Les principaux sophistes Protagoras d'Abdère (485 ? - 411 ?) ; Gorgias de Leontium (487 ? - 380 ?) ; Prodicos de Ceos (465 ? - ?) ; Thrasymaque (deuxième moitié du ve siècle) ; Antiphon d'Athènes (deuxième moitié du ve siècle) ; Hippias d'Elis (deuxième moitié du ve siècle).
[Dans la Grèce antique] Maître de rhétorique et de philosophie enseignant la sagesse, l'art de parler en public, la science du raisonnement orientée vers des fins utilitaires. En vain les Athéniens chassèrent Protagoras et brûlèrent ses écrits (...) le résultat de l'enseignement des sophistes avait été immense.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
C'est par la suite Aristote, élève de Platon, qui décrit et établit les rudiments de la logique pour classer les types de raisonnements (ou de syllogismes) et montrer rigoureusement quelle est la « logique » fallacieuse à l'œuvre dans un sophisme.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
1Les sophistes sont les contemporains de Socrate*. Aux grandes figures historiques, telles que Protagoras, Gorgias, Hippias, s'ajoutent des personnalités mineures, comme Thrasimaque, ou mêmes fictives, comme Calliclès dans le Gorgias de Platon*.
Leurs détracteurs (dont le plus célèbre fut Platon) estiment que, n'ayant en vue que la persuasion d'un auditoire, que ce soit dans les assemblées politiques ou lors des procès en justice, les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre ...
-C., attire à elle des professeurs itinérants qu'Aristote désignera plus tard sous le nom de sophistes (de sophia, « sagesse »). Leur chef de file est Protagoras.
Protagoras est non seulement le premier et le plus célèbre des sophistes, mais un des grands « phares » de la pensée grecque antique, une des pensées auxquelles ne cessent de s'affronter Socrate, puis Platon et Aristote.
➔ Comment Rabelais fait-il la satire de l'éducation sophiste ? Rabelais fait une satire féroce de l'éducation sophiste, qui, selon lui, ne permet à l'élève ni de trouver du plaisir à apprendre, ni de vivre en société.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
1Le but le plus général de la philosophie sophistique est de briller, et le principe de son enseignement, d'apprendre à briller : de faire de certains disciples des Héros, au sens où l'entendra Baltasar Gracian, dans la représentation que s'en font les autres hommes.
Définition de sophisme
Ils ont été réfutés et discrédités par des philosophes comme Aristote, Socrate, Platon, Bacon, Mill ou Bentham. Un sophisme est un raisonnement fallacieux, malgré une apparence de vérité, qui est délibérément conçu pour tromper ou faire illusion.
Pour Aristophane, Socrate est lui-même un sophiste de premier ordre, c'est-à-dire (suivant l'usage linguistique de son temps) un intellectuel, qui recherche la sagesse de façon active par l'exercice de la parole et de la pensée, et à ce titre il ne peut pas être distingué des autres sophistes, parmi lesquels on compte ...
Le philosophe se distingue du sophiste de la manière suivante : Le philosophe recherche le bien commun, c'est-à-dire le bien de tous et le bien de chacun dont son propre bien ; Le sophiste recherche avant tout son propre bien même si tactiquement il doit faire croire qu'il recherche le bien de tous.
Le sophiste se fonde sur l'opinion qu'il a de l'objet, mais rien d'autre (267 d 4-e 8), et c'est sur cette base qu'il produit une perspective purement verbale.
"Connais-toi toi-même" est l'un des préceptes gravés sur le fronton du temple de Delphes, et souvent rapporté dans les écrits de Platon, dans les mots de Socrate.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.
Parmi les grands Sophistes, deux d'entre eux, Protagoras d'Abdère (486/480-411) et Gorgias de Leontium (483-385/376), s'occupent plus particulièrement de la question des principes, mais chacun d'une façon fort différente.
Pour résumer ces deux notions, nous pourrions dire plus "simplement" que le sophisme est un raisonnement dont la logique est fallacieuse et un syllogisme est une forme de raisonnement à la forme bien définie dont la logique est valide.
Exemple : "Ca vaaa je l'ai juste embrassé, alors que d'autres auraient couché avec". Le sophisme de l'appel à l'ignorance : Une opinion est vraie (ou fausse) simplement parce qu'on n'a pas jusqu'ici prouvé son contraire. Exemple : "Ce n'est pas parce qu'on n'a jamais vu de fantômes qu'ils n'existent pas !".
Socrate a consacré sa vie à cette recherche, au point même de la perdre, de sorte qu'il fut non seulement le père de la philosophie, mais aussi son premier et plus célèbre martyr.
Quand on a une maîtrise du langage, on est un maître de la vérité ; bref, on est un homme de pouvoir. C'est pourquoi les Sophistes s'appliquent à l'enseignement de la rhétorique, de l'art de parler vraisemblablement de toutes choses.
La maïeutique de Socrate est l'art de faire accoucher les esprits. Socrate, dont la mère était sage-femme, affirme pratiquer une maïeutique pour amener ses interlocuteurs vers la vérité, et se considère ainsi comme une sorte de sage- femme qui accoucherait non pas les corps mais les âmes.