Les hiéroglyphes et papyrus, preuves des premières menstruations. Les premières preuves de menstruations nous sont parvenues de l'Égypte ancienne.
"Premier épisode: les femmes elles-mêmes interdisent les relations sexuelles pendant les règles, une façon de contrôler la fécondité par la peur. Deuxième épisode : le sang menstruel est utilisé pour faire honte aux femmes, pour les exclure des lieux de pouvoir".
De la chasse et la pêche à l'élevage et à l'agriculture
Au paléolithique, l'homme et la femme sont des chasseurs-cueilleurs. Ils chassent différents animaux. Vivants en Afrique, le berceau de l'humanité, ils chassent des gazelles, des lions, des lapins, des oiseaux, etc.
Leur taille réduite suggère qu'elles abritent de petites unités familiales. Les groupes néolithiques ont installé leur habitat dans les plaines et les zones littorales, ainsi que dans des zones plus sèches (garrigues, plateaux, moyennes montagnes) propices aux activités pastorales.
Tous les humains du Paléolithique étaient en effet des nomades. Ils vivaient le plus souvent en plein air et parcouraient l'espace au rythme des saisons. Même si leurs modes de déplacement et leur culture matérielle différaient, tous avaient en commun le souci de se mettre à l'abri et se protéger.
Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années) Il a vécu en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne.
Les hommes de Néandertal et les hommes de Cro-Magnon ont installé leurs campements sous des abris sous roche comme on en trouve dans la Vallée de la Vézère. Ils ont aussi installé leurs campements en plein air, dans les régions où il n'y avait pas d'abri sous roche.
Lucy, 3,2 millions d'années, première femme préhistorique ? Identité : elle fut baptisée Lucy par les paléoanthropologues qui, le soir, sous leur tente, écoutaient la chanson Lucy in the Sky with Diamonds des Beatles en nettoyant ses ossements.
Pour s'habiller, les hommes préhistoriques utilisent les peaux des bêtes qu'ils ont tuées à la chasse. Ils préparent les peaux avec leurs grattoirs en silex et cousent les vêtements avec des aiguilles en os. Apparition d'étoffes tissées, selon les zones géographiques.
Le terme « Paléolithique » vient du grec palaios (qui veut dire ancien) et lithos (qui veut dire pierre). C'est « l'âge de la pierre taillée » (le Néolithique est l'âge de la pierre polie).
L'Homo habilis est considéré comme notre ancêtre. Cette espèce d'hominidés préhistoriques est apparue en Afrique il y a environ 2,5 millions d'années. Et elle a vécu près d'un million d'années !
Comme on peut s'en douter, le début de la période historique , vers -5000 ans en Orient, fournit de nombreuses traces de travaux (fossés, constructions…), des objets d'artisanat (outils, récipients, bijoux…), des vêtements, dessins, gravures et surtout écriture.
Ces hommes préhistoriques nous ont laissé également d'autres types de traces : des peintures rupestres et pariétales, des sculptures, des instruments de musique taillés dans des os, des monuments (mégalithes). Aujourd'hui, l'art urbain (street art) et le graffiti sont une forme contemporaine d'art pariétal.
Durant la période de l'Antiquité
En période menstruelle, elles fabriquent des tampons périodiques à base de papyrus ramolli. Plutôt astucieux ! Du côté de la Grèce Antique, elles faisaient moins dans la délicatesse, en concevant des tampons avec des sortes de compresses enroulées autour de morceaux de bois...
La découverte majeure reste celle du gynécologue japonais Kyusaku Ogino (1882 - 1975) en 1924, qui met en évidence la loi d'Ogino, précisant la date d'ovulation entre le 12ème et le 16ème jour après le début des règles. Cette découverte changera alors la vision des menstruations par les scientifiques.
Au Moyen-âge, les femmes ne portaient ni protections, ni sous-vêtements, leurs jupons faisant l'affaire.
C'est ainsi que l'on date l'apparition des premiers vêtements, il y a seulement 170 000 ans. Avant cela encore, on pense que les hommes et femmes de Néandertal se couvraient de simples peaux de bêtes, la fourrure du glouton étant particulièrement appréciée de nos ancêtres.
Homo antecessor, présent en Europe il y a 800 000 ans, et Néandertal utilisaient donc des peaux d'animaux, bison ou cheval par exemple, pour se protéger du froid. Mais difficile de dire s'il en faisait des couvertures ou de véritables vêtements.
Il existe de nombreuses théories sur les causes et les processus de sédentarisation : démographique (besoin alimentaire croissant), occasionnelle (théorie de l'oasis), climatique (besoin de culture irriguée), etc.
Lucy mesurait environ 1m10, pesait 29 kilos et ressemblait à un chimpanzé. Mais ce qui la distingue d'un singe, c'est ses membres inférieurs qui fonctionnent comme ceux de l'espèce humaine, prouvant qu'elle est bipède.
Le squelette de Lucy – dénommé en référence à la chanson Lucy in the Sky with Diamonds des Beatles –, mis au jour en 1974, est daté de 3,2 millions d'années. L'individu féminin était âgé d'une vingtaine d'années à sa mort. Son squelette est conservé à 40 %.
Little Foot, le plus complet des australopithèques connus à ce jour, est donc plus vieux que Lucy de près d'un demi-million d'années.
Les Inuits du Paléolithique, par exemple, se nourrissaient principalement de viande et de poisson, et consommaient peu, ou pas, de fruits et de légumes.
Ils piégeaient ou chassaient les animaux pour se nourrir, se vêtir et fabriquer des outils. Ils les observaient en train de boire, de s'accoupler ou de courir. Ils ont peint, gravé et dessiné sur les parois de grottes ces moments de leur vie qu'ils gardaient en mémoire.
Dans les premiers temps de son existence, la Terre a connu une intense activité volcanique. L'expulsion massive de gaz vers la surface s'est ensuite soldée par la formation d'une atmosphère à très forte teneur en CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone).