embarras, équivoque, flottement, flou, hésitation, incertitude, indécision, indétermination, irrésolution, perplexité. Contraire : affirmation, assurance, certitude, conviction, croyance, décision, résolution.
Pour exprimer ce doute, on utilise des modalisateurs: - des verbes exprimant une perception (sembler, avoir l'air, paraitre) ou une probabilité (ce doit être, je crois que), - des adverbes exprimant l'incertitude (peut-être, pro- bablement, presque, à peu près...), - des verbes conjugués au conditionnel présent ou ...
État d'incertitude qui fait qu'on ne peut prendre une décision soit par manque de connaissance, soit par faiblesse psychologique (on parle alors d'aboulie, voire de « folie du doute »), soit volontairement.
1. État de quelqu'un qui ne sait que croire, qui hésite à prendre parti : Laisser quelqu'un dans le doute. 2. Manque de certitude, soupçon, méfiance quant à la sincérité de quelqu'un, la véracité d'un fait, la réalisation de quelque chose (surtout pluriel) : Elle a des doutes sur la conduite de son mari.
Avoir l'intuition de quelque chose. Synonyme : deviner, flairer, pressentir, soupçonner.
sceptique
2. Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises : C'est un esprit sceptique et destructeur. 3. Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
On appelle "sceptique" en philosophie, la personne ou l'attitude qui consiste à douter systématiquement de tout.
En philosophie, le doute se définit comme un acte intérieur de suspension du jugement [1]. Cette suspension peut être soit spontanée soit délibérée. Quand la suspension du jugement est spontanée, le doute est dit naturel ou psychologique.
Le doute est une action de la pensée volontaire qui consiste à remettre en cause les fondements d'une vérité en suspendant son jugement. C'est une action critique.
a) Le sens de cette métaphore : le sel a ici une vertu conservatrice ; le doute permet, comme le sel pour la viande, aux connaissances de ne pas pourrir. Si on ne doute pas, si on reste sur ses positions sans les interroger, on prend le risque de se tromper : on croit savoir, mais, en fait, on ne sait pas.
Le doute permet de prendre conscience de mon ignorance. Avec le doute, je sais au moins que je ne sais pas. Ou que ce que je crois savoir n'est pas bien assuré, ni prouvé ; donc que cela peut être faux.
Un doute radical ne permet plus de dire que si on doute de tout, il n'y a qu'une chose qui soit sûre, car de ce fait, plus rien ne l'est. Et on est bloqué. On objectera que le doute radical ne consiste pas à douter de tout.
Verbes de doute/incertitude (douter, ne pas → être sûr , ne pas être certain ...) 6. Verbes de nécessité (avoir besoin, il faut, il est nécessaire/essentiel/obligatoire/indispensable...) 2.
- Quand il y a un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute. Ça c'est la première chose qu'ils t'apprennent ! - Qui ça ils ? - Je m'en rappelle plus ! Ça c'est la deuxième chose qu'ils t'apprennent !
Le premier pas pour gérer un doute sain dans votre couple est la communication. Parler ouvertement de vos inquiétudes et de vos questionnements avec votre partenaire peut être libérateur. Cela permet non seulement de clarifier vos pensées, mais aussi de comprendre la perspective de l'autre.
Un élément essentiel de la science
La recherche implique donc finalement de remettre toujours en question les anciennes découvertes, voire même des vérités que l'on pensait immuables. Le doute est donc bénéfique. Jusqu'à un certain point ! Certes, il faut douter pour avancer, découvrir et apprendre de nouvelles choses.
Le doute est, comme tel, le produit de l'ignorance et de l'oubli. Il est le révélateur d'un défaut et d'une imperfection. La connaissance et l'affirmation de la vérité nous libèrent au contraire du doute: en effet, le doute témoigne d'une faiblesse intellectuelle ou culturelle, voire d'une faiblesse constitutive.
Comme le disait Husserl, le doute est le geste fondamental pour qui s'enquiert de vérité, précisément parce qu'il doit être maintenu tout au long de notre quête, dans une constante méfiance non pas vis-à-vis du monde, mais de soi-même : ne rien accepter comme vrai qui ne soit effectivement démontré, se méfier de sa ...
Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre.
Quelle que soit la définition précise du doute, il est largement admis que la capacité de douter est une vertu épistémique fondamentale, qui nous prémunit contre toute forme de dogmatisme ou de fanatisme. En ce sens, on peut être tenté d'affirmer que le doute est toujours raisonnable.
Les méditations de Coelia. Quelle que soit la manière dont vos doutes se manifestent, qu'on se le dise, c'est quand même très probable qu'ils vous inquiètent, voire provoquent en vous un sentiment de peur à cause de l'effet de récurrence.
La locution adverbiale sans doute signifie « certainement ». L'inversion du sujet est obligatoire lorsque la phrase commence par un adverbe ou une locution exprimant une opinion ou un jugement.
État de l'esprit qui est incertain de la réalité d'un fait, de la vérité de paroles, de la conduite à adopter dans une circonstance. ➙ hésitation, incertitude, perplexité. Laisser qqn dans le doute.
1. Doute cartésien et doute sceptique. En philosophie, on oppose le doute cartésien au doute sceptique. Descartes rejette « toutes les connaissances qui ne sont que probables et [déclare] qu'il faut se fier seulement à ce qui est parfaitement connu et dont on ne peut douter » ([1628], Règle II).