Vous devez déduire de la somme un abattement de 31 865 €. Exemple : Si vous bénéficiez d'une donation de 100 000 € et d'un abattement de 31 865 € sur celle-ci, vous devez payer des droits de donation sur la somme de 68 135 €.
Lorsque la donation porte sur une somme d'argent ou sur des valeurs mobilières, les frais de notaires sont moindres, car le donateur n'aura que les émoluments du notaire à payer. Par exemple, pour une donation de somme d'argent de 100 000€, il vous en coutera 878€.
L'exonération est limitée à 31 865 € versés en une ou plusieurs fois sur une période de 15 ans par un même donateur à un même bénéficiaire. À noter : cette exonération peut se cumuler avec les abattements personnels accordés en fonction du lien de parenté.
C'est au bénéficiaire de la donation de payer les droits de donation, sauf en cas d'exonération. Toutefois, le donateur : Personne qui fait une donation, c'est-à-dire qui transmet gratuitement de son vivant la propriété d'un bien à une autre personne peut prendre les droits à sa charge.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
Vous devez déduire de la somme un abattement de 7 967 €. Exemple : Si vous bénéficiez d'une donation de 20 000 € et d'un abattement de 7 967 € sur celle-ci, vous devez payer des droits de donation sur la somme de 12 033 €. Le barème sur le montant restant est de 55 %.
En comparaison d'une succession, la donation vous permet de réaliser des économies d'impôts. C'est notamment le cas pour une transmission d'entreprise. Dans tous les cas, les bénéficiaires doivent déclarer leurs donations à l'administration fiscale.
Il n'est possible de faire une donation-partage que dans un cadre familial restreint (parents/enfants ou grands-parents/petits-enfants). Un autre inconvénient de la donation-partage réside dans le fait que le parent n'a que la possibilité de partager entre ses enfants les biens présents à l'exclusion des biens futurs.
Si vous avez des biens, il est préférable de faire une donation de votre vivant à vos enfants. Cela vous permettra de transmettre votre patrimoine au fil du temps tout en conservant les moyens de garantir votre indépendance financière.
La donation du vivant à un héritier direct est une avance sur la succession. Les sommes ou biens donnés seront déduits de sa réserve héréditaire à la réalisation de celle-ci. Vous pouvez cependant décider que cette donation sera faite « hors part ». Elle sera alors déduite de la quotité disponible.
Les frais notaire de donation en nue-propriété
Tranche 0 à 6 500 euros : taux 4,931 % ; Tranche 6 500 à 17 000 euros : taux 2.034 % ; Tranche 17 000 à 60 000 euros : taux 1.356 % ; Tranche supérieure à 60 000 euros : taux 1.017 %.
Le montant des droits de donation dépend notamment du degré de parenté entre donataire et donateur. Le taux d'imposition s'échelonne de 5 à 60%. Pour les frères et sœurs, les frais de donations s'élèvent à 35% quand la part taxable est inférieure à 24 430 euros, 45% pour les montants supérieurs.
Les frais de notaire pour une donation
Par exemple, il a été décidé par un particulier de donner un montant de 200 000 € de son patrimoine. Ce dernier versera au notaire 1 996 € qui correspondent à 200 000 € × 0,998 %.
Comment faire une donation sans passer par le notaire ? Le don manuel. Pour transmettre votre patrimoine à vos enfants sans notaire, une autre solution consiste à réaliser un don manuel. Il vous permet de remettre de main à main une somme d'argent, des valeurs mobilières, un meuble de famille ou un bijou.
Les frais d'assiette, de 2,37% sur la base du montant taxe publicité foncière ; La contribution sécurité immobilière (CSI), de 0,10% sur la valeur de la nue-propriété ; La TVA de 20% calculée sur les émoluments et formalités du notaire (tout sauf CSI).
Idéalement, profitez d'une occasion exceptionnelle (anniversaire, mariage, réussite à un examen…) pour lui manifester votre générosité. Sous réserve que le cadeau ne soit pas excessif et reste proportionné à vos moyens, il ne s'agira pas d'un don mais d'un « présent d'usage ».
En effet, il est possible de donner jusqu'à 100 000 euros tous les 15 ans à chaque enfant, sans payer de frais de succession. À cela s'ajoute une exonération jusqu'à 31 865 euros. Mais il doit alors s'agir d'un don en argent, alors que les 100 000 premiers euros peuvent concerner des biens.
Mais le donateur doit avoir moins de 80 ans pour bénéficier de cet avantage fiscal. Après 80 ans, plus d'abattement et des droits de donation sont à payer aux impôts sur la totalité de la somme (barème des droits de donation selon fonction du lien de parenté entre donateur et donataire).
Notez que votre don peut faire l'objet d'une réduction d'impôt équivalente à 66% du montant versé dans la limite de 20% de votre revenu imposable. La donation est un acte par lequel le donateur dispose, de son vivant, d'un bien en faveur d'un donataire qui l'accepte.
Quels sont les avantages de la donation ? La donation permet d'anticiper sa succession. En effet, au jour de votre décès, votre patrimoine est remis par défaut aux héritiers ce qui peut compliquer la succession voir les ayants droit.
La solution consiste à adopter, par adoption simple, les enfants de votre conjoint, avant de procéder à la donation. Cependant, l'adoption simple est irrévocable (même en cas de divorce) et nécessite de respecter certaines conditions (âge, accord des parents biologiques…).
L'essentiel en bref
Le bénéficiaire de la donation doit payer des droits de donation en fonction de la valeur des biens qu'il a reçus, sauf s'il en est exonéré.