Pour que le mariage religieux musulman soit valide, il faut suivre 4 règles : consentement, présence du tuteur, présence de témoins, et présence de la dot de mariage. De nombreux hadiths de mariage (recueil d'actes et de paroles de Mahomet et ses compagnons) encadrent les règles du mariage halal.
La cérémonie débute par les louanges envers Allah lors de la Khoutbah. Lorsque l'Imam récite la prière, femmes et hommes sont séparés. La cérémonie se poursuit par la lecture de quelques versets du Coran puis est mentionnée la dot dans le cadre des échanges de vœux entre la femme et son futur époux.
Les couples se tiennent devant le responsable de la cérémonie, traditionnellement un imam, et disent trois fois "J'accepte". Après avoir prononcé cette partie de leurs vœux, ils signeront le contrat de mariage et seront officiellement unis en tant que mari et femme.
Le "hlel" est un terme familier désignant le mariage religieux ("Nikah") dans l'islam. Il se déroule généralement à la maison ou dans une mosquée, avec la récitation de versets du Coran, l'expression du consentement des deux parties, la présence de témoins et la fixation du "mahr".
Questions fréquemment posées. Le contrat de mariage musulman est-il obligatoire ? Oui, le contrat de mariage musulman est une étape obligatoire dans le mariage selon la tradition musulmane.
Le mariage civil islamique est plus une formalité administrative qu'une nécessité religieuse. Par conséquent, bien que le mariage civil islamique soit conseillé, il n'est pas nécessaire pour que le mariage soit légitime.
Le mariage religieux est appelé Hlel, Nikah ou Fatiha suivant le pays d'origine. Il s'agit d'un contrat moral entre les futurs époux. Le mariage religieux n'est pas officiel, il faudra donc un mariage civil pour officialiser l'union. Pour faire un mariage religieux, il faut avoir le consentement des deux futurs mariés.
La cérémonie religieuse
Il n'est pas obligatoire de se marier à la mosquée. La cérémonie peut s'organiser à la mairie, au futur domicile du couple, au domicile des parents ou ailleurs, du moment que les conditions de mariage sont réunies.
Ils privilégiaient plutôt les mariages en milieu de semaine, généralement le mardi ou le jeudi. Jours et mois saints des musulmanes : Pour la communauté musulmane, le vendredi est le jour saint de la prière, ce qui en faisait un choix populaire pour les mariages.
Le mariage religieux n'est pas valable du point de vue du droit musulman « Fiqh » car rien ne peut légalement le garantir.
Le caractère sacramentel des paroles prononcées à cette occasion, telle la prononciation de la fātiḥa ou d'autres versets coraniques n'est nullement exigé, tout comme la présence d'un imām, le mariage devant simplement être conclu en présence de deux témoins.
Ainsi, dans un registre un peu argotique, hlel désigne désigne une fille à marier, une fille respectable, qui préserve son honneur et celui de sa famille : elle est studieuse et sérieuse, chaste, elle ne sort pas le soir, elle ne fréquente pas de garçons.
Pour que le mariage musulman en islam soit valide, il faut également que vous comptiez sur la présence de deux témoins homme, ou d'un témoin homme et de deux témoins femme au minimum. Ses témoins doivent avoir entendu votre approbation et celle de votre futur(e) époux(se) pour que cela soit valable.
Pour respecter la tradition, les témoins des mariés ainsi que le "walî" de la mariée (son représentant masculin : son père, son grand-père, son oncle, son arrière-grand-père, son frère ou un homme musulman de son choix si sa famille n'est pas disponible) doivent être présents.
L'annulation du mariage est reconnue par l'islam en cas de non-consommation. Encore aujourd'hui, il arrive que la non-consommation doive être justifiée. L'annulation du mariage est encore utilisée dans certains pays religieux car il permet à la femme de rompre le lien du mariage sans perdre sa dot.
Le Coran. Selon la première source scripturaire qu'est le Coran, la sexualité n'est licite qu'au sein d'une union légale. En effet, toute relation sexuelle en dehors du mariage, appelée zina [7] , ou plus rarement sifah, est clairement décrite comme une turpitude (fahicha) et une mauvaise voie (sa'a sabila) [8]
Dans l'islam, pas d'âge limite, mais les choses évoluent
Mais il rappelle que l'islam ne fixe pas d'âge légal du mariage. C'est la raison pour laquelle on parle « d'âge autorisé », « cela veut dire que celui qui peut se marier est autorisé à le faire », explique-t-il.
D'autre part, il est d'usage d'éviter de se marier le vendredi, en raison du dicton : « Le vendredi ne te marie pas et ne t'engage pas ».
Le mariage en Islam est une institution très importante et sacrée. Le Coran indique clairement que le marié doit payer une dot et les dépenses liées à la célébration du mariage. Les familles des deux parties peuvent contribuer à ces dépenses, mais le marié est le principal responsable.
Liberté, fidélité, fécondité, indissolubilité du mariage : qu'est-ce que cela veut dire ?
La demande en mariage ou Khotba
C'est quand toute la smala du marié, ses parents, frères, sœurs, tantes, cousines … débarque chez celle de sa chérie pour demander sa main (à son père).
oui tout est interdit haram avant le mariage légal .
La cérémonie de mariage religieuse est appelée fatha, elle se déroule chez les parents de la mariée. La cérémonie est célébrée par un imam. Ce dernier va d'abord demander l'accord de la mariée et du marié, sans leur consentement l'union ne peut avoir lieu.
433-21 du code pénal interdit à « tout ministre du culte » de procéder à une cérémonie religieuse de mariage avant que le mariage civil ait été préalablement entériné.