L'estime que l'on va avoir de soi dépendra de beaucoup de paramètres. L'environnent, l'éducation, la personnalité, les capacités physiques et intellectuelles, etc… sont autant de variables qui vont influencer le jugement que nous portons sur nous-même.
Le stress familial, la maltraitance, les critiques dévalorisantes fréquentes et les échecs répétés au cours de la vie diminuent l'estime de soi. Mentionnons aussi le manque de conscience de soi et de buts, le schéma de perfectionnisme et l'habitude à la procrastination.
Une personne avec une faible estime de soi peut se sentir souvent triste, déprimée, anxieuse, coupable, honteuse, frustrée et fâchée. Effets sur le travail ou les études. Une personne avec une faible estime de soi a souvent un rendement inférieur à son potentiel parce qu'elle se croit moins capable que les autres.
S.H : L'estime de soi se construit dès l'enfance, et c'est par le regard des parents que se construit le premier "filtre" d'estime de soi.
Le traitement du manque de confiance / estime de soi est principalement psychothérapique par la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie interpersonnelle. La psychothérapie peut se faire par le psychiatre ou le psychologue.
En psychologie, l'estime de soi désigne toute forme d'évaluation que l'on fait sur sa propre personne : « Je suis indiscipliné, je ne suis pas sportif, je trop comme ci, pas assez comme ça ». Ou, au contraire : « Je suis beau, j'ai du succès dans ce que j'entreprends, je fais du bon travail ».
Avoir confiance en soi, c'est avoir la conviction de réussir à faire face à ce qui va arriver. C'est la capacité à agir malgré les doutes que l'on peut avoir. Alors que l'estime de soi se définit plutôt comme le jugement global qu'une personne va se porter sur elle-même. C'est la perception de sa propre valeur.
L'objectif du travail sur l'estime de soi
Ne pas se cacher, s'accepter, se plaire, ne pas avoir peur, être capable de participer à des activités extérieures, d'aller vers les autres. Affirmer ses opinions, aller au bout de ses envies ... Être capable d'atteindre son meilleur niveau. Croire en soi et aux autres.
L'estime de soi est indispensable pour être heureux, elle permet la joie de vivre, de s'accepter et surtout la joie d'aimer et d'être aimé(e) Aimer commence par soi.
La confiance en soi nous fait aller de l'avant, donne de l'espoir, favorise les relations saines et la confiance envers autrui. Les jeunes avec des amitiés saines ont souvent plus confiance en eux et sont moins susceptibles de souffrir de problèmes de santé mentale.
La personnalité paranoïaque : la personne est méfiante et soupçonneuse envers les autres dont les actions sont toujours interprétées de façon malveillante et surtout contre lui. La personne souffre évidemment d'un manque de confiance. Un paranoïaque est secret pour éviter que l'on utilise une information contre lui.
C'est toujours très difficile de parler de soi. Cela suppose une estime de soi et une sécurité intérieure suffisantes. » Plus nous en manquons, et moins nous nous dévoilons. Lætitia parle de « la crainte d'être jugée, cernée : si je dévoile mes faiblesses, j'ai peur que l'on s'en serve contre moi ».
Le manque de confiance en soi est donc lié à la peur d'échouer face à un objectif. Cette peur provoque un bouquet d'émotions parfois très désagréables qui nous poussent vers le repli, la fuite ou même la dépression.
Si des activités comme l'art-thérapie, la méditation, la prise de parole en public ou encore le jardinage sont réputées pour y contribuer, la pratique d'un sport reste encore la meilleure solution.
Travailler à l'amélioration de l'image soi, c'est s'autoriser à être soi-même, à s'aimer tel que l'on est et ainsi développer son potentiel à Etre. Le coaching devient alors un sésame pour travailler l'image de soi et ainsi développer la confiance en soi et l'estime de soi.
Les individus avec une haute estime de soi inconsistante possèdent de hauts niveaux de narcissisme. Il est en effet souvent postulé que les croyances sur soi des narcissiques sont là pour masquer les croyances négatives sous-jacentes qu'ils ont vis-à-vis d'eux-mêmes (Brown, Bosson, 2001).