Ce processus de compostage se fait en deux phases : une première phase d'activation des microorganismes qui se produit à une température inférieure à 50°, et une seconde phase d'activation des microorganismes qui se produit à haute température (50 à 70°).
Il suffit de déposer des petites branches ou brindilles sur une épaisseur de 5 cm. Déposer ensuite une couche de feuilles mortes ou de terre sur le nid. Votre composteur est prêt à recevoir vos matières. Vous pouvez maintenant y déposer vos restes de fruits et de légumes.
Le compostage consiste à reproduire ce qui se produit spontanément dans la nature. Sous l'action de micro-organismes (champignons microscopiques, bactéries…), la matière organique se dégrade lentement au fil des mois et se transforme en un produit comparable à l'humus : le compost.
Le processus de compostage en jardin ou en espaces verts prend entre 6 et 12 mois. On peut récupérer le compost semi-mûr vers 5-6 mois pour l'utiliser en paillage à l'automne. Le compost mûr (à partir de 8-10 mois) peut être utilisé à n'importe quel moment.
Le compost améliore la fertilité des sols : il régénère les terres (libération d'éléments nutritifs sur la durée), rend le sol plus vivant, retient l'eau dans le sol (moins d'arrosage), allège les sols argileux, contribue au développement des plantes, protège les végétaux contre les maladies, limite les différences de ...
– fertilisant, engrais, amendement ; – fumier, lisier, purin ; – humus, tourbe, compost, terre de bruyère, terreau.
En général, un compost peut être mûr au bout de 3 à 6 mois au printemps/été ou 6 à 9 mois en automne/hiver s'il est bien isolé et retourné régulièrement. Certains composteurs permettent même la réalisation d'un compost de qualité en 4 à 6 semaines seulement !
Ajoutez les peaux de banane au tas de compost. Elles l'enrichiront grâce à leur teneur élevée en azote. Pour obtenir un compost bien équilibré, mélangez-les aussi aux déchets bruns tels que les cartons, la litière de poulailler ou les bouses de vache.
Pain. On l'humidifie bien avant de le mettre au compost et on évite d'en mettre en trop grande quantité. Plutôt que de mettre son pain rassis au compost, on peut en faire de la chapelure, du pain perdu… Plantes malades.
Pour accélérer la décomposition du compost, déposez au fond un lit de branchages. Ainsi l'air y circulera et le compost se formera plus rapidement.
- L'emplacement : le compost doit se trouver sur un terrain plat désherbé en contact direct avec la terre pour faciliter la remontée des vers, insectes et autres micro-organismes mais il ne doit pas être trop humide.
C'est la technique la plus simple pour les jardins. Les matières à composter sont placées directement sur le sol afin de former un tas d'une hauteur allant de 0,5 m à 1,5 m. Ce tas doit être placé dans un endroit plutôt ombragé, bien à l'abri des vents desséchants et du détrempage dû à la pluie.
La plupart des composts faits à partir des résidus de jardin et arrivés à maturité sont neutres ou légèrement basiques (pH 7 à 8,5) !
Le compost de crevettes est riche en calcium, un élément parfait pour favoriser la croissance racinaire rapide et le développement des plantes. Quant à la tourbe, elle est excellente pour retenir la moisissure. Ce mélange peut donc permettre d'améliorer la qualité du sol à n'importe quelle période de l'année.
Le compost est super pour nourrir le sol et créer des conditions optimales pour la vie des végétaux, mais les engrais, pour leur part, nourrissent directement les plantes.
Les inconvénients du compostage
Certains utilisateurs, voire leur voisinage immédiat, ne supportent pas l'odeur de décomposition. Ils conçoivent que ce n'est pas très agréable. Pour y remédier, il convient de trouver un endroit propice pour réaliser le compostage.
Généralement, le terreau est placé en dessous et en profondeur tandis que le compost est uniquement mis en surface pour améliorer et enrichir la terre de votre jardin en micro-organismes, en minéraux et en humus. Vous l'aurez donc compris, le terreau et le compost ne sont pas la même chose mais se complètent.
La réussite du compost nécessite la présence de deux types de déchets fermentescibles : les déchets carbonés ou déchets secs ; les déchets azotés ou les déchets humides.
Le carton et les papiers (absorbants ou les feuilles sans encre) sont des déchets secs. On peut les mettre dans le compost pour contrebalancer une proportion importante de déchets verts. Les cartons et le papier absorbent les liquides mais ils sont lents à se décomposer.
- Restes de repas d'origine végétale et périmé (pâtes, riz,…) Toute substance organique peut faire du compost. Mais certains peuvent créer des blocages dans le processus de compostage (dégradation trop lente), peuvent attirer des indésirables (rongeurs) ou être sources de mauvaises odeurs.