Les Communards, dont Louise Michel, figure féminine et radicale de la Commune, veulent construire une société fondée sur l'égalité et la liberté. L'expérience prend fin avec la semaine sanglante, du 21 au 28 mai 1871 : les Communards sont éliminés par les troupes du gouvernement.
Le 28 mars 1871, la Commune prend place à l'Hôtel de ville et s'organise. L'objectif principal est de renforcer la République. Mais des désaccords naissent rapidement entre communards.
Louise Michel assure des rôles traditionnellement féminins : institutrice, infirmière. Elle est aussi soldat contre les Versaillais, de la prise des canons de Montmartre le 18 mars aux combats durant la Semaine sanglante.
Le 9 mars 1883, elle participe à une manifestation des sans-travail aux Invalides : elle y improvise alors un drapeau à partir d'un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai. Le drapeau noir, encore aujourd'hui symbole des anarchistes, est né, et Louise Michel le défendra jusqu'à sa mort en janvier 1905.
Les communes constituent le premier niveau d'administration publique et le premier échelon de proximité. Le domaine d'intervention de la commune est très vaste. Outre la gestion de son domaine communal, elle sert d'intermédiaire entre l'Etat et les citoyens pour certaines formalités administratives.
Ils proclament la Commune de Paris, et un gouvernement révolutionnaire est mis en place. Parmi les insurgés, se trouvent des femmes dont Clémence-Louise Michel, dite Louise Michel, institutrice dans le quartier pauvre de Montmartre. Elle est une figure féminine et radicale de la Commune.
Les communards veulent une république fédéraliste, démocratique et sociale avec une autonomie absolue des communes de France, ainsi qu'une séparation de l'Église et de l'État.
Elle soutient la population dans sa lutte pour l'indépendance. C'est au bagne que Louise Michel devient anarchiste (du grec « an » : sans et « arkhê » : pouvoir). Les anarchistes prônent un socialisme libertaire, conception de la liberté d'action et de pensée. Louise Michel rentre à Paris en 1880.
Adolphe Thiers (1797-1877), homme d'Etat et historien français. Adolphe Thiers réprimant la Commune.
Les “Versaillais”, nom donné par les insurgés aux troupes obéissant au gouvernement, seront 130 000 au début de la “semaine sanglante” (21-28 mai). Après les premiers combats avec les Fédérés, Versailles prend le visage d'une ville en guerre.
Louise défend les droits des ouvriers et des femmes… qu'elle encourage à travailler. Elle déclare : « Notre place dans l'humanité ne doit pas être mendiée mais prise ! » Puis, Louise est élue présidente du comité des vigilances citoyennes de Montmartre, une association politique qui protège le peuple.
S'étant livrée en mai pour faire libérer sa mère, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en Métropole en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires.
La Commune de Paris est écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. Une loi d'amnistie est votée en 1880.
La Commune fut proclamée en raison notamment du refus des Parisiens de signer la paix avec la Prusse, en raison du siège de Paris depuis quatre longs mois, en raison enfin du caractère bien plus républicain et social de la capitale que du reste de la France.
Pour défendre les intérêts de la petite bourgeoisie et de la classe ouvrière, un certain nombre de mesures à caractère social sont prises : moratoire des effets de commerce et des loyers, abolition du travail de nuit des ouvriers boulangers, abolition des amendes et des retenues sur les salaires, suppression des ...
Les femmes sont à l'avant garde de l'action éducative et culturelle de la Commune. Elles mettent en place des écoles professionnelles pour les filles. Elles agissent pour la création de crèches populaires.
La Commune est à la fois le rejet d'une capitulation de la France face aux menées de Bismarck lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et du siège de Paris, et une manifestation de l'opposition entre un Paris républicain, favorable à la démocratie directe, et une Assemblée nationale à majorité monarchiste acquise au ...
Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la « Commune ».
Elle vise à restaurer l'égalité républicaine dans les quartiers les plus pauvres et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants, qui subissent un chômage et un décrochage scolaire plus élevés qu'ailleurs, et des difficultés d'accès aux services et aux soins, notamment.
Fondé sur la négation du principe de domination d'un individu ou d'un groupe d'individus dans l'organisation sociale, l'anarchisme a pour but de développer une société sans classe sociale. Ce courant prône ainsi la coopération dans une dynamique d'autogestion.
En 1870, après la défaite de Napoléon III, Louise Michel se bat pour une République démocratique, inspirée de la Convention de l'an II, et sociale dans le prolongement de juin 1848. Elle sera de tous les combats pour la défense de Paris et pour réclamer l'élection de la Commune.
Louise Michel (1830-1905) fut institutrice, militante anarchiste et féministe, écrivaine, grande figure de la Commune de Paris.
Les communards (nom donné aux révolutionnaires qui participèrent à la Commune) s'opposent à l'Assemblée nationale, installée à Versailles, et à Adolphe Thiers. Ils s'installent à Paris et forment de nombreuses barricades qui s'opposent aux troupes versaillaises.
Immédiatement il prend des mesures sociales dans le sens de la Commune : il rétablit la solde des Gardes nationaux et le moratoire des loyers et des échéances. L'élection d'une assemblée communale a lieu le 26 mars 1871.
Conséquences. Malgré une ultime conciliation menée par les élus parisiens (maires et députés), la rupture entre le gouvernement légal et les insurgés est consommée. Dès le lendemain le gouvernement prend des mesures pour isoler les communications entre Paris et la province.