La corticothérapie à court terme (jusqu'à trois semaines), même à dose assez élevée, peut être simplement arrêtée et n'a pas besoin d'être diminuée.
L'arrêt d'un traitement par corticoïdes, pris de façon prolongée pendant plus de 7 jours, doit obligatoirement passer par un arrêt progressif et doit être encadré par un médecin. N'arrêtez jamais votre traitement brutalement sans l'avis de votre méde- cin, surtout si vous recevez des corticoïdes depuis plusieurs mois.
Il ne faut jamais arrêter de façon brutale un traitement prolongé par corticoïdes car cela risque de provoquer une insuffisance des glandes surrénales et favorise une rechute de la maladie (myosite, myasthénie) le cas échéant.
La prednisone peut causer des nausées, de l'indigestion, de l'hypertension artérielle, de la rétention d'eau, de l'hyperglycémie, des glaucomes, des cataractes, des troubles de sommeil, des sautes d'humeur, une augmentation du taux de cholestérol et des problèmes de peau (acné ou amincissement de la peau, plus grande ...
La fonte musculaire et les crampes peuvent être diminués grâce à un régime riche en potassium (banane, fruits secs...) et en protéine ainsi qu'à un entretien musculaire régulier (en fonction de vos possibilités).
Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement.
Après un traitement de longue durée par la prednisone, l'abandon soudain du médicament peut entraîner des symptômes de sevrage cortisonique, entre autres des nausées, de la fatigue, une perte d'appétit, une fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, et un malaise généralisé.
Vous devez éviter de prendre ce médicament : · si vous prenez de l'aspirine à des doses supérieures ou égales à 1 g par prise et/ou 3 g par jour ; · ou si vous devez être vacciné.
– Diminuer les apports en sel (Sodium ou Na+). – Augmenter les apports en potassium (banane, chocolat), et en vitamines en consommant davantage de fruits et légumes. – Veiller à une alimentation riche en vitamine D et en calcium. – Avoir des apports en protéines suffisants pour compenser la fonte musculaire.
Il est utilisé dans le traitement de certaines maladies graves (cancer, sclérose en plaques, rhumatisme articulaire aigu par exemple), mais également de maladies plus bénignes (allergie, crise d'asthme, sinusite aiguë, otite). Dans ces derniers cas, le traitement est souvent court.
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
La corticothérapie à court terme (jusqu'à trois semaines), même à dose assez élevée, peut être simplement arrêtée et n'a pas besoin d'être diminuée.
Traitement d'attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg.
Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS. Si la douleur ou la fièvre persistent après la prise de l'un ou de l'autre, il faut consulter son médecin traitant qui cherchera la cause du problème pour donner le traitement nécessaire.
Ce médicament est un corticoïde (également appelé anti-inflammatoire stéroïdien). Ce médicament est réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 6 ans et de plus de 20 kg. Ce médicament est utilisé dans de nombreuses maladies, où il est utilisé pour son effet anti-inflammatoire.
En fonction de la voie d'administration, du type de corticoïde et de l'indication du médicament, l'effet thérapeutique est observé plus ou moins rapidement.
Non, ce n'est pas un effet direct du médicament.
D´autres effets indésirables peuvent renvoyer à des troubles du cycle chez la femme, une perte de libido, des troubles de l´érection, mais aussi des troubles neuropsychiatriques tels que l´irritabilité, l´agressivité, la dépression ainsi que la fatigue et les troubles du sommeil.
Les corticoïdes (prednisone, prednisolone) sont très efficaces pour diminuer l'inflammation et soulager les douleurs et les raideurs articulaires. Ils pourraient aussi retarder l'évolution de la polyarthrite rhumatoïde, surtout lorsqu'ils sont utilisés en association avec une thérapie de fond.
La forme inhalée permet de délivrer de petites doses de corticoïdes afin d'avoir une action locale pour apaiser la muqueuse irritée. Pour éviter les effets indésirables (voix rauque, mycose buccale); il est simplement recommandé de se rincer la bouche après l'inhalation.
Les effets secondaires prévisibles de la cortisone incluent : Augmentation de la soif (laissez de l'eau fraîche à volonté); Besoin d'uriner plus souvent (il peut être nécessaire d'augmenter la fréquence des promenades); Augmentation de l'appétit (évitez d'augmenter la ration quotidienne car il y aura gain de poids);
A cause d'un traitement trop prolongé, et probablement parce qu'ils sont génétiquement prédisposés, ces malades vont développer, au fil du temps, une vraie dépendance aux dermocorticoïdes : dès que cesse l'effet de la crème à la cortisone, apparaît une rougeur, qui devient écarlate, douloureuse, et qui brûle.