Si vous n'arrivez pas à dire ce que vous pensez, il est fort probable que vous ayez également du mal à gérer vos émotions. Le meilleur moyen d'apprendre à les gérer, c'est de se recentrer sur soi-même.
Exercez-vous à parler devant un miroir.
Prenez le temps de rassembler vos pensées. Écrivez ce que vous voulez dire. Exercez-vous avec un ami en qui vous avez confiance. Simulez une situation réelle avec un professionnel, comme un psychologue, capable de vous donner une opinion honnête et objective.
Voici les 3 raisons qui sont à l'origine de ce comportement : La peur de soi : de se laisser submerger par l'émotion, de perdre le contrôle qui serait alors considéré comme un manque de professionnalisme ou de compétence. La peur du conflit : la crainte de blesser son interlocuteur indispose beaucoup de personnes.
Maîtrisez vos émotions
Souvent, une conversation nous paraît difficile parce qu'on est engagé émotivement avec ce qu'on a à dire ou avec la personne en face de nous. Alors, la première chose à faire est de vous distancier de vos émotions. C'est la condition sine qua non pour vous donner le courage de parler.
Soyez aussi naturelle que possible et dites-lui que vous l'aimez. Regardez-le dans les yeux et dites « je t'aime ». Pas besoin de prendre un air théâtral ou gêné, dites simplement ce que vous avez dans le cœur. Vous pourriez choisir la situation idéale pour le lui dire, mais essayez de ne pas trop y penser.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Difficultés pour communiquer ses sentiments
La première caractéristique de l'alexithymie réside dans la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments aux autres. L'alexithymique est incapable d'exprimer ses émotions verbalement.
Ainsi le recours au on délicatement impersonnel est révélateur de la relation que nous entretenons à ce que nous sommes en train de dire. Il n'engage pas, il ne prend pas parti, il ne s'implique pas, il n'a pas d'opinion. Bref, s'il est indolore, ce qui est son objectif, il est aussi inodore et sans saveur.
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
Cela consiste à exprimer de façon claire et directe ses sentiments et ses besoins aux autres, sans pour autant les frustrer ou à les offusquer. L'assertivité permet de se montrer authentique, sans masquer nos faiblesses ni ses qualités, sans changer son comportement par peur du jugement des autres.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes. "Je ne sais pas ce que je ressens." Voilà ce que pourrait dire un alexithymique.
Une des raisons qui vous empêchent d'aller lui parler est la peur que votre assurance en prenne un coup. Ne vous en faites pas. Vous ne devez pas penser que votre assurance ne repose que sur l'opinion d'une seule personne. Une grande partie de celle-ci devrait venir de ce que vous ressentez à propos de vous-même.
C'est le droit de s'affirmer !
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
En effet, s'affirmer c'est se faire respecter tout en respectant l'autre. En faisant attention à ce que nous disons, nous évitons donc de heurter notre interlocuteur. Nous lui parlons avec respect. Il ne se sent pas agressé.
De nombreuses raisons valables peuvent expliquer pourquoi tu n'as pas cherché à obtenir du soutien, ce qui peut inclure un ou plusieurs éléments, comme : ne pas connaître le soutien disponible, ou ne pas savoir à quel endroit/comment le trouver. mauvaise expérience en demandant de l'aide par le passé
Il est évident que la difficulté à s'affirmer trouve ses racines dans un manque de confiance en soi, et une tendance à laisser les autres faire des choix à notre place, ou une peur de prendre de mauvaises décisions et de le regretter, ou encore une peur de s'affirmer maladroitement, avec trop d'agressivité, ce qui ...
C'est converser, de façon distanciée avec soi-même. On ressent les émotions, mais à la 3e personne. Il semblerait que c'est une façon très intéressante de gérer le stress.
Le message «Je»: une pratique à parfaire
Au lieu de projeter sur l'autre la responsabilité de ce que l'on ressent, comme on fait quand on dit «Tu me déçois!», «Tu me mets en colère!», on assume soi-même ses émotions en disant «Je suis déçue!», «Je suis en colère!».
Une étude de l'Université de Waterloo dit que se parler à soi-même à la troisième personne nous permettrait de prendre de meilleures décisions. La distance créée par le discours interne au « il » ou au « elle » nous permettrait de prendre du recul sur notre réalité.
REPLAY - Garder ses émotions à l'intérieur est une souffrance psychologique, qui devient, à terme, une souffrance physique. Il ne faut plus prendre sur soi. Quand on est énervé, on essaie de ne pas sortir la rage qui nous obsède et qui nous dévore, d'où l'expression prendre sur soi, rester calme.
Qu'est-ce que le sentiment de vide intérieur ? Les psychiatres définissent le vide intérieur comme un sentiment commun à tous : c'est ce qu'ils appellent le vide existentiel. Il devient pathologique lorsque l'image de soi (le « Je ») est faussée, sujette à des attentes irréalistes.