Cette discipline est très centrée sur le processus de cognition, soit l'aspect « matériel » du cerveau humain, ce qui constitue sa principale limite. Les aspects affectifs (l'intérêt, la motivation, les objectifs), qui jouent aussi un rôle central dans le processus d'apprentissage, sont minorés.
La théorie cognitiviste comporte toutefois une limite importante, liée au fait qu'un matériel bien structuré ne suffit pas pour assurer un apprentissage, il faut aussi que l'étudiant ait le désir et la motivation d'apprendre.
Le cognitivisme est une des grandes théories de l'apprentissage, visant à expliquer le processus cognitif de l'individu lorsqu'il apprend quelque chose. Le cerveau de l'apprenant y est considéré comme un super-ordinateur : il reçoit de multiples informations puis les traite, les assimile et les classe.
Des critiques du connectivisme limitent la portée des apports. Le connectivisme en intégrant des théories déjà existantes serait moins une théorie qu'une proposition pédagogique. A cet égard la mise en œuvre des MOOC (massive online open courses) est un exemple pratique de pédagogie connectiviste.
Ainsi, comme nous venons de le voir, la pédagogie actuelle repose sur cinq grands courants pédagogiques (transmission, béhaviorisme, cognitivisme, constructivisme, socioconstructivisme) qui sont encore d'actualité.
Quels sont les avantages et limites du cognitivisme ? Les théories cognitivistes permettent notamment de créer des modèles d'apprentissage afin de rendre l'assimilation des connaissances plus aisée. Un de ses principaux champs d'application est le domaine des sciences de l'éducation.
L'approche cognitiviste s'intéresse à la représentation et l'organisation des connaissances dans la mémoire et elle se préoccupe de l'analyse de la tâche d'apprentissage et de la performance en termes de processus cognitifs impliqués dans l'apprentissage.
Le cognitivisme suppose que les déterminations internes aux individus provoquent des conduites observables de ceux-ci. Il s'ensuit qu'à partir des conduites observées, il est possible de construire un modèle des déterminations internes.
Puis, nous traitons des trois principales phases de l'acte d'apprendre : l'acquisition, la rétention et le transfert. Nous abordons après le thème de la métacognition, pour mettre en lumière comment ce processus peut faciliter le traitement de l'information, tant dans son volet cognitif qu'affectif.
Le projet original et fondateur du cognitivisme s'est formé dans les années 1940. Il s'agissait de créer une « science de l'esprit » valable pour la « machine » comme pour le « cerveau ».
Le rôle de l'enseignant dans le cognitivisme
Les enseignants peuvent utiliser les stratégies d'apprentissage cognitif pour créer un excellent environnement d'apprentissage pour leurs élèves.
Le constructivisme peut faire obstacle à l'analyse, enfin, à chaque fois qu'il se traduit par une critique de l'artificialité du réel – à chaque fois, autrement dit, qu'il fait porter sa critique du monde social sur le fait même que la réalité est construite.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
apprendre c'est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le béhaviorisme); apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme).
Les jeux de société, le bricolage, la pratique d'un art, l'apprentissage d'une langue, la navigation sur internet, la lecture, l'écriture, sont donc de bons choix. Il y aurait un bénéfice à varier les types d'activités afin de recruter l'ensemble des fonctions cognitives telles que la mémoire et l'attention.
La théorie socio cognitive (Bandura, 1986) s'appuie sur le concept d'agentivité pour décrire la capacité des individus à exercer intentionnellement une influence sur le cours de leur vie et de leurs actions (Carré, 2004).
En thérapie cognitive, le patient étudie ses idées et leurs distorsions et on l'entraîne à faire la différence entre la réalité objective et les ajouts personnels. Il apprend à se confronter à la réalité pour diriger son jugement et le mettre en application.
Il est possible d'atteindre les objectifs intermédiaires sans atteindre l'objectif général. Difficulté à transférer les connaissances à une nouvelle situation (trop de guidage). L'élève a de la peine à donner du sens aux connaissances enseignées.
Activités de stimulation cognitive
Parmi elles, le sport qui stimule les sens et les réflexes, la lecture qui fait travailler de nombreuses fonctions du cerveau : la compréhension, la mémorisation et l'imagination, ou encore la musique pour le rythme et la stimulation de l'ouïe.
Bien qu'il existe plusieurs théories concernant les différentes classifications des styles d'apprentissage, la plus répandue est la VARK (V – visuel; A – auditif; R – lecture-écriture; K – kinesthésique).
Les formes d'apprentissage classiques, lecture, relecture et prise de notes de manière intensive paraissent être les plus efficaces. Pareil pour l'éducation, nous pensons que l'enseignement classique, la présentation du cours puis la pratique d'exercice est la meilleure technique.