Le traitement et l'élimination des déchets liés aux soins peuvent entraîner indirectement des risques pour la santé en raison du rejet d'agents pathogènes et de polluants toxiques dans l'environnement. S'il n'est pas bien réalisé, l'enfouissement des déchets peut contaminer l'eau de boisson.
La mise en décharge engendre la dégradation des paysages (occupation des sols, pollution visuelle et olfactive…). La décomposition des déchets libère du méthane – un puissant gaz à effet de serre – et des éléments toxiques (comme des métaux lourds) qui contaminent le sol et les eaux souterraines.
Parmi les exemples de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses, mentionnons toute substance solide, liquide, gazeuse, boueuse ou pâteuse qui présente certaines caractéristiques dangereuses comme la toxicité, la corrosivité ou l'inflammabilité.
La pollution de l'air, le changement climatique, la contamination du sol et de l'eau... La mauvaise gestion des déchets contribue au changement climatique et à la pollution atmosphérique, elle affecte directement de nombreux écosystèmes et de nombreuses espèces.
Les déchets dangereux des ménages
Ce sont les huiles de vidange, solvants, piles… qui, en raison de leur inflammabilité, de leur toxicité, de leur pouvoir corrosif ou d'autres propriétés, ne peuvent être éliminés par les mêmes voies que les ordures ménagères.
85% des déchets liés aux soins de santé sont comparables aux ordures ménagères et ne sont pas dangereux. Les 15% restants sont considérés comme dangereux et peuvent être infectieux, toxiques ou radioactifs.
Les déchets domestiques peuvent être classés en 3 grandes catégories : les déchets recyclables - les déchets non recyclables - les déchets spéciaux.
Les effets sur la santé peuvent être divers : impacts sur le système immunitaire et le système respiratoire, perturbations endocriniennes, baisse de la fertilité, hausse des risques de cancers… Ces effets existent à chaque étape du cycle de vie du plastique et démultiplient donc les conséquences sur la santé.
Ce sont environ un million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins qui sont ainsi tués chaque année au contact de nos déchets plastiques. A ce rythme, on estime que les océans contiendront plus de plastique que de poissons d'ici à 2050, soit une masse d'environ 750 millions de tonnes.
La réduction des déchets permet d'économiser des matières premières épuisables et précieuses, de limiter les impacts sur l'environnement et sur le climat et, au niveau local, d'avoir moins recours à l'incinération ou au stockage de déchets, de maîtriser les coûts liés à la gestion de ces déchets (collecte, recyclage, ...
Le plastique contient des polluants toxiques qui endommagent l'environnement et causent la pollution des sols, de l'eau et de l'air. Le plastique peut mettre des centaines, voire des milliers d'années à se décomposer, de sorte que les dommages causés à l'environnement sont durables.
Elle prend actuellement une importance considérable où les catastrophes et les pandémies annoncées ne cessent de se multiplier. L'OMS estime que jusqu'à 24 % des maladies actuelles dans le monde peuvent être attribuées à la dégradation de l'environnement (Chevrier, 2007, Maamri et Ben El Mostafa, 2016).
Décharge contrôlée est une définition du dictionnaire environnement et développement durable. France : désigne le lieu de stockage permanent des déchets, appelé également Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU), ou anciennement Centre d'Enfouissement Technique (CET).
Sur terre comme en mer, les déchets abandonnés impactent de plein fouet la biodiversité. En se décomposant, certains déchets libèrent quantité de polluants persistants qui dégradent peu à peu les milieux naturels. Les plantes suffoquent tandis que des animaux meurent d'étouffement, d'intoxication ou de blessures.
La solution la plus élémentaire pour lutter contre la pollution atmosphérique consiste à abandonner les combustibles fossiles et à les remplacer par des énergies alternatives telles que l'énergie solaire, éolienne et géothermique.
Selon différents rapports, entre 8 et 12 millions de tonnes de plastiques terminent leur vie dans les océans chaque année. Par ailleurs, outre les canicules marines qui poussent certaines espèces animales à quitter leur habitat, l'ONU estime que d'ici 2050, il y aura plus de plastique dans l'océan que de poissons.
Le plastique représente beaucoup de déchets. En effet, 91 % du plastique produit n'est pas recyclé. Si certains sont brûlés (et de ce fait, très polluants à cause du CO² qu'ils dégagent), d'autres sont enfouis sous terre. Ils mettront entre 100 et 1000 ans à se dégrader, et pollueront les eaux et les terres.
- La combustion des matières plastiques entraine une pollution de l'air par la production d'éléments toxiques, mauvais pour les êtres vivants. - Ses caractéristiques lui permettent d'avoir une longue durée de vie, mais on constate que 50% des plastiques utilisés pour la consommation sont à usage unique.
Parmi les 7 familles de plastique répertoriées, le PET, le plastique des bouteilles d'eau minéral, fait parti des plus toxiques car il génère de l'antimoine, un métal potentiellement cancérigène, proche de l'arsenic. Plus on conserve l'eau longtemps dans ce contenant, plus les substances toxiques la contaminent.
Les déchets en plastique sont tout autant problématiques sur terre qu'en haute mer : ils remplissent les décharges, encombrent les cours d'eau et génèrent de la pollution lorsqu'on les brûle à ciel ouvert ou en incinérateur.
on trie tous les emballages et le papier ; pour les emballages en plastique, seuls les bouteilles et les flacons doivent être triés ; les papiers et les emballages carton humides ou trop gras vont directement dans la poubelle des ordures ménagères ; on peut laisser les bouchons sur les bouteilles en plastique.
En plus de causer une pollution massive, l'ensemble du processus de recyclage pose des risques pour la santé des personnes responsables du recyclage de ces déchets. En outre, si de tels déchets entrent en contact avec de l'eau, il en résulte une formation de produit nocif qui finit par polluer les masses d'eau potable.