Les parties prenantes interagissent avec les entreprises et peuvent être affectées de manière positive ou négative par leurs activités. Dans le cadre d'une politique RSE, les entreprises s'engagent à prendre en compte leurs attentes et à communiquer de manière transparente vers elles.
Sur le plan économique, la démarche RSE impacte la stratégie managériale puisqu'elle participe à l'anticipation des risques, à l'amélioration de l'efficacité et à l'optimisation des coûts. Elle est un vecteur de pérennisation de l'activité de l'entreprise, sur le moyen et long terme.
Intégrer les parties prenantes dans sa stratégie RSE permet de créer une forte valeur ajoutée, de trouver des solutions en concertation et de proposer des produits ou des services réellement adaptés aux besoins de chacun·e.
Reprise dans la norme internationale ISO 26000, les parties prenantes sont définies comme "des organisations ou individus qui ont un ou plusieurs intérêts dans une décision ou activité quelconque d'une organisation".
Les parties prenantes exercent une influence plus ou moins forte sur le processus décisionnel grâce aux moyens d'action qu'ils détiennent. Les salariés utilisent comme moyens d'action la grève totale ou partielle, l'information vers la presse, l'attaque en justice …
Déterminer l'intérêt ou l'effet de l'enjeu sur les parties prenantes identifiées, c'est-à-dire ce qu'elles ont à perdre ou à gagner à la résolution du conflit ou à la réussite du changement (argent, emploi, augmentation ou diminution de la valeur des propriétés, notoriété, pouvoir, qualité de vie, respect des valeurs, ...
Un de leur principal objectif est de rentabiliser les sommes qu'ils ont investies dans l'entreprise. Ils attendent que l'entreprise leur verse des impôts et des taxes et qu'elle respecte la réglementation et les lois. Ils sont aussi sensibles à la création d'emplois et à la préservation de l'environnement.
L'organisation doit donc veiller à prendre en compte les intérêts des parties prenantes internes et externes afin d'éviter les conflits. l'entreprise, les salariés apportent un savoir-faire indispensable à l'entreprise. Sans eux, l'entreprise ne peut pas fonctionner.
Être « responsable » signifie donc, pour l'entreprise, prendre en charge un « devoir faire » dans les domaines de l'environnement, des relations avec les salariés, des rapports avec les clients et les fournisseurs, les riverains, les autorités politiques, les autres opérateurs économiques, et même les générations ...
En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
De plus, “faire de la RSE” pour une entreprise est un avantage concurrentiel dans la mesure où cela peut permettre à l'entreprise de gagner de nouveau marché avec des exigences particulières notamment liées à l'aspect environnemental. Par conséquent, cela permet d'améliorer la position concurrentielle de l'entreprise.
En s'engageant dans un projet de RSE, l'entreprise est plus apte à prévenir et gérer les risques sociaux, environnementaux, juridiques ou économiques liés à ses activités et à son marché. Ainsi, elle peut améliorer efficacement les conditions de travail et le bien-être de ses salariés.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
Ce sont les externalités positives ou négatives que dégage une entreprise. L'impact étant par définition créé par rapport à une cible visée, il a donc une valeur différente pour chaque cible. La valeur sociale ou environnementale est différente de la valeur financière.
En effet, de nombreuses études ont montré que les entreprises avec une politique RSE authentique obtiennent un engagement plus fort de leurs employés. Comment ? En favorisant le sentiment d'appartenance et d'adhésion à la vision d'entreprise. En outre, elles améliorent leur réputation aux yeux des chercheurs d'emplois.
Avantages. Entretenir une bonne relation avec les parties prenantes permet de jeter les bases d'un réseau de coopération et d'un lien de confiance avec celles-ci, ce qui crée une ambiance de sécurité et d'entraide.
La caractérisation des parties prenantes consiste à identifier les acteurs concernés sur le territoire, à sonder leurs intérêts et leurs préoccupations envers la démarche de développement durable ainsi qu'à identifier les mécanismes permettant leur mobilisation et leur participation lors de la mise en œuvre de celle-ci ...
Un plan d'engagement des parties prenantes (PEPP) est un document qui présente les niveaux d'implication et d'influence des parties prenantes de votre projet, et qui décrit votre stratégie de communication (fréquence des échanges avec chaque intervenant, plateforme utilisée, quantité d'informations transmises, etc.).
Ces intérêts divergents sont aussi le résultat d'une asymétrie d'informations, c'est-à-dire que tous les acteurs n'ont pas le même niveau d'information. Ce qui peut engendrer des incompréhensions qui sont à l'origine de la naissance de conflits internes. En effet, cette situation génère des incompréhensions.
Elle représente ainsi la contribution des entreprises au développement durable par la prise en compte des préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités. L'enjeu pour les entreprises est d'avoir, en résumé, un impact positif sur la société tout en développant leur activité.
La démarche RSE impacte l'actif humain en donnant du sens au travail des collaborateurs, ce qui augmente leur motivation. La RSE rend également l'entreprise plus attractive, ce qui facilite le recrutement de talents.
Impliquer vos salariés dans des actions RSE peut donc être un facteur de motivation non négligeable. Et un salarié qui se sent bien dans son environnement de travail sera plus productif. Cet engagement pourra réduire le turnover et l'absentéisme au sein de votre entreprise.
Le manque de ressources
En outre, 82 % des entreprises interrogées estiment qu'elles manquent de temps pour s'y consacrer davantage. Plus de la moitié explique également que le nombre de salariés dont les missions sont dédiées aux politiques RSE est trop faible et n'évolue pas.