Le muscle risorius est un muscle du visage situé au niveau de la joue. Il intervient dans le rire, en provoquant le redressement des coins de la lèvre, qu'on appelle communément un rictus.
Ainsi, les muscles de l'abdomen, des membres et du visage sont stimulés. Ce sont ces derniers qui donnent l'expression rieuse à notre visage : ils attirent les coins de la bouche et des paupières vers le haut. Le rire détend les muscles du larynx, provoquant toutes sortes de vocalisations ou de cris.
Le rire est principalement déclenché par l'humour, le chatouillement ou par le rire lui-même. En effet, comme le bâillement, le rire est contagieux, c'est-à-dire qu'il est communicatif. Il peut même, dans certains cas, amener à des épidémies de rire.
Le muscle risorius est, lui, le muscle du sourire ; il est propre à l'homme et c'est son action, séparée de celle du grand zygomatique, qui crée ces fossettes si charmantes chez certaines personnes.
Le muscle grand zygomatique est un muscle de la joue partant de l'os malaire et se dirigeant en bas et en dedans pour s'insérer sur la commissure des lèvres. Il attire la lèvre supérieure vers le haut et l'extérieur, participant à la réalisation du sourire.
La joue est la partie du visage humain ou de la face des animaux, qui recouvre la cavité buccale, fermée par les mâchoires. On appelle aussi « joue » le muscle qui sert principalement à ouvrir et fermer la bouche et à mastiquer.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Au niveau du cerveau, le rire favorise la création des endorphines, ce qui réduit la production d'adrénaline générée par le stress. Ces hormones ont un effet antidépresseur et anxiolytique et par conséquent, elles influencent sur notre humeur et nous rendent joyeux.
Pour certains ce sont des "expressions dimorphes" de l'émotion. Nous pleurerions quand nous ririons autant parce que le corps essaie de s'autoréguler en réponse à des émotions fortes. Certains indices suggèrent également que la même partie du cerveau contrôle à la fois les pleurs et le rire.
Des études montrent que rire diminue le tonus musculaire, entraînant une relaxation de nos muscles. Pendant la phase de rire, des groupes musculaires sont activés, puis, après le rire, se produit une relaxation musculaire générale pouvant durer environ trois quarts d'heure.
Les bienfaits du rire sur la santé sont reconnus depuis l'Antiquité. De nombreuses études scientifiques montrent que le rire diminue le stress et les tensions, et plus généralement améliore le bien-être et la santé morale. En effet, lorsque vous riez, c'est un véritable massage qui s'effectue sur votre organisme !
Rire diminue la sensation de douleur et booste le système immunitaire. Rire stimule la sécrétion d'endorphines, soit de morphine endogène. Ces neuropeptides également libérés par l'activité sportive ou sexuelle ont le pouvoir de diminuer l'anxiété et d'avoir des propriétés anti-douleur.
Si la stabilité émotionnelle et une attitude extravertie facilitent l'accès à l'humour, à l'inverse l'anxiété ou l'humeur dépressive compliquent la tâche. L'humour n'est pas toujours compris ou parfois mal interprété. Une moindre propension à rire entretient forcément le mal-être.
Le rire sollicite aussi près de 130 muscles, dont les abdominaux et les muscles respiratoires. Avoir un fou rire c'est aussi faire du sport ! Les contractions musculaires engendrées procurent un effet de détente qui peut être comparé à celui qu'un exercice physique d'intensité modérée.
Le rire est connu physiologiquement : que son origine soit psychologique ou sensorielle via les chatouilles, le rire met en jeu le cortex cérébral puis les centres moteurs du thalamus et de l'hypothalamus qui permettront de déclencher le réflexe mécanique et neuro végétatif du rire.
Seul bémol, le rire fatigue les zygomatiques, ces muscles du visage qui vont des pommettes aux commissures des lèvres, et certains muscles à l'arrière du cou qui donnent des crampes, signe qu'ils ne travaillent pas assez !
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
Quand on rit, les muscles du visage impriment la physionomie de l'hilarité, et certains muscles respiratoires produisent des secousses caractéristiques. Le relâchement des muscles du larynx produit divers sons lors de l'expiration, celui des muscles des bras et des jambes entraîne une baisse du tonus musculaire.
Installez-vous assis au bord d'une chaise, les pieds posés à plat. Inspirez profondément, puis soufflez lentement et profondément. Les yeux fermés, visualisez un souvenir qui vous rend particulièrement heureux. Inspirez calmement et profondément en vous remémorant ce moment.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Et ainsi, la fossette est un léger creux qui marque certaines parties du visage, comme les joues ou le menton. Sur la joue, elle est engendrée par l'action du muscle risorius qui, séparée de celle du grand zygomatique, crée, chez certaines personnes, ces fossettes si charmantes.
Le philtrum ou philtre (du grec ancien φίλτρον / phíltron (« charme ») dérivé de φιλεῖν / phileîn (« aimer ; embrasser »)) est la fossette située au milieu de la lèvre supérieure des humains.
Les lèvres sont recouvertes de peau et d'une muqueuse (partie rouge). Elles contiennent deux muscles constricteurs, dont le principal est l'orbiculaire, et de nombreux muscles dilatateurs, dont le plus important est le buccinateur.