Sans surprise d'ailleurs, les inégalités de richesses, qui sont plus fortes aujourd'hui que jamais, sont mises en lumière en quatre chiffres : les 10% les plus riches détiennent 76% de la richesse mondiale, tandis qu'à l'inverse, les 50% les plus pauvres n'en possèdent que 2%.
Sur cette période, la hausse du niveau de vie des 10 % les plus riches équivaut à 1,3 fois l'ensemble du revenu annuel des 10 % les plus pauvres. Au total, l'écart entre le haut et le bas de la pyramide des revenus s'est creusé de 10 000 euros annuels. Après impôts et prestations sociales, pour une personne seule.
Ainsi, 1 % de la population possède 50 % des richesses mondiales. La pauvreté touche aussi les pays développés. À toutes les échelles, on observe des inégalités sociales et spatiales. La pauvreté constitue un frein au développement durable et représente la première cause de mortalité dans le monde.
La Laboratoire sur les inégalités mondiales a calculé qu'en 2020 la part des revenus captés par les 10% les plus riches était de 32% entre 1995 et 2020, tandis que la part de revenus captés par les 50% les plus pauvres était de 23%.
La différence fondamentale de mentalité entre les riches et les pauvres est que les riches ont compris un principe très simple : l'argent fait de l'argent, et l'argent que l'argent fait, fait de l'argent. Les riches voient l'argent comme une opportunité, les pauvres le voient comme quelque chose qui doit être gagné.
À l'origine, l'expression «problème de riche» visait à souligner la tendance, voire l'indécence, qu'ont les privilégiés de ce monde de se plaindre de bagatelles en l'absence de véritables problèmes.
Les riches particuliers ou les entreprises utilisent généralement des fondations pour réaliser une mission d'intérêt général sans but lucratif, le plus souvent sur le long terme.
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Les pays riches produisent de tout en grandes quantités, car ils sont très industrialisés. En revanche, les pays pauvres produisent surtout des minerais et des denrées agricoles, dont la valeur est faible. Globalement, la population des pays riches ne manque de rien. La différence avec les pays pauvres est très nette.
Les pays les moins avancés (PMA) correspondent aux États les plus pauvres et les plus vulnérables de la communauté internationale face aux aléas économiques, environnementaux, humains et épidémiques.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
La pauvreté, c'est ne pas avoir assez d'argent pour répondre à ses besoins de base en nourriture, en vêtements et en logement. Toutefois, la pauvreté, c'est plus, beaucoup plus, que le manque d'argent. La Banque mondiale décrit la pauvreté comme suit : La pauvreté, c'est avoir faim.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes.
Les inégalités peuvent aussi conduire, associées aux effets d'offre, à une stagnation de l'économie dans le long terme. La distribution des revenus peut être un facteur déterminant de l'apparition de déséquilibres globaux très importants, sources de l'extrême fragilité de l'économie à l'orée de la crise.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
Différence de situation entre des individus en raison de leurs ressources (éducation, revenus, capital social, etc.) ou de leurs pratiques (santé, logement, situation d'emploi, etc.), ces individus pouvant être classés hiérarchiquement.
L'inégalité est le caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont, par construction, fondés sur l'inégalité.
Pour réduire les inégalités d'accès aux pratiques culturelles, il ne suffit pas d'apporter la culture au peuple. Il faut mettre en place des politiques de démocratisation dotées de moyens plus importants en direction des publics, en particulier les plus jeunes.
Les pauvres plus généreux que les riches
C'est pour répondre à cette question que des chercheurs de l'Université Queen Mary de Londres ont mené une étude sur un panel de personnes. Le résultat est assez intéressant : les personnes gagnant plus d'argent sont moins enclines à donner que celles qui gagnent moins.
Rendez-vous-y, quand vous savez où se retrouve la haute société, ou du moins la personne que vous ciblez. Promenez votre chien au même endroit, rendez-vous dans le même magasin (pour peu que cette personne fasse ses courses elle-même) et fréquentez les mêmes bars et restaurants.