demandera ainsi à la nature davantage de territoire, contribuera davantage à la pollution de l'eau et produira un peu plus de gaz à effet de serre. Produire davantage à l'hectare donne l'avantage à l'agriculture conventionnelle.
L'objectif fixé était d'atteindre 15% de la surface agricole utile à l'horizon de 2022… ». En effet, avec 8,5% de la SAU française en bio en 2019, les objectifs fixés s'avèrent hors d'atteinte. Le Ministre de l'Agriculture, M. Denormandie, a estimé que la réalité serait plus proche de 12 % à 13 % fin 2022.
L'agriculture écologique permet aux agriculteurs de lutter contre les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes en utilisant matières organiques végétales ou animales sans utiliser de pesticides chimiques qui polluent les sols, l'eau et dégradent les écosystèmes, ainsi que la santé des agriculteurs et des ...
Une agriculture durable doit nourrir la population et développer l'économie tout en limitant son impact sur l'environnement afin d'être pérenne. Pour cela, elle doit le plus possible être basée sur un système circulaire, permettant le maintien et la régénération des ressources, voire leur amélioration.
Une destruction des sols qui dégrade l'écosystème
L'agriculture intensive est à l'origine de phénomènes d'érosion et de dégradation des sols, entraînant des changements dans les fonctionnements de l'écosystème.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.
L'absence d'utilisation de produits chimiques de synthèse (engrais azoté, pesticides) réduit le coût de dépollution de l'eau; La qualité sanitaire des produits bio contribue à la santé des consommateurs et n'engendre pas de coût supplémentaire pour la santé publique (cancers liés à l'usage de pesticides).
L'histoire officielle de la bio commence en France en 1980, avec la reconnaissance dans la Loi d'orientation agricole d'une agriculture « n'utilisant pas de produits chimiques de synthèse».
Bien qu'en anglais le terme « organic » signifie biologique en français « organique » ne veut pas dire biologique. En effet, les composés organiques sont des substances chimiques dont au moins un des éléments est du carbone et ils peuvent être d'origine naturelle ou synthétique.
Le terme "bio" désigne un produit ou une denrée issus de l'agriculture biologique. Le mode de production agricole est naturel et n'utilise aucun produit chimique de synthèse, comme les pesticides, les herbicides chimiques, les fertilisants artificiels ou les hormones de croissance, ni d'OGM.
L'agriculture est la principale source de revenu de 80 % de la population pauvre dans le monde. Ce secteur joue donc un rôle déterminant dans la réduction de la pauvreté, la hausse des revenus et l'amélioration de la sécurité alimentaire.
Ainsi, il n'est pas permis de recourir aux pesticides et engrais chimiques de synthèse dans le cadre de la production biologique. Les OGM et produits obtenus à partir d'OGM ou par des OGM sont interdits en production comme en transformation.
L'agriculture biologique est soumise à une réglementation européenne appliquée par tous les États membres. En complément de cette réglementation et en l'attente de règles de production harmonisées au niveau européen, certains produits et activités sont encadrés par des cahiers des charges nationaux.
Les agriculteurs peuvent utiliser des produits créés par les humains pour traiter leurs cultures et éviter qu'elles soient malades. Les éleveurs en agriculture conventionnelle peuvent quant à eux utiliser certains médicaments pour soigner leurs animaux que les éleveurs en bio eux ne peuvent pas utiliser.