Les marqueurs mineurs du soi biologique
Ces antigènes appelés agglutinogènes existent sous trois formes A, B, H qui déterminent les 4. Ces antigènes que de nombreux individus peuvent posséder en commun et non de façon individuelle sont de ce fait des antigènes mineurs d'histocompatibilité.
Le soi : cellules et molécules appartenant à l'organisme et portant des marqueurs qui résultent de l'expression des gènes de l'individu. Le système immunitaire distingue donc le soi du non soi grâce à la présence de marqueurs moléculaires situés à la surface des cellules et des molécules.
Notre organisme a ses propres antigènes qui lui permettent d'avoir « une carte d'identité » spécifique et qui seront reconnus comme étrangers par les autres organismes. On les appelle « les antigènes du soi ».
Le corps humain est capable de distinguer les cellules du soi et du non-soi grâce à des complexes membranaires, présents donc à la surface des cellules de l'organisme.
Le concept de soi est en fait une connaissance que l'on a de soi-même. C'est donc une composante cognitive de la personnalité au sein de laquelle on peut distinguer, une composante intime : « ce que je suis » et une composante sociale : « ce que je pense que les autres pensent que je suis ».
Le soi modifié correspond à des cellules du soi mutées ou infectées par un virus qui vont exprimer dans les molécules du soi des protéines étrangères ou différentes.
On distingue plusieurs types d'anticorps : les IgG, IgM, IgA, IgD ou IgE. Ce sont les isotypes. "La diversité des anticorps se développe au fil des années en fonction des contacts de chacun avec les antigènes, des protéines étrangères dans l'organisme que reconnaissent les anticorps", poursuit notre expert.
Les lymphocytes B sont un constituant majeur du système immunitaire. Cellules clefs de la réponse immunitaire humorale, ils sont à l'origine de la production des anticorps, molécules d'immunoglobulines réparties en cinq classes chez l'homme.
Les lymphocytes T cytotoxiques (CTL) sont des cellules tueuses essentielles dans la réponse immunitaire contre les virus et les cancers. Des chercheurs viennent de mettre en lumière un nouveau mécanisme d'attaque, appelé particules d'attaques supramoléculaires (SMAPs), qu'elles déploient contre leur cible.
Pour assurer sa protection, le corps humain possède 2 types de mécanismes de défense : l'immunité innée et l'immunité adaptative.
Le complexe majeur d'histocompatibilité ou CMH est un groupe de molécules qui servent à la reconnaissance des marqueurs du soi. Les molécules du CMH sont des glycoprotéines présentes au niveau des membranes plasmiques des cellules.
Confronté aux assauts de l'extérieur (infection virale ou bactérienne), l'organisme se défend en activant son système immunitaire. Souvent comparé à une armée, ce dispositif est très complexe. Il est capable de mobiliser plusieurs types de cellules et de produire des molécules pour défendre notre organisme.
Chez l'être humain, on parle d'antigène HLA. Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nuclées pour le CMH de classe I et les cellules présentatrices de l'antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l'antigène aux lymphocytes T afin de les activer.
Le système de l'human leucocyte antigen (HLA), le complexe majeur d'histocompatibilité (MHC) chez l'homme est une partie importante du système immunitaire et, est contrôlé par des gènes situés sur le chromosome 6.
Substance étrangère qui incite le système immunitaire à produire des anticorps contre elle. présents à la surface de cellules et de tissus.
Lymphocytes bas : une lymphopénie
d'infections virales comme le SIDA, qui atteint directement le système immunitaire lymphocytaire, "L'infection par le VIH cause une des atteintes lymphocytaires les plus graves.
Les lymphocytes T sont à l'origine de l'immunité à médiation cellulaire. Les lymphocytes B, qui se différencient dans la moelle osseuse, sont à l'origine de l'immunité à médiation humorale.
Ce test permet de mesurer l'efficacité de la protection contre les différents variants du virus et de suivre leur persistance au cours du temps. Les tests sérologiques permettent de détecter dans le sang d'une personne la présence d'anticorps contre un agent infectieux comme le SARS-CoV-2.
Produites par certains globules blancs (plasmocytes), dans la peau, le système digestif, les amygdales (ou tonsilles) et le tractus respiratoire. Elles sont reliées à deux types de globules blancs (les mastocytes et les granulocytes basophiles) par une sorte de tige.
Comme le système sanguin, le système immunitaire est présent dans tout le corps, dans un état de vigilance non active. Les organes du système immunitaire s'appellent des organes lymphoïdes. Il s'agit de la moelle osseuse, des ganglions, de la rate, des amygdales et du thymus.
Un complexe immun (ou complexe antigène-anticorps) résulte de la combinaison d'un épitope (ou déterminant antigénique) immunogène avec un anticorps dirigé spécifiquement contre cet épitope. Cette réaction est la première étape de l'immunité humorale.
La phagocytose : se débarrasser des « éléments gênants »
La phagocytose est un processus mis en œuvre par des cellules immunitaires spécialisées (polynucléaires neutrophiles, macrophages, cellules dendritiques) pour internaliser des micro-organismes et des cellules apoptotiques.
Comme le système CMH trouve dans les cellules avec des noyaux .. et que les globules rouges ne contiennent pas de noyaux, alors elles n'ont pas le système CMH à la surface .. Cela explique la possibilité de recevoir le sang mais à condition de compatibilité de systéme ABO.