On peut très vitre se retrouver perdu entre les emplois du temps qui divergent, les activités extra-scolaires des enfants, les soupers de famille, les tâches du quotidien à gérer seul(e). La distance physique peut également engendrer une distance mentale.
Il y a aussi quelques effets secondaires : à force de vivre ensemble, vous finirez par attraper les expressions et tics de langage de l'autre, et probablement par finir vos phrases en même temps (si l'entente est vraiment bonne).
La perte d'autonomie, le vieillissement de la personne âgée, la maladie, le veuvage renforcent la solitude et réduisent progressivement la vie relationnelle. La ghettoïsation de quartiers où sont concentrés les plus pauvres, les personnes étrangères et d'origine étrangère, accentue la difficulté du vivre ensemble.
Nous n'arrivons plus à cultiver la paix. Nous n'arrivons plus à accepter l'autre tel qu'il est. La solidarité et le collectivisme ont de plus en plus laissé place à l'individualisme. Et en parallèle, l'humain a tendance à oublier que sa liberté s'arrête là où commence celle des autres.
Les auteurs estiment que l'une des caractéristiques les plus importantes des personnes qui aiment vivre séparément est leur préférence pour l'indépendance et l'intimité. J'appellerais cela un amour de la solitude. La façon la plus simple de mesurer cela était de poser des questions directes.
Ils sont appelés VCCS (couple "vivant chacun chez soi") par les Québécois, LAT (living apart together) ("vivre ensemble séparément"), par les Anglo-Saxons. En France, l'Institut national d'études démographiques (INED) a choisi de les baptiser CNC, pour "couple non cohabitant".
Couples qui ne vivent pas sous le même toit : on les appelle les célicouples ou les couples non co-habitants et leurs raisons sont diverses et variées. Chaque histoire d'amour est différente, le quotidien doit donc pouvoir l'être aussi !
Le bien vivre ensemble repose sur le respect mutuel, l'acceptation de la pluralité des opinions, des interactions dans l'ouverture et la coopération, des relations bienveillantes ainsi que sur le refus de s'ignorer ou de se nuire. Vivre ensemble dans des espaces de quotidienneté ne va pas toujours de soi.
Vivre ensemble en paix, c'est accepter les différences, être à l'écoute, faire preuve d'estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d'harmonie.
« Apprendre à « Vivre ensemble » c'est permettre aux enfants, mais aussi aux adultes à agir au-delà de toute différence, à prévenir toute sorte de conflit, à renforcer leur volonté à être acteurs, à lutter contre l'individualisme, à prendre conscience de leurs droits et de leurs devoirs, à témoigner de l'entraide et de ...
Bienveillance, respect et tolérance ont été choisis. Une fois que tous les adultes se sont mis d'accord sur ce qu'ils mettaient derrière chacune des valeurs, les enseignants ont décidé de les présenter à leurs élèves et de travailler afin qu'ils puissent se les approprier.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Certes, appartenir à un groupe nous protège, nous forme et nous élève. Cela peut aussi nous obliger à nous plier à sa manière d'être et d'agir. Le mimétisme sécrété par notre appartenance peut nous subjuguer insidieusement, même malgré nous. Le groupe peut nous enfermer et réduire notre libre arbitre.
Vivre-ensemble/bien-vivre ensemble
Capacité et assentiment des habitants, dans un environnement de diversité sociale et culturelle, à partager harmonieusement leur lieu de vie.
Le moment idéal varie d'un couple à un autre, mais la majorité des experts estiment qu'il faut attendre au moins un an de fréquentation avant d'emménager avec son partenaire. Parlez des sujets importants avant d'emménager ensemble, par exemple de la répartition des tâches ménagères, des finances et du temps passé seul.
D'après une étude menée par la psychologue Galena Rhoades et publiée dans la revue scientifique américaine «Journal of Family Psychology», vivre ensemble avant le mariage favoriserait les divorces. L'enquête a été faite sur 1.000 couples américains, âgés de 18 à 34 ans, mariés depuis moins de 10 ans.
Il existe trois catégories d'obligations : celles relatives à la vie commune, celles relatives à l'assistance réciproque entre les conjoints et enfin celles relatives aux dépenses de la vie courante. Le concubinage, comme nous l'avons vu, ne créé aucunes obligations, même pas celle de vivre ensemble.
Les célicouples sont des amoureux qui disent non à la vie sous le même toit. Malgré leur amour incommensurable l'un pour l'autre, ils préfèrent conserver leur indépendance et vivent séparés.
Les aromantiques
Une personne aromantique ne ressent pas ou peu d'attirance sentimentale pour autrui. Cela ne veut pas dire qu'elle ne s'attache à personne ou qu'elle ne ressent rien, mais elle ne tombe pas amoureux/se au sens traditionnel du terme.
L'union libre ne donne aucune obligation aux concubins, ne prévoit pas de protection de l'un par l'autre et aucune solidarité pour les dépenses de la vie courante. Le certificat de concubinage a une valeur juridique très relative puisqu'il ne fait qu'attester de la situation des concubins.
Un manque d'intimité : Lorsqu'il n'y a pas de relations nourries dans un couple, cela peut aussi créer une certaine distance émotionnelle et provoquer le ressenti d'une forme de solitude au sein du lien.