L'agriculture joue un rôle majeur dans la pollution, en rejetant de grandes quantités de fumier, de produits chimiques, d'antibiotiques et d'hormones de croissance dans les sources d'eau. Cela présente des risques à la fois pour les écosystèmes aquatiques et pour la santé humaine.
L'agriculture nuit également à son propre avenir par la dégradation des sols, la salinisation, le soutirage excessif d'eau et la réduction de la diversité génétique des cultures et du bétail. Les conséquences à long terme de ces processus sont toutefois difficiles à quantifier.
La baisse de l'emploi agricole, l'agrandissement des exploitations, la motorisation et l'utilisation des engrais et des produits phytosanitaires caractérisent les transformations majeures de l'agriculture française depuis les années 1950.
Risques et incertitudes sont inhérents à l'agriculture. Les sources de risques les plus fréquentes sont les conditions météorologiques et climatiques, les maladies, les catastrophes naturelles, ainsi que les chocs de marché et d'environnement.
Une autre faiblesse du secteur agricole est relative à sa grande dépendance aux conditions météorologiques, les agriculteurs ayant du mal à planifier leur production à long terme étant donné les aléas météorologiques.
Elle entraîne la contamination de l'eau et des sols et met en danger la santé des êtres humains. L'agriculture joue un rôle majeur dans la pollution, en rejetant de grandes quantités de fumier, de produits chimiques, d'antibiotiques et d'hormones de croissance dans les sources d'eau.
Perte de la biodiversité, destruction des sols, pollution des eaux, déclin des pollinisateurs, dérèglements climatiques, insécurité alimentaire, disparition des agriculteurs : le modèle dominant d'agriculture industrielle nous mène à la catastrophe.
Les agriculteurs dénoncent aussi la concurrence de produits en provenance d'autres pays, y compris européens, où les normes sont moins strictes. Certains protestent aussi contre l'interdiction de pesticides. Ils disent ne pas pouvoir s'en passer tant qu'ils n'ont pas de solution alternative.
Pour que l'agriculture soit durable, il est crucial d'utiliser des énergies propres, efficaces et renouvelables. L'irrigation solaire, le chauffage géothermique et l'irrigation au goutte-à-goutte sont des exemples d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique dans les systèmes agro-industriels.
L'agriculture est aussi un facteur essentiel de croissance économique : en 2018, elle représentait 4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et, dans certains pays en développement parmi les moins avancés, sa part peut dépasser 25 % du PIB (a).
Rapporté au mois, un agriculteur gagne donc en moyenne 1 475 euros brut par mois, presque 300 euros de moins que le Smic actuel, fixé à 1 766 euros brut par mois. Le secteur cache aussi d'importants écarts de revenus entre les différents types d'exploitations.
Le salaire des agriculteurs s'exprime en revenu annuel moyen par exploitant. Un agriculteur gagne un revenu moyen de 30 360 euros par an, soit 2 530 euros par mois, un montant qui comprend les subventions et aides.
Les inconvénients
L'agriculture traditionnelle n'utilisant pas ces moyens de fertilisations des sols et de prévention des maladies végétales, obtient des rendements inférieurs, ne permettant pas de nourrir convenablement la population mondiale grandissante.
Il existe des limites à la consommation de denrées issus de l'agriculture biologique. L'agriculture biologique respecte davantage l'environnement en réduisant son utilisation d'engrais et de pesticides, mais également en récoltant les produits à maturation. Donc les rendements s'en trouvent affectés.
La principale source d'émissions de CH4 est l'élevage (fermentation entérique et déjections animales), les N2O proviennent des cultures (apports azotés sur les sols cultivés avec l'épandage de fertilisants minéraux et d'origine animale), et les émissions de CO2 résultent des consommations d'énergie fossile par les ...
À l'heure actuelle, il semble que les difficultés proviennent plutôt de résultats économiques insuffisants et de faibles revenus agricoles dans des catégories d'exploitations plus nombreuses qu'auparavant. Cette hypothèse schématise une évolution qui est plus complexe.
Selon les pays, les raisons de l'exaspération agricole peuvent découler de politiques nationales : réduction programmée de l'élevage aux Pays-Bas, taxation du gazole en Allemagne, l'augmentation de la redevance sur l'eau et sur les produits phytosanitaires en France…
Les agriculteurs sont en colère face aux charges financières jugées trop lourdes et des normes environnementales qui se durcissent et pèsent sur le milieu de l'agriculture prête à s'embraser.
Pourquoi les agriculteurs français sont-ils en colère ? La colère des agriculteurs français résulte d'un enchevêtrement complexe de politiques différentes et de réductions de financement. Le diesel agricole doit devenir plus cher suite à la suppression des subventions.
Ils ont eu gain de cause et obtiennent un délai d'un mois supplémentaire. Ils peuvent donc tailler jusqu'au 16 avril, exceptionnellement. Ce délai était demandé notamment par le syndicat agricole majoritaire, la FDSEA, dans plusieurs départements comme la Vendée, la Mayenne et la Creuse.
Les multiples raisons de la colère des agriculteurs
Baisse du revenu agricole, restriction de l'accès à l'eau, multiplication des normes, nouvelle épidémie, les agriculteurs exaspérés manifestent leur grogne.
Les engrais et les excréments des animaux forment un cocktail détonant, source de la moitié de la pollution de l'air d'origine anthropique. En se mélangeant, ils forment de l'ammoniac.
La pollution de l'eau par l'agriculture s'explique essentiellement par deux facteurs : la diffusion des pesticides et engrais chimiques et l'épandage.
L'essentiel de ces émissions s'explique, d'une part, par les rejets agricoles de méthane CH4 (4 GtCO2 équivalent/an) et de protoxyde d'azote N2O issu de la fertilisation azotée (2,2 GtCO2 équivalent/an) ; et d'autre part par les changements d'usage des terres et la déforestation, qui rejettent 5,2 Gt de dioxyde de ...