La liberté est un idéal et aussi le pire des pièges. La liberté de se regrouper peut mener à l'enfermement; celle de proclamer la vérité, à l'exclusion; et celle de dénoncer violemment peut entraîner la répression. La liberté est un instrument dangereux quand elle n'est pas accompagnée par la réflexion.
L'incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation* à l'égard d'autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
Ces limites sont nécessaires car elles permettent d'assurer le bon fonctionnement de la société. Toutes les libertés sont concernées, y compris par exemple la liberté de conscience. Ainsi, dans le cadre de la démocratie française, chacun est autorisé à croire ou non en un Dieu.
La liberté vous donne l'occasion de ressembler à ce que vous voulez être. Ou faire ce que vous voulez faire - comme le modèle David. Parfois, vous vous sentez obligé de faire des choses ou d'adopter une apparence que vous n'aimez pas, mais la liberté signifie aussi la liberté de choisir et la liberté de dire non!
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
Par ailleurs la liberté semble illusoire parce que nous sommes occupés à chercher ce qui nous est utile et à satisfaire nos désirs, nous avons conscience des fins que nous poursuivons, nous avons l'impression d'être libre, mais c'est une illusion, car nous ignorons en général les causes qui nous déterminent à désirer ...
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » est un célèbre adage qui signifie, en général, qu'un individu doit pouvoir faire l'exercice de sa liberté sans que celui-ci limite la liberté des autres ou soit nuisible aux autres.
Se battre, protester, manifester dans la rue contre l'absence de liberté qui nous est imposé revient à admettre que nous ne sommes pas libres et que « quelqu'un d'autre » détient notre liberté. Cela revient à se considérer délibérément comme des esclaves qui attendent qu'on leur donne leur liberté.
Intuitivement, la liberté s'expérimente comme absence de contraintes : on se sent libre quand on ne subit ni contrainte physique, ni interdiction morale, ni pression psychologique. Le sentiment de liberté naît alors du fait que le principe de l'action est en nous et n'est pas déterminé par un principe extérieur.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
Ainsi « l'autocensure » est un moyen d'éviter un risque de sanction, et le fait de bannir un livre (autorisé par la loi) d'une bibliothèque est considéré comme un acte de censure : « Censure est devenu l'antonyme de liberté d'opinion et d'expression, et l'une des modalités de l'intolérance ».
Une liberté sans bornes ne peut aboutir qu'à la loi du plus fort. Si la liberté de chacun est sans limite, une personne ne tardera pas, au nom de sa propre liberté, à empiéter sur celle des autres.
« je ne suis vraiment libre que lorsque tous les autres humains qui m'entourent sont également libres. La liberté d'autrui loin d'être une limite ou négation de ma liberté en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation », selon Bakounine.
En effet, de par sa structure et son fonctionnement, tout pouvoir étatique est incompatible avec la liberté et les aspirations de l'individu. Par conséquent, l'Etat à travers ses lois et ses principes contredit l'épanouissement de l'homme.
Nelson Mandela a choisi le pardon, et il n'a jamais cessé de chercher à bâtir un monde meilleur. L'exposition Mandela : Lutte pour la liberté porte sur Nelson Mandela et sur le mouvement anti‐apartheid qui s'est formé autour de lui.
1) C'est une liberté sans limite qui refuse ou s'est affranchie de toute limite, de toute contrainte qui pourrait l'amputer. On peut aussi comprendre cette idée comme celle d'une liberté qui aurait un champ d'extension illimité et qui embrasserait tous les aspects de la liberté : politique, morale, métaphysique...
Olympe de Gouges (1748-1793)
Refusant de se remarier pour conserver sa liberté de publication, elle publie en 1791 sa Déclaration des droits de la femme, dans laquelle elle réclame l'égalité des droits civils et politiques entre les femmes et les hommes.
Liberté d'opinion, liberté d'aller et venir, liberté syndicale… Le droit français comprend des "droits-libertés" consacrés par les textes. L'État peut les restreindre, notamment pour des raisons de sécurité.
Parce que Victor Hugo c'est une valeur sûre. Déjà en 4ème pendant les dissert' de français je sortais une citation d'Hugo c'était la moyenne assurée. « La liberté commence, là où l'ignorance finit » qu'est ce que j'ai pu la caler celle là !
Rousseau : « La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre ». La notion de liberté peut être comprise comme synonyme d'une absence totale de contraintes, d'entraves quant aux désirs de chacun et leur réalisation.
Dès lors, si le libre arbitre est une illusion, la liberté humaine est bien une réalité. La vraie nature liberté humaine consiste à « agir par la seule nécessité de sa nature ». La liberté ne s'oppose plus à la nécessité, mais elle est une forme de déterminisme, un certain type de causalité.
Agir librement, c'est agir sans contrainte. Cependant, afin que la liberté soit pleinement authentique, elle doit s'accompagner d'une volonté qui nous permet de faire des choix, de prendre des décisions, même si cette volonté peut entraîner une occultation de nos désirs, de nos envies….
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.