Qu'est-ce qu'un vice caché ? Un vice caché est un défaut qui rend le bien ou le produit acheté impropre à l'usage auquel on le destine. Ainsi, pour faire jouer la garantie des vices cachés, le défaut du bien doit : être caché, c'est-à-dire non apparent lors de l'achat.
Exemple : les défauts résultant de l'usure normale du produit ne sont pas considérés comme des vices cachés. De même, les défauts qui résultent des manipulations du produit par l'acquéreur, dès lors que ces manipulations ne sont pas conformes à l'usage du produit, ne constituent pas des vices cachés.
La présence d'un vice caché sur une voiture d'occasion est un motif légal d'annulation de la vente ou de réduction du prix d'achat. La charge de la preuve du vice caché automobile incombe cependant à l'acheteur.
C'est un défaut (appelé vice) sur un bien ou un produit qui ne se révèle pas à la première impression. Ce défaut le rend impropre à l'usage auquel le bien ou produit est destiné, ou qui diminue tellement cet usage que vous ne l'auriez pas acheté ou l'auriez acheté à moindre prix si vous en aviez eu connaissance.
Un défaut antérieur à la vente
Enfin et fort logiquement, pour que le vice puisse remplir les conditions du vice caché, il faut encore qu'il ait préexisté à la vente. Il appartient à l'acquéreur d'en apporter la preuve.
L'existence d'un délai butoir. Pour engager une action en garantie des vices cachés l'acheteur doit saisir la justice : dans un délai de 2 ans à compter de la découverte du défaut affectant le bien qui lui a été vendu.
Vous devez envoyer au vendeur un courrier par lettre recommandée avec avis de réception. Vous devez y indiquer le type de remboursement et l'indemnisation souhaitée. Votre courrier doit être accompagné, notamment, des justificatifs suivants : bon de livraison, ticket de caisse, etc.
Face à une accusation de vice caché, il est essentiel de consulter un avocat en droit immobilier. Cet expert vous fournira une analyse juridique de votre situation et vous guidera dans les démarches à suivre.
Démarches d'une plainte pour vice caché
Pour porter plainte : adressez-vous au tribunal judiciaire ou de proximité ; un expert judiciaire est nommé et donne sa décision définitive ; le verdict est rendu au bout de 6 mois en moyenne, mais cela peut prendre jusque 2 ans.
Un dégât des eaux ou une infiltration persistante peuvent être le signe d'un vice caché.
Si le vice caché est avéré, l'acquéreur peut, au choix, demander l'annulation de la vente ou une diminution de son prix selon les articles 1644 et 1646 du Code civil.
Peut-on se retourner contre un vendeur particulier de sa maison ? Oui, c'est tout à fait possible lors de la constatation d'un vice caché immobilier. C'est à l'acheteur de prouver la présence de celui-ci et d'en demander réparation.
La toiture est donc considérée comme n'importe quel élément du bien immobilier ; l'acquéreur peut à tout moment s'assurer de la qualité de la toiture : en l'inspectant lui-même ; ou en demandant à un professionnel de réaliser une expertise (à ses frais) si le vendeur est d'accord.
Si le vice a également été caché au vendeur lors de son achat, il peut se retourner contre celui-ci tant qu'il est possible de prouver l'existence du vice au moment des signatures des contrats de vente authentique.
Les recours possibles contre le vendeur
Le législateur autorise 3 recours contre l'ancien propriétaire du logement : la résolution ou annulation de la vente : elle implique la restitution du bien dans l'état dans lequel il a été acheté en contrepartie du remboursement intégral du prix payé.
Le premier critère est la présence d'un défaut qui n'était pas visible lors de l'achat. Ce défaut peut concerner une caractéristique physique, fonctionnelle ou même juridique du bien. Il est essentiel de prouver que ce défaut n'était pas apparent lors de la transaction pour qu'il soit considéré comme un vice caché.
Vérifiez des sites tels que Air BnB, Facebook Marketplace, Kijiji et VRBO. Si vous trouvez une annonce, imprimez-la et apportez-la à l'audience. Elle pourra servir à prouver que votre propriétaire a agi de mauvaise foi.
L'acheteur victime d'un vice caché a le choix de rendre la chose et de se faire restituer le prix (action rédhibitoire) ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix (action estimatoire).
Faire annuler la vente ou obtenir réparation
Le tribunal ne tient en effet pas compte des actions mises en oeuvre par l'acheteur pour y remédier. Autre option, vous pouvez exiger le remboursement partiel du prix payé. Cet ajustement peut être arbitré par un expert, sans même nécessiter une intervention du tribunal.
Si après la signature de la vente définitive, l'acquéreur découvre que le vendeur a fait preuve de ruse ou de tromperie pour le convaincre à conclure la vente, il dispose d'une action en nullité de la vente. L'acquéreur doit avoir été trompé sur les qualités principales du bien immobilier.
Afin de solliciter l'annulation de la vente immobilière, vous devez avoir délivré une assignation devant le tribunal judiciaire territorialement compétent. Il faut alors faire la preuve cumulative de l'existence de ce vice caché et de son incidence particulièrement importante dans le vice du consentement.
La mention « vendu en l'état » peut être utilisée lorsque les défauts présents sur le véhicule sont visibles et connus de l'acheteur. Il s'agit des vices apparents, c'est-à-dire ceux qu'un acheteur un minimum attentif aurait pu détecter lors de la visite et l'essai du véhicule.
Les obligations générales du vendeur
La principale obligation du vendeur est de remettre le bien vendu à l'acquéreur. Il devra être dans le même état qu'au jour où l'acquéreur l'a visité (exemple : le vendeur doit laisser en place la cheminée), et doit correspondre à la description de l'avant-contrat.