Outre l'armement qui occupe une place importante dans leurs échanges commerciaux, les deux pays ont développé une coopération dans les hautes technologies (exemple de l'exploration spatiale), l'électronique, les télécommunications et l'énergie nucléaire.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
Aux Nations Unies, la Chine joue un rôle de plus en plus important. Ses diplomates – souvent de qualité – n'hésitent plus à prendre la parole au Conseil de sécurité ; et les Casques bleus et autres personnels civils chinois ont vu leur nombre s'accroître, tout récemment, au Liban.
Tensions politiques, insuffisances en matière d'éducation, crise écologique et dépendance énergétique..., la situation de la Chine est beaucoup plus instable et son avenir économique plus incertain qu'il n'y paraît.
La Chine prend de plus en plus de place sur la scène économique mondiale. Ses besoins d'importation en matières premières et en énergie ont contribué, depuis 2003, à accroître la demande mondiale, déstabilisant les marchés et faisant monter les cours.
"La Chine est disposée à poursuivre avec la Russie le soutien mutuel sur les questions de souveraineté, de sécurité, ainsi que sur d'autres questions d'intérêt fondamental et préoccupations majeures", a indiqué le dirigeant chinois, selon des propos cités par un média d'État.
Près de quatre mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, la Chine est devenue le premier client de la Russie pour le pétrole et le gaz. Mais au-delà de ces contrats énergétiques, Pékin se garde bien de vendre des armes à la Russie ou d'apporter un soutien financier.
La Chine s'est peu exprimée sur la guerre en Ukraine, maintenant une "position équilibrée", comme l'a souligné Vladimir Poutine le 15 septembre au sommet de l'Organisation de Coopération de Shanghaï. Plusieurs experts, interrogés par La Dépêche, analysent pour nous la réalité du soutien de Pékin envers Moscou.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
Plus précisément, il y a 20 pays dans lesquels les citoyens estiment que les liens économiques avec la Russie ne devraient pas être coupés, dont la Chine, la Grèce, Israël, la Turquie, le Mexique, le Pakistan et l'Arabie saoudite.
Le Bangladesh, l'Irak et le Sénégal, qui s'étaient abstenus en mars, ont cette fois voté pour condamner la Russie. L'Érythrée, qui avait rejeté la résolution en mars, s'est cette fois abstenue.
La Chine et la Russie veulent toutes deux assurer la sécurité politique des régimes autoritaires contre ce qui est perçu comme la menace libérale hégémonique des États-Unis. Le deuxième pilier concerne la coopération sino-russe en matière de défense et englobe les exercices militaires et les ventes d'armes.
La Russie aurait demandé une aide à la Chine pour mener la guerre en Ukraine et contourner les sanctions : Washington met en garde Pékin.
Le G7 et le FMI ont réaffirmé mercredi qu'ils soutiendraient l'Ukraine "le temps nécessaire" afin de faire face aux conséquences économiques de l'invasion russe, qui se chiffrent en milliards de dollars.
La Russie, principal fournisseur d'armes de l'Ukraine.
La guerre d'Ukraine a surtout révélé l'importance de la volonté d'un peuple à se mobiliser pour défendre son indépendance et son territoire, au prix des plus grands sacrifices.
L'incertitude s'est également emparée des marchés concernant les métaux qui sont produits en Russie et qui sont indispensables aux chaînes d'approvisionnement de la production manufacturière moderne. Parmi ces matières premières, on peut citer l'aluminium, le nickel, le palladium et le vanadium (Graphique 1).
D'après la Banque mondiale, la Chine pourrait devenir la première puissance économique de la planète en dépassant les États-Unis entre 2020 et 2030. Elle est également une puissance spatiale depuis 2003 où elle a envoyé pour la première fois un homme dans l'espace.
En 2021, le Fond Monétaire International (FMI) prévoyait un PIB américain de plus de 22.675 milliards de dollars en 2021, les États-Unis occupant alors toujours la première place. La France devrait atteindre selon les estimations du FMI, près de 2.938 milliards de dollars en 2021.
La Chine devient la 2ème puissance économique mondiale (en termes de PIB en dollars courants)