Quels risques entraîne l'exploitation du gaz de schiste ? Le premier risque dû à l'exploitation du gaz de schiste est l'émission de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Le second risque est celui de la pollution des nappes phréatiques et de l'air.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
Grâce à l'exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Pollution des nappes phréatiques avec des fuites de fluides de forage et des eaux rejetées par la fracturation qu ipeuvent contenir de l'arsenic et des métaux lourds. émissions de gaz à effet de serre pendant les phases d'exploration.
La Chine, grand producteur de gaz de schiste
A titre de comparaison, un pays comme la France consomme quelque 40 milliards de m3 chaque année.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
En 2020, environ 70 millions de tonnes de méthane ont été rejetées dans l'environnement dans le monde. De plus, la combustion du gaz fossile libère du dioxyde de carbone (CO2), lui-même nocif pour le climat et directement responsable du dérèglement climatique.
Avantages de l'exploitation du gaz de schiste
Diminution de la dépendance énergétique, baisse des prix de l'énergie, création d'emploi, regain de compétitivité des entreprises sont autant de bénéfices que le pays de l'oncle Sam a tirés de ce gaz naturel non conventionnel.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Où trouve-t-on du gaz de schiste ? A l'origine, le gaz de schiste, une énergie très controversée, est contenu dans des roches marneuses ou argileuses, enfouies généralement entre 1 500 et 3 000 mètres de profondeur.
Dans un rapport paru en novembre 2014 , le consultant américain IHS estime que le prix de revient de 80 % de la production sera compris en 2015 entre 50 et 70 dollars le baril.
Le gaz de schiste est un gaz naturellement contenu dans certaines roches. Il se trouve sur tous les continents et représente actuellement 32 % du gaz naturel présent dans le monde. On vous explique ce qu'est cette ressource énergétique naturelle polémique et pourtant méconnue.
La Chine serait le pays le plus riche au monde en gaz de schiste (31 500 milliards de m3) et le troisième pour le pétrole de schiste (32 milliards de barils). Les Etats-Unis, eux, se placeraient au quatrième rang pour le gaz et au deuxième pour le pétrole.
La Chine posséderait les plus grosses réserves de gaz de « schiste » du monde. Par ailleurs, un quart de ces ressources mondiales se situerait en Amérique du Nord. Quant aux sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l'ex-URSS, d'Amérique du Sud et d'Europe, ils abriteraient aussi des réserves non négligeables.
C'est en 1825 que commence la toute première exploitation de gaz de schiste. A cette époque, Gary Lash, directeur du Shale research institute (institut de recherche du schiste), creuse un puit vertical sur une dizaine de mètres, dans l'État de New York, au États Unis, et récupère simplement le gaz qui en remonte.
La fracturation hydraulique combinée au forage dirigé est le procédé le plus largement utilisé pour faciliter l'extraction du gaz de schiste. Celui-ci présente néanmoins l'inconvénient majeur d'être extrêmement consommateur en eau. D'autres techniques d'extraction du gaz de schiste sont donc à l'étude.
Jusqu'à récemment, le gaz était essentiellement transporté grâce aux gazoducs. Mais avec l'arrivée du GNL (gaz naturel liquéfié), il est désormais possible de l'acheminer sous sa forme liquide, à l'aide de bateaux adaptés.
Les risques sont doubles. Intoxication due à une mauvaise combustion du gaz et la production de monoxyde de carbone (CO), incolore et inodore ; 100 à 150 personnes décèdent encore chaque année par asphyxie(1). Fuite de gaz pouvant entraîner, en présence d'une source de chaleur, une explosion ou un incendie.
Le CO2 est le gaz le plus émis par les activités humaines et représente deux tiers de l'effet de serre.
ça chauffe ! » L'effet de serre additionnel provoqué par l'homme a pour premier responsable le dioxyde de carbone. Ce gaz à effet de serre est produit massivement par la combustion de carburants fossiles (transports, chauffage, production d'énergie…) depuis le début de l'ère industrielle.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
On trouve deux types de schistes de ces terrils : le rouge, résultat d'une combustion naturelle, mais pouvant être contrôlée, à l'intérieur des terrils, devient résistant. le noir, son état naturel, non cuit, est plus friable et plus gras.
Gaz naturel : de quelle région du monde vient-il ? Les deux tiers des ressources de gaz naturel actuellement connues se situent en Russie et au Moyen-Orient. La France, quant à elle, importe son gaz naturel principalement de Norvège (43 %), de Russie (21 %), des Pays-Bas (11 %) et d'Algérie (8 %)(2).