Les 150 000 emplois générés par les JO devraient se répartir comme suit : 78 300 emplois pour l'organisation (transport, événementiel, communication, sécurité privée…), 60 000 emplois dans le tourisme (hôtellerie et restauration notamment) et 11 700 dans la construction.
Les Jeux olympiques sont bien plus qu'un événement sportif: ils ont évolué pour devenir un outil pour la rénovation urbaine et de catalyseur de la transformation urbaine substantielle. Toutefois, les Jeux olympiques impliquent aussi des risques importants pour la transformation efficace des villes hôtes.
78 % des personnes sondées voient l'intérêt pour une marque de s'associer à Paris 2024, pour notamment faire découvrir les produits ou services d'une marque en France et à l'international (94 %), augmenter le capital sympathie de la marque (90 %) et renforcer la fierté d'appartenance des collaborateurs 78 %.
Accueillir les J.O devient pour une grande ville, une région, un pays à la fois une "vitrine technologique", une occasion de se placer sur le plan international, de se doter rapidement d'infrastructures importantes. L'État se pose donc en partenaire privilégié des préparatifs.
En cinq ans, Paris 2024 et la Solideo vont publier des milliers de marchés pour plus de 5 milliards d'euros au total, dans des secteurs aussi divers que la construction, l'organisation et le tourisme.
Les 150 000 emplois générés par les JO devraient se répartir comme suit : 78 300 emplois pour l'organisation (transport, événementiel, communication, sécurité privée…), 60 000 emplois dans le tourisme (hôtellerie et restauration notamment) et 11 700 dans la construction.
Les Jeux olympiques sont avant tout un événement national. Ils servent de catalyseurs à la course aux médailles, tel un révélateur national. Par le biais du plus ancien mode de gouvernance, ils deviennent un événement international, dont le CIO et les Etats se servent comme d'une tribune sur le monde.
l'obtention des Jeux olympiques par une ville induit des aménagements : infrastructures d'accueil des athlètes, des épreuves et du public, moyens de transport… L'impact urbanistique sur les villes ne peut donc être oublié : l'exemple de Beijing en 2008 est probant à cet égard.
La démarche de Pierre de Coubertin, en prônant la renaissance des J.O., relevait de la politique : en rassemblant des jeunes de tous pays autour du sport, il cherchait à jeter les bases d'une " paix internationale pratique ". Les règles servent en quelque sorte à "sacraliser" les Jeux.
La finale de water-polo entre la Hongrie et l'URSS illustre ces tensions géopolitiques et se finit littéralement dans un bain de sang. Ces Jeux marquent aussi le début de la fuite des athlètes de l'Est qui deviennent un argument de propagande politique pour les Etats-Unis.
Le premier avantage de la capitale française, c'est que la majorité des stades, piscines, terrains où vont se dérouler les compétitions existe déjà : donc Paris a moins de grands travaux coûteux à réaliser que d'autres villes. Puis elle veut organiser des jeux respectueux des accords de Paris sur le climat.
Paris 2024, un bien commun à partager
Si nous sommes convaincus de la force de notre projet c'est parce que nous sommes nombreux. Dès le début, cette énergie collective a englobé le territoire, le mouvement sportif, les acteurs locaux.
Il comporte aussi des externalités négatives : hausse locale et momentanée des prix, du coût de la vie et de la pression fiscale, hooliganisme, effet d'éviction (fuite des touristes habituels non sportifs), récession économique après l'événement, nuisances pour les riverains, spéculation immobilière, détérioration de l ...
Paris 2024 met en place un plan de contribution climatique volontaire à la hauteur des émissions de gaz à effet de serre qui n'auront pas pu être évitées. Le périmètre de responsabilité retenu est le plus large, il intègre par exemple les déplacements internationaux des spectateurs.
Le Danemark et les Pays-Bas n'enverront pas de représentants officiels à Pékin. Le Danemark n'enverra pas de représentants officiels à Pékin lors des Jeux olympiques d'hiver en raison des droits humains en Chine.
Les motifs invoqués à l'encontre de la Chine sont l'occupation militaire du Tibet, la répression des Ouïghours — qualifiée de « génocide » par trois des pays protestataires — et la crise démocratique à Hong Kong. En janvier 2022, les Pays-Bas et le Danemark annoncent un boycott diplomatique des Jeux à leur tour.
Afin de promouvoir la paix, les Jeux olympiques se veulent apolitique, c'est-à-dire sans liens avec la politique. La compétition doit être un terrain neutre où les athlètes de toutes les nations peuvent concourir en paix.
Les villes candidates pour accueillir les Jeux olympiques sont sélectionnées et départagées par le Comité international olympique (CIO). La sélection de la ville candidate a lieu lors d'un congrès du CIO, en général sept années à l'avance.
Situation dans laquelle un agent économique provoque par son activité des effets négatifs sur la société. Exemple : la pollution d'une usine, qui inflige une nuisance à un lieu, un agriculteur qui utilise des néonicotinoïdes qui tuent les abeilles.
Les Jeux Olympiques ont le pouvoir de radicalement changer une communauté, son image et son infrastructure. Par leur envergure et leur nature particulière, les Jeux Olympiques offrent quantité de perspectives d'amélioration et d'héritage significatif.
Situation dans laquelle un agent économique profite des effets positifs d'une activité économique sans en payer le prix. La consommation des spectateurs d'un match de foot dans une ville a des retombées sur les hôtels, les transports, les restaurants.
L'organisation des Jeux Olympiques est confiée par le Comité International Olympique (CIO) au Comité National Olympique (CNO) du pays de la ville hôte ainsi qu'à la ville hôte elle-même.
Paris 2024 a fait le choix de sports jeunes, créatifs, spectaculaires et en phase avec leur époque : le surf, l'escalade, le skateboard et le breaking. Paris 2024 s'inscrit dans la continuité des Jeux de Tokyo 2020, qui ont intégré à leur programme trois de ces sports que sont le surf, le skateboard, et l'escalade.
La ville de Paris a accueilli les Jeux olympiques de 1900 puis de 1924. Les candidatures pour l'organisation des Jeux de 1992, 2008 et 2012 n'ont pas abouti à la désignation de la ville.
Le Canada annonce le 22 avril 1980 qu'il boycottera les Jeux olympiques d'été de Moscou. Le 19 juillet 1980, les Jeux olympiques de Moscou s'ouvrent sur fond de perturbation. En effet, 65 pays boycottent l'événement sportif pour protester contre l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS.