Une radiographie doit être pratiquée au moindre doute à chaque consultation. L'évolutivité est confirmée si, entre 2 consultations, l'aggravation angulaire est supérieure à 5 degrés avec une accentuation de la gibbosité ou de l'aspect de rotation vertébrale sur la radiographie.
Elle s'aggrave durant la croissance et peut se manifester à l'âge adulte. La scoliose secondaire est causée par une maladie osseuse ou neuromusculaire qui touche les vertèbres. Elle peut aussi être causée par une malformation. La scoliose peut également être causée par la dégénérescence des disques intervertébraux.
Qu'une scoliose inférieure à 20° a 80% de chances de ne pas s'aggraver ; Qu'entre 20 et 30°, 55% des cas resteront entre 10 et 55° ; Qu'en cas de scoliose supérieure à 30°, la situation est très grave et évoluera vers des angles très importants.
L'indication sera retenue en cas d'évolution rapide des paramètres d'angle. Si une atteinte organique est constatée ou si les douleurs chroniques sont considérées comme invalidantes. De plus, l'opération de la scoliose n'est recommandée que si les compressions nerveuses demeurent importantes.
Douleurs lombaires : Lombalgies
– Du côté de la convexité (arrondi de la scoliose) les douleurs sont liées à un étirement musculaire (phénomène de traction). – Du côté de la concavité (creux de la scoliose) les douleurs sont liées à une compression vertébrale.
La courbure de la colonne vertébrale est mesurée en degrés : Moins de 10 degrés : c'est une scoliose bénigne. On la surveille (dépendamment de l'âge de la personne), mais sans traitement. Autour des 20 degrés : c'est une scoliose moyenne.
Ces douleurs sont provoquées par la compression d'une ou plusieurs racines nerveuses au niveau du rachis lombaire. La déformation et le glissement des vertèbres suite à l'usure des disques provoquent aggravent une sténose. Il en résulte une compression et/ou un cisaillement des racines nerveuses.
L'objectif du traitement de la scoliose
La prise en charge du patient atteint d'une scoliose est pluridisciplinaire. Elle nécessite la collaboration de différents professionnels de santé : médecin traitant, pédiatre, chirurgien orthopédique, rhumatologue, kinésithérapeute, orthoprothésiste...
Un patient scoliotique n'est pas automatiquement reconnu travailleur handicapé. Les opérés estiment leur travail plus pénible, 10 % sont en invalidité.
Elle survient suite à une maladie neuromusculaire (myopathie par exemple) ou osseuse (touchant notamment les vertèbres). Chez l'enfant, elle est beaucoup plus rare que la forme idiopathique . Elle concerne souvent des enfants infirmes cérébraux moteurs souffrant de séquelles après une naissance difficile.
Allongez-vous dos au sol, ou éventuellement sur un tapis sans rien sous la tête. Inspirez brièvement puis expirez très profondément. Utilisez cette expiration profonde pour rentrer e ventre et réduire le creux des lombaires, de manière à plaquer vos reins contre le sol.
Les bras doivent être ballants en direction du sol. Le dos doit être le plus droit possible. Si, dans cette position, vous pouvez observer une déformation du haut du dos en forme de bosse, sur l'un des côtés du dos, la personne est atteinte de scoliose. La déformation en forme de bosse est nommée gibbosité.
Une douleur nocturne ou permanente doit faire rechercher une scoliose secondaire. Les retentissements vont apparaître lorsque la déformation est importante, comme par exemple : Respiratoire : il est à craindre en cas de scoliose thoracique évoluée.
Si vous avez une scoliose, il est préférable de dormir sur le dos : c'est une position neutre qui ne va entraîner aucune pression inutile ou engendrer de courbure artificielle de la colonne vertébrale.
Chez les adultes, la scoliose peut également être évolutive, en particulier pendant la grossesse ou après une ménopause à cause des variations hormonales : le corset est alors proposé si l'angle de cobb est supérieur à 20 degrés.
La natation est très souvent plébiscitée dans le panel des activités sportives à pratiquer dans le cadre du traitement d'une scoliose idiopathique.
La scoliose qui provoque des douleurs : essentiellement chez l'adulte. Une indication chirurgicale peut être également posée en cas de caractère douloureux, ou bien très déstabilisant et déformant de cette scoliose, ce qui peut être le cas principalement chez les adultes souffrant d'arthrose.
Les opérés estiment leur travail plus pénible, 10 % sont en invalidité.
Symptômes de la scoliose
Une scoliose légère est ordinairement asymptomatique. Parfois, le dos est douloureux ou raide lorsque l'enfant est assis ou debout pendant une longue période. Des douleurs modérées ou sévères peuvent finalement se manifester.
Est-ce grave d'avoir une scoliose ? La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale qui peut être plus ou moins grave. La gravité de la scoliose dépend de l'angle formé par la colonne vertébrale. Plus l'angle est important, plus la scoliose est grave.
Contrairement aux idées reçues, la scoliose ne concerne pas que les enfants et les adolescents. Les adultes sont aussi susceptibles d'être affectés par cette déformation de la colonne vertébrale qui, au fil du temps, peut s'accompagner de fortes douleurs et d'une gêne importante dans la vie quotidienne.
L'intervention pour redresser la colonne se fait par en arrière. L'opération consiste à réduire la déviation le plus possible à l'aide de tiges, qui servent de tuteurs, et de vis ou crochets implantés dans les vertèbres.
“Il faut faire du sport quand on a une scoliose, car pour tenir son dos, il faut du muscle. Toutes les études internationales montrent qu'il faut bouger, éviter la sédentarité. Au moins pratiquer le sport à l'école, et au mieux, faire une autre activité physique à côté. Le sport gomme les points noirs de la scoliose.”