Et selon le BRGM, les matières les plus critiques en France sont, en 2018, le tungstène, les terres rares, l'antimoine, les platinoïdes, le cobalt, le scandium et le rhénium.
On y inclut par exemple le cobalt, le tungstène, le lithium, le mercure, le tantale, le niobium. Cette catégorie comprend une famille spécifique appelée « terres rares ». Ce sont les lanthanides du tableau périodique des éléments2, auxquels on ajoute l'yttrium et le scandium.
Une matière première critique est une matière première dont l'approvisionnement peut être sujet à des aléas et dont le défaut peut avoir des impacts industriels ou économiques négatifs importants. Ces matières premières peuvent être aussi bien des métaux que des éléments chimiques.
Contrairement à leur nom, les métaux rares ne sont pas si rares : certaines, comme le cérium, sont aussi répandus dans l'écorce terrestre que d'autres métaux plus usuels comme le cuivre. On dit rares parce qu'ils sont difficiles à détecter, à exploiter et à isoler chimiquement.
Le scandium est un métal très particulier. Classé comme "terre rare", à l'instar de l'yttrium ou du lutécium, c'est un métal gris-blanc, mou et très léger. Le scandium est relativement répandu dans différents minerais mais en quantités infimes.
En parallèle, les substances considérées comme les plus stratégiques sont le tungstène, certaines terres rares (praséodyme, néodyme et dysprosium), le cobalt, le cuivre, le chrome, le nickel, le molybdène, le titane, le lithium, le tantale, le béryllium et certains platinoïdes (platine, palladium et rhodium).
En 2018, la matrice met en évidence comme matières présentant les risques d'approvisionnements les plus élevés : le tungstène, les terres rares, l'antimoine, les platinoïdes, le cobalt, le scandium et le rhénium.
Les métaux stratégiques regroupent une cinquantaine de métaux considérés comme indispensables pour l'industrie, les technologies de pointe vertes et le high tech. Ces matières premières sont au coeur d'enjeux économiques et géopolitiques planétaires.
Le Canada possède certaines des plus importantes réserves et ressources connues (mesurées et indiquées) de terres rares au monde, estimées à plus de 14 millions de tonnes d'oxydes de terres rares en 2021.
TERRES RARES ET VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Lorsqu'on regarde de plus près : dans la plupart des moteurs de voitures électriques on retrouve le néodyme qui est effectivement une terre rare, mais ce n'est pas le cas du lithium, ni du cobalt qui composent les batteries.
Bien que le zinc soit rare, il est généralement reconnu comme un minéral. Jusqu'à présent, les sites 30 enregistrés pour le zinc solide sont connus. Le zinc est principalement lié aux minerais. Les plus courants et les plus importants pour la production de minerais de zinc sont les minerais de sulfure de zinc.
Les sols du Québec dissimulent divers minéraux d'avenir comme le cuivre, le graphite, le niobium, le zinc, le cobalt, le nickel, le titane et le lithium. Aussi appelés minéraux critiques et stratégiques, ces minéraux sont indispensables pour soutenir la transition énergétique et technologique du Québec.
Les terres rares sont présentes dans toutes les grandes régions d'extraction minières (Afrique du Sud, Australie, bouclier canadien, Ouest américain, etc.) mais 97 % de la production est assurée par la Chine (en 2012).
Diamants, or, fer, manganèse, bauxite, et autres sont aussi de potentielles sources de revenus à même d'insuffler une croissance économique solide...
Les terres rares désignent 17 métaux : le scandium, l'yttrium, et les quinze lanthanides. Ces matières minérales aux propriétés exceptionnelles sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie.
Le coltan, minéral d'où sont extraits le niobium et le tantale, est essentiellement miné dans les deux provinces du Kivu près des Grands Lacs. Cette région a l'une des géopolitiques les plus compliquées au monde.
Il faut des métaux pour construire des batteries
Ont été ainsi pêle-mêle cités les terres rares, le cobalt, le germanium, le vanadium, le cérium, l'indium, etc.
Dans la Nomenclature, on entend par métaux communs : la fonte, le fer et l'acier, le cuivre, le nickel, l'aluminium, le plomb, le zinc, l'étain, le tungstène (wolfram), le molybdène, le tantale, le magnésium, le cobalt, le bismuth, le cadmium, le titane, le zirconium, l'antimoine, le manganèse, le béryllium, le chrome, ...
Les applications du cuivre sont diverses, dans des industries à l'activité cyclique mais aussi des industries à faible variation. La production mondiale est en forte augmentation, notamment en raison de la transition écologique qui nécessite d'importantes quantités de minerai pour certaines technologies.
Cobalt, lithium, néodyme, indium, mais aussi or ou argent... Ces éléments chimiques, plus ou moins "rares" sont devenus essentiels au fonctionnement des nouvelles technologies. Malgré leur rareté et leur portée stratégique, les filières de recyclage de ces métaux sont encore peu développées.
Les difficultés d'approvisionnement en palladium, résultant de problèmes sur les mines du russe Nornickel plus tôt cette année, peuvent aussi expliquer cette substitution grandissante.
Le chrome appartient à la classe minéralogique des éléments natifs, il s'agit d'un métal natif très rare qui se retrouve dans des roches très basiques dispersés en très faibles quantités, par exemple en micro-grains ou granules micrométriques insérées dans de rares milieux miniers basiques spécifiques, et le plus ...
Les métaux rares représentent une quarantaine d'éléments du tableau périodique. Ils sont produits à faibles tonnages et sont nécessaires à un grand nombre d'industries. Leur rareté n'est pas nécessairement due à leur faible teneur dans la croûte terrestre, mais davantage à leur complexité d'extraction.