Les types de raisonnements. Le raisonnement est l'enchaînement logique des idées ou des propositions au sein d'un texte argumentatif. Il peut être déductif, inductif, concessif, par analogie ou par l'absurde.
Dans un raisonnement, la raison s'appuie sur des vérités déjà connues (ce sont les prémisses) pour rendre, par voie de conséquence, manifeste la conclusion. Par exemple, on raisonnera en disant : l'homme est bon parce qu'il veut le bien de l'autre pour l'autre.
Le raisonnement inductif se base sur des observations pour en tirer des conclusions. Le raisonnement déductif, lui, se base sur des théories et des croyances plus générales. Le raisonnement inductif cherche à identifier des conséquences potentielles, alors que le raisonnement déductif cherche à prouver un fait.
Raisonnement inductif
On formule des hypothèses, considérée comme vraies, basées sur ces observations et on tire des conclusions. Aristote donnait l'exemple suivant : « Si un navire suit une côte et se retrouve au même endroit, on peut en induire que la terre qu'il a longée est une île ».
Le raisonnement déductif est habituellement le seul moyen de preuve par la logique. Il permet d'expliciter ce qui était latent mais n'apporte pas de connaissance nouvelle. Exemple de raisonnement valide sur la forme avec une conclusion fausse : Les chats sont des oiseaux.
Quelle est la différence entre la démarche inductive et déductive ? D'une façon générale, la démarche déductive est le fait d'aller du général au particulier (ou de l'abstrait au concret), alors que la démarche inductive est le contraire, soit le fait d'aller du particulier au général (ou du concret à l'abstrait).
Les genres argumentatifs. Le raisonnement par syllogisme.
Il consiste à s'appuyer sur une analogie, une ressemblance ou une association d'idées entre deux situations, par exemple passée/présente, connue/inconnue, etc., à procéder à une comparaison et à aboutir à une conclusion en appliquant à la seconde situation une caractéristique de la première.
Les grands principes du raisonnement logique sont les suivants : Principe de non-contradiction : Ce principe stipule qu'une proposition ne peut pas être vraie et fausse en même temps, dans le même contexte et au même moment. Par exemple, il est impossible que "Il pleut" soit à la fois vrai et faux en même temps.
En logique, on s'accorde à considérer trois « moyens » de construction du raisonnement : la déduction ou raisonnement par déduction ; l'induction ou raisonnement par induction ; l'abduction ou raisonnement par abduction.
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
On appelle raisonnement concessif un raisonnement dans lequel le locuteur admet un argument contraire à sa thèse tout en maintenant son point de vue initial.
Le raisonnement inductif peut être opposé au raisonnement déductif. Dans ce cas, il faut partir d'une idée générale pour en tirer des conséquences spécifiques. Voici un exemple de raisonnement déductif : « Les chiens sont des mammifères.
Elle permet au chercheur de tester plusieurs hypothèses de travail. Elle développe le sens critique du chercheur et son esprit scientifique. Les observations et l'enquête sur le terrain permettent de faire émerger de nouveaux éléments susceptibles d'approfondir le sujet.
20Reid, l'héritier de Newton et de Bacon et le défenseur de la méthode inductive est fidèle aux principes définis par le découvreur de la gravitation.
Le raisonnement est l'action ou la faculté de raisonner, l'exercice de la pensée et la manière de l'exercer. Il se traduit par la capacité à analyser le réel et à le comprendre, à percevoir les relations entre les êtres ou les objets. C'est aussi la capacité de connaître, de juger, de convaincre.
Le raisonnement par l'absurde consiste à supposer que A est vraie et que B est fausse. On aboutit alors à une contradiction, ce qui entraîne que B doit être nécessairement vraie.
Première méthode: la méthode expositive (transmissive, passive, magistrale) Deuxième méthode: la méthode démonstrative. Troisième méthode: la méthode interrogative (maïeutique)
Un inconvénient du raisonnement inductif est que les inférences sont émises à partir de situations spécifiques qui peuvent ne pas avoir de signification dans le monde réel.