Injecter, fumer, sniffer, inhaler ou ingérer sont autant de manières de consommer les drogues. Chacun de ces modes de consommation présente des risques spécifiques : risques de surdose, risques d'infection, de transmission de virus (VIH, hépatite C), de blessures ou coupures, de maladies respiratoires…
Baisse de vigilance, de concentration, dépression, hypertension, cancers, accidents… Consommer des substances psychoactives, même occasionnellement, présente des risques pour la santé et la sécurité des usagers.
Ces drogues agissent généralement sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps. Certaines de ces drogues peuvent aussi déformer les perceptions.
Les substances psychoactives libèrent la dopamine qui active différentes zones du cerveau reliées entre elles (circuit de la récompense). Cette libération de dopamine procure un afflux de plaisir et en contrepartie de ce plaisir, la substance va demander au cerveau de continuer de consommer.
Elle rend les personnes paranoïaques et agressives. Dix ans après la dernière prise, la cocaïne perturbe encore et provoque des troubles du sommeil, de l'appétit et de l'anxiété.
Sautes d'humeur, excitation, colère, hostilité, dépression. Mensonges et vols à répétition. Refus d'admettre les effets néfastes de la drogue. Refus de voir des amis de longue date ou des personnes qui pourraient remarquer un changement de comportement.
Les effets, les risques et les dangers des drogues varient suivant les substances et l'usage qu'on en fait. Risques psychiques : – Difficultés de concentration, – Troubles de la mémoire, – Déformation de la perception de la réalité, – Nervosité, agressivité, – Anxiété, dépression, – Risque de suicide.
Or, en plus de ses effets sédatifs qui empêchent les victimes de résister à une agression sexuelle, le GHB peut aussi entraîner une amnésie; ainsi, une fois les effets de la drogue dissipés, la personne n'aura aucun souvenir de ce qui s'est passé.
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt.
Les gens peuvent aussi prendre de la drogue pour s'évader temporairement d'une situation difficile, malheureuse ou stressante, ou obtenir un soulagement temporaire. Prendre de la drogue peut aussi les aider à faire face à l'ennui, à la colère ou à un manque de confiance en soi.
Une étude américaine publiée en 2020 révèle pourtant que fumer du cannabis le soir n'aurait pas d'impact négatif sur les performances professionnelles des consommateurs le lendemain: tout est une question de timing.
La fatigue sera même accentuée, car ces produits sollicitent énormément le corps : accélération du rythme cardiaque, augmentation de la tension, de la température corporelle, etc., tous ces phénomènes physiologiques consomment de l'énergie.
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.
L'alcool se range dans la catégorie des drogues les plus dangereuses, avec l'héroïne et la cocaïne. Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
La consommation de drogues en France
Les conduites addictives interviennent dans 30 % des décès avant 65 ans. C'est ce que l'on appelle la mortalité prématurée. L'usage de la drogue a des incidences sociales du fait des comportements anti-sociaux, des handicaps et de la souffrance psychologique qu'elle entraîne.
La nicotine et la co-nicotine sont mesurables au niveau de la tige pilaire. Ces mesures ont permis de retrouver de la nicotine dans les cheveux des nouveaux-nés de mères fumeuses pendant la grossesse. Ces dosages sont également utilisés en médecine du travail pour mesurer le tabagisme passif.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est très important chez les ados.
La MDMA provoque la libération de substances chimiques réconfortantes dans le cerveau (appelées sérotonine et dopamine). Vous pouvez ressentir : des sentiments de plaisir et de bien-être (euphorie) une augmentation de l'énergie physique et de la confiance.
Le tabac par exemple est la première cause de mortalité évitable, en raison notamment du risque de développer un cancer des poumons. Cela en fait une des drogue les plus dangereuses en terme de toxicité.
Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
Les substances psychoactives peuvent aider le sportif à supporter l'arrêt de sa pratique sportive, soit en lui procurant du plaisir, soit en le soulageant d'une sensation de mal-être, avec une répétition néfaste des prises.
La cocaïne peut également nuire directement aux reins en réduisant la quantité d'une molécule antioxydante importante appelée glutathion.
Le LSD est une drogue hallucinogène puissante. Elle est fabriquée à partir de l'acide lysergique, une substance provenant d'un champignon qui pousse sur le seigle et d'autres céréales. Le LSD peut avoir des répercussions de longue durée sur votre cerveau et votre état émotionnel.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.