La perforation du sinus lors de la pose de l'implant dentaire. La perforation du sinus est rare et n'est pas forcément due à un mauvais geste du chirurgien-dentiste. Le tissu osseux n'est pas une surface plane mais irrégulière et le nerf peut parfois avoir des bifurcations.
Il existe néanmoins certaines contre-indications pour lesquelles les implants dentaires ne peuvent en aucun cas être envisagés : Une allergie aux anesthésiants utilisés durant la chirurgie. Une condition nécessitant une transplantation d'organe. Certaines maladies affectant les os, et notamment l'ostéoporose.
Parmi les effets secondaires les plus courants associés aux implants dentaires, on retrouve des saignements, des enflures et des ecchymoses. Ces symptômes s'accompagnent souvent de douleurs post-opératoires. Il s'agit de réactions organiques normales et limitées dans le temps pour la plupart.
La plupart des fabricants fixe la durée de vie de leurs implants entre 10 ans et 15 ans, mais dans la pratique on s'aperçoit que la durée de vie peut-être bien plus importante. Sans problème particulier, les implants peuvent ainsi normalement rester en place tout au long de la vie du patient.
Les bridges dentaires sont généralement moins coûteux que les implants dentaires pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la pose d'un bridge est une intervention moins complexe que la pose d'un implant, qui nécessite une procédure chirurgicale et un temps de guérison plus long.
Contrairement au bridge dentaire, puisqu'il est indépendant des autres dents, il a aussi l'avantage de ne pas exercer de contrainte sur les dents voisines. Sur le plan esthétique, l'implant dentaire offre un meilleur rendu, avec couronnes semblables à des dents naturelles.
La prothèse amovible est une autre alternative pour remplacer une dent manquante. Elles sont réalisées sur-mesure à partir des empreintes dentaires du patient. Cette solution est habituellement conçue à partir de plusieurs dents artificielles qui ressemblent à de vraies dents.
L'implant dentaire unitaire est un acte à faible risque hémorragique, mais s'il doit être réalisé sur plusieurs sites ou associé à des greffes préimplantaires ou gingivales, il devient alors un acte invasif à risque hémorragique élevé. Certains cas imposeront une interdiction formelle de chirurgie.
A quel moment est-il le plus judicieux de poser un implant ? Généralement, après l'extraction d'une dent, une période de cicatrisation osseuse de deux mois est observée avant la pose de l'implant. Toutefois dans certains cas, la pose immédiate d'un implant lors de la même séance peut être préconisée.
À la suite d'une greffe dentaire osseuse, il est normal qu'un patient ressente un peu de douleur et qu'il constate certains effets secondaires temporaires. Toutefois, le chirurgien fournit des conseils et des informations au patient afin de l'aider à mieux guérir et à minimiser la douleur ressentie.
Ce type de complication peut survenir sur une période de 5 à 10 ans après la pose de l'implant. Relativement rare, elle ne toucherait que 10 % des implants en moyenne. Cependant, l'apparition d'une péri-implantite ne doit pas être prise à la légère.
L'ANSM encourage donc les femmes à vérifier, 1 à 2 fois par mois, que l'implant est toujours bien positionné à l'endroit d'origine, grâce à une palpation délicate de la zone. Si l'implant semble s'être déplacé, il faudra alors consulter un médecin dès que possible.
La pose de l'implant (phase chirurgicale)
Réalisée au bloc opératoire, cette intervention ne dure que 15 à 20 minutes par implant et consiste à inciser la gencive afin d'y placer l'implant, puis à suturer la plaie avec du fil résorbable.
Au final, le prix moyen d'un implant complet en environ de 2000 euros, mais il existe de fortes disparités. Selon la région, la marque de l'implant ou la spécialité du chirurgien dentiste qui effectue la pose, l'intervention implantaire peut monter jusqu'à 3000 euros par implant.
La pose d'un implant dentaire est généralement envisagée lorsque le patient a perdu une dent, que les dents adjacentes sont saines et qu'il y a suffisamment d'os pour fixer le dispositif. À priori, tout le monde peut bénéficier de la pose d'un implant dentaire.
L'implant dentaire n'est pas remboursé par l'Assurance maladie. Avec la réforme 100 % santé, la prise en charge des couronnes céramo-métalliques et des couronnes céramiques monobloc pour les dents visibles est de 100 %. Toutefois, la pose de l'implant dentaire reste à la charge du patient.
Des antibiotiques peuvent vous être prescrits avant ou après la chirurgie implantaire afin de prévenir ou d'enrayer une infection. Une sédation, souvent sous forme intraveineuse, peut vous être administrée lors de la chirurgie implantaire pour vous relaxer.
Après la mise en place des implants
En règle générale, la mise en place de un ou deux implants s'accompagne de douleurs faibles voire nulles. Pour les interventions plus lourdes, qui impliquent un nombre d'implants posés plus important, il faut prévoir une gêne occasionnelle pendant quelques jours suivant l'opération.
Un implant dentaire est en principe fait pour durer toute une vie. En réalité, cela dépend de nombreux facteurs. Une hygiène de vie équilibrée, la bonne qualité de l'os alvéolaire et une cicatrisation saine favorisent considérablement la durabilité de la racine dentaire artificielle.
Pour corriger un sourire de façon immédiate et sans douleur, les facettes dentaires sont idéales. Il s'agit de petites lamelles, en céramique ou composites, que notre dentiste va poser sur la face visible de vos dents de devant. Nul besoin en effet de dissimuler vos molaires.
Les prothèses dentaires partielles
Conçue sur mesure à partir des empreintes buccodentaires du patient, la prothèse dentaire s'intègre parfaitement à la dentition existante et offre une bonne stabilité. Cette solution est également plus économique que d'autres traitements, comme la pose d'implants dentaires.
Une dent en moins ou alors très abîmée incite à mastiquer de l'autre coté. Ceci déséquilibre la mâchoire. Plus grave, elle laisse un espace que les autres dents ont tendance à occuper. Résultat : la dent qui fait face, sur la mâchoire opposée, à la longue, se déchausse.
Le principal inconvénient du bridge est qu'il oblige à sacrifier les dents adjacentes qui serviront de piliers pour fixer le bridge. Pour cela les dents adjacentes sont préalablement taillées. Elles doivent donc être assez solides pour maintenir et supporter le bridge dans le temps.
Cet acte n'est pas non plus soumis à une entente préalable, son remboursement (possible ou non selon les circonstances définies par votre chirurgien-dentiste ou stomatologue) est effectué sur une base de 279.50 euros.
La dent sur pivot consiste à insérer dans la racine dentaire une tige métallique sur laquelle repose la couronne, tandis que l'implant implique l'insertion d'une tige métallique dans l'os de la mâchoire directement.