Les chiffres clés 244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
Plafond de verre et inégalités de salaires entre hommes et femmes se cumulent : en France, selon l'INSEE, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire inférieur de 7 % à celui des hommes. Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
Selon l'INSEE, en 2020, 42% des femmes âgées de 25 à 64 ans étaient diplômées du supérieur, contre 37% des hommes. Cet écart se creuse au sein des jeunes générations : les femmes de 25 à 34 étaient 53% à posséder un diplôme du supérieur, contre 46% des hommes.
Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d'éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l'égalité est loin d'être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
À l'Observatoire des inégalités, nous proposons la définition suivante : on peut parler d'inégalités « quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés », sous-entendu « et qu'une partie des autres ne détient pas ».
Pourquoi Les filles restent les premières victimes d'inégalités ? Déscolarisation, excision, exploitation, mariage forcé et grossesse précoce… Les filles sont encore aujourd'hui victimes d'inégalités, d'exclusion, de discriminations et d'abus qui entravent leurs droits.
L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable. De plus, il a été démontré que l'autonomisation des femmes stimule la productivité et la croissance économique.
La parité signifie que chaque sexe est représenté à égalité dans les institutions. C'est un instrument au service de l'égalité, qui consiste à assurer l'accès des femmes et des hommes aux mêmes opportunités, droits, occasions de choisir, conditions matérielles tout en respectant leurs spécificités.
Les différences de genre en psychologie humaine se réfèrent aux différences observées entre hommes et femmes dans les domaines habituellement étudiés dans cette discipline (tels que la personnalité, la cognition, le comportement, les émotions et les relations sociales) par le biais de méthodes scientifiques.
Dans le monde occidental, les homosexuels, transgenres et intersexes ont été décrits comme faisant partie d'un troisième sexe, bien que certains contestent cette qualification.
Par « genre » on entend la construction socioculturelle des rôles masculins et féminins et des rapports entre les hommes et les femmes. Alors que « sexe » fait référence aux caractéristiques biologiques, être né(e) homme ou femme, le genre décrit des fonctions sociales assimilées et inculquées culturellement.
Malgré quelques avancées, l'égalité femmes-hommes n'est pas encore acquise. La situation des femmes n'est pas encore égale à celle des hommes, notamment en entreprise. Aujourd'hui encore être une femme conditionne à la fois le métier, la rémunération, le type de contrat ou encore la durée du travail.
- Rassurer en rappelant l'obligation de neutralité de l'école (montrer que les garçons ont autant à y gagner que les filles, qu'il ne s'agit pas de nier les différences mais bien de donner les mêmes droits à tous) et de respect des convictions des familles : expliquer les modalités de mise en œuvre.
L'inégalité est le caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont, par construction, fondés sur l'inégalité.
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).
Ils ont augmenté leur part de revenu entre 1990 et 2015, tandis qu'à l'autre extrémité de l'échelle, les 40% les plus pauvres gagnaient moins d'un quart des revenus dans tous les pays étudiés. L'une des conséquences des inégalités au sein des sociétés, note le rapport, est le ralentissement de la croissance économique.
Les inégalités de genre sous-tendent de nombreux problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, comme les violences domestiques et sexuelles, les rémunérations plus faibles, le manque d'accès à l'éducation et les soins de santé insuffisants.
Même si les femmes indiennes sont de plus en plus nombreuses à travailler, la majorité d'entre elles, à savoir les plus pauvres, travaillent parce qu'elles n'ont jamais eu le choix, pour des salaires nettement inférieurs à ceux des hommes (à l'exception des emplois de la fonction publique).
Ainsi, en fonction des valeurs, normes, lois et coutumes, des hommes et des femmes de différentes parties du monde ont développé des rôles de genre différents. Les rôles des femmes et des hommes comprennent différentes responsabilités du travail, de processus décisionnels, et de connaissance.