Quant aux salariés qui bénéficient d'un jour de repos à l'occasion du 8 mai, ils ne doivent subir aucune perte de rémunération dès lors qu'ils ont au moins 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise. De même, les heures de travail perdues suite au chômage de ce jour férié ne peuvent pas être récupérées.
Si le jour férié tombe un jour normalement travaillé, le salaire est maintenu à condition d'avoir 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise (à l'exception des travailleurs à domicile, des salariés intermittents et des intérimaires).
Jour férié de l'Assomption (15 août) Parmi les jours légalement reconnus fériés en France, l'Assomption (le 15 août) fait partie des jours fériés à caractère religieux. À l'exception du 1er Mai qui est décrétée comme jour obligatoirement chômé et payé intégralement, le 15 août est un jour férié ordinaire.
Dans le cas où le jour férié tombe un jour qui doit être normalement travaillé, l'employé doit être payé comme toute autre journée de travail. Lorsque les salariés travaillent le 8 mai et le jour de l'Ascension, ils n'ont pas droit à une majoration de salaire, contrairement aux règles applicables pour le 1er mai.
Ceux et celles (en CDI comme en CDD) qui travaillent ce jour là perçoivent leur rémunération habituelle mais pas de majoration sauf conventions collectives, usages ou accords d'entreprise le prévoyant. Celles et ceux qui ne travaillent pas sont payés (il s'agit d'un jour férié payé).
Journée de solidarité le lundi de Pâques
14-10-4 du Code de l'action sociale et des familles. En outre, il est possible de choisir le lundi de Pâques au titre de la journée de solidarité, sachant que cette journée de travail supplémentaire est non rémunérée.
C'est un jour qui est soit chômé, et donc rémunéré comme un jour normal, soit travaillé, et dans ce cas, payé double.
La loi n'impose pas à l'employeur de rémunérer davantage ses salariés travaillant un jour férié, sauf convention collective plus favorable. Il n'est pas non plus prévu que les heures effectuées, le jour de la fête nationale, puissent être récupérées ultérieurement lors d'un repos supplémentaire.
Quels jours fériés peuvent être travaillés ? Dans tous les cas, le 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier sont 3 jours obligatoirement chômés par tous les salariés. Pour ces 3 jours, les salariés percevront également leur salaire.
Une seule exception : le 1er mai, la fête du Travail, qui porte bien nom puisqu'elle a un statut à part dans le Code du travail (article L3133-6) : "Les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire."
Lorsque les jours non travaillés ne sont pas la contrepartie d'un dépassement de l'horaire légal ou conventionnel de travail, ils ne peuvent ouvrir droit à un repos supplémentaire ou à une indemnité compensatrice, s'ils tombent sur un jour férié.
Les heures de travail non travaillées en raison du pont peuvent être travaillées à une autre période pour compenser. La récupération de ces heures peut être effectuée dans les 12 mois précédant ou suivant le pont. Ces heures ne font l'objet d'aucune majoration de salaire.
Lorsque la journée fériée est effectivement chômée et ne donne pas lieu à une rémunération, mais à une indemnité (au titre du salaire que votre salarié aurait normalement perçu s'il avait travaillé), les sommes versées doivent donner lieu à un précompte et au versement des cotisations.
Jours de fêtes religieuses, laïques, de commémoration ou fête nationale prévus par la loi : 1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption (15 août), Toussaint, 11 novembre, 25 décembre. Il existe également des jours fériés locaux.
Si le 1er mai est chômé, il doit être payé intégralement par l'employeur, que le salarié soit à l'heure, au rendement, saisonnier... et ce sans aucune condition d'ancienneté. Certains salariés préfèrent travailler car ils seront payés le double voire le triple, pourront bénéficier d'un jour de repos supplémentaire…
Si le jour férié tombe un jour de la semaine où, habituellement, votre employée de maison ne travaille pas, il est inutile de le rémunérer en plus. Exemple : votre aide ménagère travaille le lundi et le jeudi à votre domicile. Le 11 Novembre tombe un mardi. Vous n'avez rien à rémunérer en plus.
Les jours fériés n'étant pas obligatoirement chômés, ils ne donnent droit, lorsqu'ils sont travaillés, qu'au paiement du salaire normal, sauf dispositions conventionnelles plus favorables. Seules les heures travaillées le 1er Mai sont obligatoirement payées double.
A partir de 6 mois d'ancienneté les jours feriés sont payés doubles. Les dimanches sont payés comme n'importe quel autre jour de la semaine. Les heures de nuit sont majorées de 10% après 1h et de 25% après 3h. Les jours féries sont payé double pour ce qui travaille depuis 1 ans et plus.
Une rémunération exceptionnelle le 1er Mai
Pour les autres jours fériés, en revanche, le salarié ne peut refuser de travailler que si l'accord, la convention collective ou l'employeur a prévu que ces jours soient chômés. Si ce n'est pas le cas, un refus injustifié de venir travailler est passible de sanctions.
Cela dépend. Dans le cas précis d'un restaurant, les jours fériés sont généralement des jours de travail conventionnels. Cependant, il existe des exceptions pour le travail le 1er mai : ce jour férié est payé double dans la restauration.
Si c'est le cas, et qu'il a été décidé que ce lundi 29 mai était une « journée de solidarité », l'équivalent du salaire du jour est reversé à l'Etat, afin de contribuer à la prise en charge des personnes âgées et dépendantes.
la journée de solidarité pour 2024 est fixée le lundi 20 mai 2024.
Est-ce que l'on est payé ce jour-là ? Sachez que cette journée n'est pas rémunérée, comme le précise le site du service public. Ainsi, cette journée prend la forme d'une journée de travail supplémentaire sur l'année.